Burundi – Education Une partie des élèves de 7ème - TopicsExpress



          

Burundi – Education Une partie des élèves de 7ème fondamentale de Musaga n’ont pas encore repris le chemin de l’école L’effectif des élèves approche la centaine alors que le ministère ayant l’enseignement de base et secondaire clame que l’effectif le plus élevé ne dépasserait jamais les 50 élèves par classe. Après deux semaines de la rentrée scolaire 2013-2014, les élèves de la classe de la 7ème fondamentale de l’école primaire Musaga I attendent à la maison la fin des travaux de construction des salles de cours. Le rendez-vous était fixé pour ce lundi le 23 septembre2013 pour débuter l’année scolaire .Les enfants étaient présents, mais ils ont trouvé les maçons en train de paver les quatre salles qui devrait les accueillir. Ils ont été obligés de retourner à la maison sans savoir quand ils commenceront les cours comme les autres. Quand on observe l’état d’avancement des travaux, même la semaine prochaine les cours pourront ne pas débuter. Non seulement la construction des quatre salles de cours n’est pas totalement achevée, mais aussi il n’y a ni tableau, ni pupitres et on ne sait même pas si les enseignants sont disponibles. Les parents de ces élèves disent ne pas comprendre pourquoi les travaux de construction de ces quatre salles ont traîné alors qu’ils ont payé une somme de 5000fr bu par élève au mois de juillet. Ces parents demandent aux autorités administratives et scolaires de la commune de Musaga de tout faire pour que leurs enfants aillent à l’école comme les autres. Dans cette commune de Musaga, même les élèves de 7ème qui ont déjà débuté l’année scolaire n’étudient pas dans de bonnes conditions. Alors que le ministère de l’enseignement de base et secondaire a plusieurs fois annoncé que la classe fondamentale ne dépasserait pas quarante élèves, la classe la moins nombreuse compte quatre-vingt élèves. Les livres des élèves manquent et les enseignants ne sont pas motivés car ils ont été contraints d’enseigner des cours qu’ils ne maîtrisent pas parce qu’ils ne les ont pas appris au cours de leur cursus universitaire. D’autres enseignants comme les femmes et ceux qui ont un âge avancé éprouvent de la peine à donner le cours d’éducation physique. Ces enseignants de Musaga demandent au Ministère de l’enseignement de base et secondaire de revenir à l’ancien système où chaque enseignant dispensait les matières dans lesquelles il a été diplômé. DH Burundi – Education La fraude des documents devient inquiétante dans l’enseignement Les responsables administratifs ne font pas assez pour éradiquer les pratiques frauduleuses dans le secteur de l’éducation Ce lundi 23 septembre, la commission chargée de l’orientation des élèves après le collège a surpris deux individus détenteurs de documents frauduleux. Il s’agissait des lettres d’orientation après le recours, pendant que les cas de recours n’étaient pas encore traités en commission. Les fraudeurs ont utilisé des documents portant des marques d’impression en usage l’année passée. La mise en forme du papier était ainsi différente au niveau du pied de page. Ce dernier comportait des données d’adresse du building de l’éducation alors que les correspondances actuelles comportent les détails du building Finbank qui abrite provisoirement plus d’un service du ministère. Aussi la boîte postale y figurant n’est pas celle du numéro 1900 mais plutôt 1909.Une autre erreur décelée concerne le nom du président de la commission qui est Ncamumikani. Les faussaires eux ont signé les documents par Ncamumika. Le président de la commission a aussi éclairé l’opinion en précisant que le sceau des fraudeurs est très large par rapport à celui en usage actuellement.Il conseille ainsi les directeurs d’écoles, les parents d’élèves et les élèves d’être très regardants quant aux correspondances qu’ils reçoivent par rapport aux recours, et de se méfier en général des documents dont la transmission ne se fait pas par des personnes autorisées du secrétariat des services du ministère ou de la commission. Rappelons qu’il n y avait pas deux semaines, au moment des faits, que d’autres jeunes gens étaient appréhendés avec de fausses lettres de réorientation .Ce genre de fraudes est souvent facilité par des employés du ministère que les faussaires ne veulent pas dénoncer pour préserver les lendemains, car ce trafic est devenu un véritable gagne-pain pour ces forfaitaires et leurs complices. Surprenant aussi est le fait que les responsables administratifs du ministère ne mènent pas des investigations susceptibles d’éradiquer ces pratiques inciviques.
Posted on: Sun, 06 Oct 2013 11:46:36 +0000

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