Accidents nucléaires : impossible n’est toujours pas français - TopicsExpress



          

Accidents nucléaires : impossible n’est toujours pas français ! 02 oct, 2013 En date du 25 mars 2013, un arrêté préfectoral portant, dans le Calvados, modification du Plan Orsec-Iode a été mis à disposition des services concernés, du Président du Conseil Général et des maires chargés de son exécution. Les premières versions avaient étendu la distribution au Calvados (2005) puis à la Manche (2006), créant la surprise: Ne prétendait-on pas alors que l’accident nucléaire était impossible en France, même après Tchernobyl…et en 2006, dans la Manche, se déroulait l’enquête publique pour l’EPR de Flamanville qui en restait aux mesures à prendre (évacuation, confinement) sur 5 et 12 kilomètres seulement ! L’incohérence n’a jamais tué personne ! En fait, ces mesures découlaient d’une obligation faite à la France par les organismes internationaux de l’OMS et de l’AIEA dépendants de l’ONU. En clair, on admettait, contrairement aux affirmations mensongères de la vieille propagande nucléaire étatique et des entreprises : 1. Qu’un accident nucléaire grave puisse se produire en France ; 2. Que des mesures sanitaires devaient être prises selon l’importance de l’accident, la météo du moment, de la dispersion des fuites et nuages radioactifs, du Mont ST Michel à Honfleur (en passant par l’Orne). 3. Qu’il fallait mettre à disposition des comprimés d’iodure de potassium naturel, en temps utile, pour saturer la thyroïde et empêcher l’iode 131, élément radioactif très volatil de s’y fixer et d’y induire des cancers, surtout chez les enfants plus radio-sensibles. A cette rentrée 2013, les chefs d’établissement scolaires viennent seulement d’être avertis de ces modifications concernant la distribution de ces comprimés. Elles précisent : “… En phase de pré-alerte, les maires des communes désignées prennent possession des comprimés d’iode et mettent en œuvre leur procédure de distribution dans les centres dédiés. Les chefs d’établissement et directeurs d’école mettent à jours les listes d’élèves, personnels de moins de 40 ans et des femmes enceintes afin de pouvoir retirer les stocks de comprimés nécessaires. Et tant pis s’il n’y a pas assez de comprimés pour les plus de 40 ans, considérés désormais comme “non prioritaires” !!! (Il n’y a pas de petites économies en temps de crise…) Tant pis si les “responsables” de la distribution ne sont pas en mesure d’exercer leurs responsabilités ; Tant pis si on ne sait pas prévenir la contamination interne( inhalation, ingestion) du strontium (cancérigène pour les os et le sang), du césium ( cancérigène pour les muscles et fauteur de crise cardiaque, y compris chez les jeunes enfants) ; Tant pis si l’on ne sait pas gérer les parents pendant la mise à l’abri pendant le confinement au sein de l’établissement scolaire et l’évacuation. Qui seraient les responsables des dysfonctionnements, les maires, les chefs d’établissement, ou la pieuvre nucléaire qui continue de pénétrer dans les établissements scolaires pour y répandre sa propagande ! FUKUSHIMA a de nouveau démontré que ni les États, ni les entreprises ne sont en mesure de gérer une catastrophe nucléaire .Il est plus que temps de programmer l’abandon du nucléaire. Didier ANGER pour le CRILAN Note DSDEN Plan ORSEC IODE d’Août 2013 à télécharger. bit.ly/GBz1FG
Posted on: Thu, 03 Oct 2013 21:34:11 +0000

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