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Ce ne serait peut-être pas inutile que lon soit nombreux à envoyer une lettre ouverte à linepte de service, François Hollande ! Pour ma part, cest sûr, je la lui envoie. Linspiration est venue suite à un échange didées sur FB chance ou pas chance ? LETTRE OUVERTE A FRANCOIS HOLLANDE Monsieur le Président, Ceci nest pas une lettre de plainte, mais daccusations. Je vous accuse, vous et votre gouvernement, dineptie, dincapacité. Je vous accuse de travailler à lapauvrissement de mon pays. Je vous accuse de participer à cette conspiration qui vise à anesthésier mes concitoyens, à vouloir imposer le politiquement correct, la pensée unique. Je ne suis pas un héritier. Je n’ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’aie gagné à la sueur de mon front, de mes bras. Je suis né sur une péniche, enfant dune famille nombreuse, très modeste. Jai payé, seul, mes études à Centrale. Déchargeant des camions de poissons la nuit à Rungis, et vivant dans une cave plus ou moins bien aménagée en banlieue, prenant mes douches au robinet du jardin, mangeant des boîtes de conserves chauffées directement sur un camping gaz.. A ma sortie de Centrale, jai décroché un bon emploi, bien payé, dans une grosse entreprise fort sympathique au demeurant. Puis, ayant connu comme des millions de mes concitoyens, la délocalisation, je me suis trouvé au chômage où je suis resté plus de deux ans. Trop vieux, trop diplômé daprès les nombreux DRH rencontrés lors de ma recherche demploi. Voyant que je navais plus beaucoup de chance de trouver un emploi à 45 ans, jai multiplié les formations, les stages : juridiques, marketing, économie, gestion. Tout y est passé. A la fin de tous ces stages, jai monté mon entreprise. Créateur demplois, jai embauché des vieux et des jeunes tout juste sortis de lécole… Mon entreprise fonctionnait très bien… je payais des sommes énormes de cotisations et de taxes de toutes sortes. Monsieur le Président, javais calculé que je travaillais du 1er janvier au 17 juillet, tous les ans, rien que pour payer les cotisations, taxes, impôts de toutes sortes que vous minfligiez. Et maintenant vous avez lindécence de me dire que lEtat est fauché ! Je continuerai à travailler 7 mois dans lannée pour payer tous ces impôts et taxes, si je navais décidé de vendre ma boîte (les emplois ont tous été préservés, tous !) et de mener une autre vie. Une vie digne. Simplement. Je profite maintenant d’une certaine aisance, fruit de mon travail, de volonté, de pugnacité. Une certaine aisance qu’il ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à faire travailler mes neurones. Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables voudrait me faire honte de ce que jai gagné par mon travail, avant de me déposséder de ce qui a échappé à l’inflation et à des emplettes inutiles (je pense bien évidemment à vos emplettes que vous avez abusivement faites avec mon argent, mes impôts (je ne suis pas forcément daccord à lachat darmes de guerre !) Comme des millions de mes concitoyens, j’ai financé indirectement des porte-avions que l’on ne m’a pas admis à visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels je nai jamais été convié. Comme des millions de concitoyens jai été invité à participer aux dépenses, somptueuses et indécentes, de lEtat. En quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure que je recevais, persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ? Je n’ai touché aucun argent public. Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une république qui examine à la loupe les additions de restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler… Je n’ai jamais fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens ! Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre. Mais je ne suis non plus le protégé de personne. J’ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu : pas un jour darrêt de travail pour maladie, ni aucune nuit d’hospitalisation au cours de toute ma carrière professionnelle. Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas. Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait que l’on prenne son inexpérience pour de la normalité), ou que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution, ne paraît pas s’en être beaucoup préoccupé. Et vous MR HOLLANDE qu’avez-vous fait ? Sinon d’augmenter les impôts d’une classe moyenne pour favoriser les profiteurs, les corrompus, les voleurs et autres voyous qui sévissent au sein de votre gouvernement inepte ! A.N. 18.11.2013
Posted on: Mon, 18 Nov 2013 23:26:46 +0000

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