Aéroport International de Djibouti : Des jeunes aiguilleurs du ciel sur le devant de la scène Le ministre de l’Equipement et des Transports, Moussa Ahmed Hassan, et le directeur de l’Aéroport International de Djibouti(AID), Mohamed Yacoub Mahamoud, ont remis samedi dernier dans l’enceinte aéroportuaire des certificats aux mains de huit jeunes aiguilleurs du ciel, dont une femme. Et ce au terme de la formation de 13 mois que les principaux concernés ont suivie à Nairobi sous la houlette des instructeurs de l’EASA. L’aéroport international de Djibouti (AID) a abrité samedi dernier une cérémonie de remise de diplômes. Avec comme vedettes des contrôleurs de circulation aérienne qui venaient de clôturer une formation de 13 mois à Nairobi au Kenya. Les aiguilleurs du ciel au nombre de huit ont reçu leurs précieux parchemins des mains du ministre de l’Equipement et des Transports, Moussa Ahmed Hassan, et du directeur de l’AID, Mohamed Yacoub Mahamoud, sous les regards des autres professionnels présents sur les lieux. Hormis deux bénéficiaires d’une promotion interne et d’un officier de l’Armée nationale, les cinq autres stagiaires ont été recrutés de l’extérieur. Le détail marque l’intérêt particulier que le management de l’AID et son ministère de tutelle accordent au renforcement de capacités des ressources humaines dans la sécurisation de l’aviation civile. C’était tout le sens de la formation de 13 mois que les huit stagiaires djiboutiens ont suivie de juin 2012 juillet 2013 sous la houlette des instructeurs de l’EASA dans la capitale kenyane. Imprégnés du savoir-faire acquis à Nairobi, ces jeunes aiguilleurs du ciel sont appelés à assurer la relève de leurs aînés nationaux auprès desquels ils vont apprendre les ficelles du métier à la faveur d’un stage pratique étalé sur une période allant de 3 à 6 mois. La parenthèse a de quoi rassurer les usagers dans la mesure où le trafic aérien connaît actuellement une recrudescence sous les cieux djiboutiens. En tout cas, les principaux concernés affichaient le mental nécessaire et la technicité requise en vue d’exercer le métier très éprouvant et lourd de responsabilité de contrôleur de circulation aérienne. L’impression est confortée par les confidences recueillies auprès de la seule femme du groupe, Bilane Mohamed. Issue d’une filière scientifique et universitaire, la jeune diplômée est la deuxième djiboutienne à rejoindre l’univers masculin de ceux qui veillent chaque instant au bon fonctionnement du trafic aérien. Elle entend pleinement exercer son difficile métier qui est d’assurer la sécurité et la fluidité du transport aérien. A l’instar de ses collègues masculins, Bilane Mohamed devra prochainement gérer les décollages et les atterrissages des avions, superviser les survols de l’aéroport et surveiller les espaces limitrophes.
Posted on: Tue, 23 Jul 2013 01:32:52 +0000
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