Chapitre Trois Sarouelle rentrée á sa place puisque - TopicsExpress



          

Chapitre Trois Sarouelle rentrée á sa place puisque l’ambassadeur fut kidnappé par une autre donzelle qui lui fit une offre qu’il ne put refuser, regardait son amie et son patron évoluer sur la piste de danse. Elle les avait observé malgré elle pendant qu’elle dansait avec l’ambassadeur, et elle avait l’impression qu’ils ne bavardaient plus qu’ils ne dansaient, á cause de la musique, Le ministre était obligé de toujours chuchoter dans l’oreille de Denyah… un geste qui agaça Sarouelle, elle se surprit même á éprouver un tel ressentiment., mais seulement, au fur et a mesure qu’elle observait Jonathan, elle avait l’estomac noué, se rendant compte que ce qu’elle avait exprimé comme blague tout á l’heure s’avérait être réalité ; Son patron avait un faible pour Denyah. Heureusement, elle était archi sure que son amie repousserait les avances de Jonathan, ce n’était pas son style d’hommes et en plus, Denyah savait qu’elle Sarouelle éprouvait plus que de l’affection fraternelle pour son patron. Cette pensée la rassura, elle sourit et porta sa coupe de champagne á ses lèvres. Jonathan n’en revenait pas ses yeux, c’était plus énorme que dans son rêve. Non seulement Denyah était une femme éblouissante, mais elle avait en plus un bagage intellectuel qui allait avec : Byzance ! - Tu ferais un excellent ministre de Finances Denyah, le sais-tu ? Dit Jonathan avec une pointe d’admiration - Oh, ne pousse pas la flatterie trop loin. Je m’y connais en chiffres et en théorèmes, c’est tout, sans plus - En tout cas, vu ta position hiérarchique et tes approches á certaines situations, tu n’as juste pas ca de fascinant… Mais je suis néanmoins sérieux, que dirais tu de venir diriger mon cabinet ? Tu ferais une collègue de marque, surtout en ce moment ou le pays a besoin des gens de ton acabit. Et je t’assure que tu seras très bien payée, ton chiffre sera le mien. - Tu blagues ? Je n’ai aucune envie de venir travailler dans l’administration du Cameroun moi, et puis j’ai ma vie est ici…je ne pourrais pas. Merci quand même de ta proposition, je suis flattée… - En tout cas, réfléchis en, on ferait une équipe de taille. Je suis encore la pour deux jours, installé ici dans l’Adlon Kempinski. Tu pourrais toujours me faire de ton changement d’avis. - Puisque je te dis que je ne chang… - Et il y aussi autre chose, excuse moi de t’interrompre. - Laquelle ? - Je crois que je suis épris de toi… Piquée au vif, Denyah se dégagea brusquement de lui, alla se rasseoir, le plantant sur la piste de danse où il ne resta pas seule une fraction seconde, de femmes accoururent… - Que se passe-t-il Den ? Pourquoi cette précipitation ? - Oh rien…c’est juste que ton patron raconte trop de sornettes, donc du coup je n’avais plus envie d’écouter… Dit-elle tout en évitant sa copine du regard. Elle fit signe au serveur de lui apporter un coupe de Martini Rosso. - C’est si grave que ca ? S’inquiéta Sarouelle qui était étonnée de voir son amie commander un peu d’éthanol á une heure pareille… pourtant ca lui répugnait de boire lorsqu’il était tard, elle disait que ce n’était pas bien pour la peau. Bizarre… Elle reporta le regard ver son patron qui se battait tant bien que mal á repousser la nuée de femmes qui s’était attroupée autour de lui, chacune réclamant une danse. Qu’avait-il bien pu dire a Denyah qui l’eut choquée á ce point ? - Sarouelle… je crois que je suis un peu fatiguée. Je vais monter dans ma suite, tu peux me rejoindre si tu veux, mais je devine que tu devras être l’ombre de ton patron - Euh oui, de toutes les façons, je passerai avant d’aller ma chambre. - Okay, á tout á l’heure donc. Dit Denyah en se levant, elle posa une bise sur la joue droite de son amie et s’éloigna vers la sortie. Presqu’au même moment, Jonathan la suivit, sous le regard offusqué de ses prétendantes. Il parvint a rejoindre Denyah dans le Hall de l’hôtel, pas loin de la réception. - Denyah ! Attends ! Cette dernière fit comme si elle n’avait rien entendu et pressa le pas et entra dans l’ascenseur qui s’ouvrait sur les autres clients de l’hôtel. Elle appuya le bouton du huitième étage, elle se rendit compte qu’elle avait oublié d’introduire sa carte dans le conduit construit pour, car ce n’est que de cette façon qu’elle pouvait déclencher l’ascenseur… Et Jonathan était déjà á l’intérieure… - Que me veux-tu ? Elle commençait á s’énerver… - Mais pourquoi te comportes-tu comme une sainte nitouche ? Je n’ai rien dit de mal á mon avis, mais on aurait pensé qu’un scorpion t’avait mordu. Je suppose ne pas être le premier homme qui te fasse la cour non ? Alors explique-moi ce qui ne va pas. Qu’ai-je dit de mal ? Donne-moi au moins l’occasion de m’en excuser. Denyah se rendit compte qu’il avait raison, elle n’avait eu aucune raison de se comporter de la sorte. Seulement, elle savait ce qu’il ne savait pas, elle savait ce qu’éprouvait son amie pour Jonathan, et l’ironie de la chose était que la femme qui le vénérait était tout près et lui … il cherchait ailleurs. C’est pour cette raison qu’elle avait réagit si brusquement. - Je suis désolée Jonathan, c’est vrai que je ne sais pas quelle mouche m’a piquée… Oh, je suis arrivée á mon étage. - Tes excuses auront plus de poids si tu m’invitais á prendre un dernier verre dans ta chambre. C’était tout Jonathan ca, Il appelait le chat, chat. Denyah allait décliner lorsque Jonathan s’exclama, - Mais…c’est mon étage á moi aussi. Didonc… et on ne croirait pas au destin. Il rayonnait. - Jonathan… Je rentre dans ma SUITE toute seule, pas de dernier verre. Elle passa devant lui afin de regagner sa suite, mais il l’emboita le pas. - On ne refuse rien à un ministre Denyah… En plus je suis ton voisin de chambre, c’est ainsi que tu traites tes voisins toi ? Honte á toi ! - Ministre de mes bottes… tu l’es dan ton pays, tu n’as aucun poids ici. Arrivée devant ses appartements, elle regarda Jonathan, lui montrant clairement qu’elle voulait qu’il dispose. Il soutint son regard, mais ne bougea pas. Une tension particulière s’installa entre eux… Denyah réalisa soudain que Jonathan accrochait au regard, il émanait de lui quelque chose de grisant, de sensuel et dangereux en même temps, il la dominait d’une bonne taille. Comme un serpent qui trouve une souris dodue á son gout, le regard de Jonathan commençait á la déstabiliser. Il dut le remarquer, car il avança vers elle. - Pardonne moi Denyah, mais je dois franchir le seuil de ton intimité… chuchota t-il Et avant qu’elle ne réalise ce qui se passe, l’irréparable se produit ; Jonathan emprisonna ses lèvres avec une sensualité qui la décontenança. D’abord elle tenta de le repousser, mais son poids de plume n’égratignait pas les quatre vingt dix kilos du Ministre… Lasse de se débattre, elle lui rendit son baiser, d’abord timidement, mais l’appétit vint en …embrassant… Sarouelle n’en croyait pas ses yeux, elle crut qu’on lui assénait un coup de poing dans l’estomac ; en même temps, le sol se dérobait sous ses pieds au vu du spectacle qui se déroulait devant ses yeux : Denyah et Jonathan. Elle en eut les nausées… La garce pensa t- elle. Elle rebroussa chemin surtout que la moquette étouffait ses pas regrettant de les avoir suivis, mais au moins, elle avait le cœur net maintenant. Les sentiments qu’elle éprouvait pour Jonathan n’étaient pas réciproques…C’était la vie, on ne contrôle pas ces choses là. Elle savait désormais qu’elle ne devait rien espérer de ce coté la, seul son travail comptait á présent ; son cœur guérirait et elle pourrait aimer á nouveau, la vie étant un éternel recommencement. Elle prit l’ascenseur, pour le deuxième étage, au lieu de la soirée, un bon verre de Whisky ne lui ferait pas de mal. Elle s’assit dans un coin, secouant la tête au rythme de la musique, mais elle ne put retenir ses larmes. Jonathan n’était pas un problème, elle se sentait subitement trahie par sa meilleure amie, et pour la première fois au monde, elle se sentit seule. Elle frissonna, et en ce moment, elle sentit une chaleur subite sur ses épaules, quelqu’un venait de la couvrir d’une veste ; elle se retourna et vit son patron. - Je te dis souvent d’avoir toujours une veste á coté Sarouelle, on ne sait jamais. - Mais...euh… Excellence, mais… que… - Euh…oui ? - Euh non, rien. - Qu’as-tu ? On dirait que tu as pleuré ? qui ose faire pleure la meilleure assistante de tous les temps ? Sarouelle eut un sourire las. - Non, ne vous inquiéter pas. C’est un insecte qui est entré dans mon œil droit et j’étais obligée de frotter. Mais c’et rien, je me sens mieux maintenant. - Voilà qui me tranquillise. Bon allez, je crois que je vais aller dans ma suite, tu peux encore rester si tu veux. - Euh non, non, je viens avec vous. De toutes les façons, je suis fatiguée moi aussi. - Viens donc, nous saluons l’ambassadeur Plus tard dans l’ascenseur, Sarouelle était mal á l’aise. Tout n’était peut-être pas perdu, pensa t –elle. Denyah avait certainement réalisé sa gaffe et avait rabroué Jonathan. « Oui c’est certainement cela » pensa t – elle. Ils arrivèrent devant la suite de son patron et c’est elle qui ouvrit la porte électronique, elle s’assura que son patron ne manquait de rien, pendant que ce dernier se changeait dans la salle de bain. Elle entendit la douche couler, il s’apprêtait à prendre sa douche. Une idée lui vint en tête, et si elle lui avouait ce qu’elle ressentait pour lui aujourd’hui ? Elle attendrait qu’il finisse sa toilette et discuterait avec lui, « oui c’est ca, mieux vaut tôt que tard. Il ne faut pas qu’on le récupère sous mon nez sans que je n’ai au moins essayé de le conquérir ». Elle se rendit dans la cuisine afin de se faire une tasse thé vert. Jonathan sortit de la salle de bains vêtu d’un peignoir et chaussé de pantoufles. Il fut étonné de retrouver son assistante. Elle avait pourtant dit être fatiguée…Il fallait comprendre les femmes… - Je pensais que tu irais te reposer Sarouelle ? - Oui Excellence, mais avant, je tenais á vous parler Jonathan haussa le sourcil droit, intrigué. Il vint s’asseoir sur le fauteuil face à Sarouelle. - Je suis toute ouïe. Ca doit relever d’une importance majeure pour que tu tiennes á me parler á pareille heure. Sarouelle serrait sa tasse de thé si fort qu’elle aurait pu la briser. Jonathan la sentait tendue, mais ne voulu pas la brusquer. Néanmoins, si elle avait á lui dire, elle devait se dépêcher… il tombait de sommeil. Denyah venait de terminer son bain, elle se sentait moins fatiguée, mais toujours aussi déphasée. Elle ne savait pas qu’un baiser puisse avoir un tel effet sur elle, Jonathan devait avoir quelque chose de spécial… Heureusement qu’elle était arrivée á la repousser, elle ne pouvait pas faire ce coup á sa meilleure amie, c’était le Sis code : On ne touche pas au titre foncier d’une autre sister. Et tout bien réfléchi, elle irait dire á Jonathan ce que ressentait Sarouelle pour lui. Satisfaite de sa résolution, elle enfila un ensemble jogging et sortit de sa suite, celle de Jonathan était juste sur l’aile gauche de l’hôtel, sur le même étage.
Posted on: Sat, 23 Nov 2013 00:42:32 +0000

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