Christ a souffert dans son corps, éprouvant tout ce qui est - TopicsExpress



          

Christ a souffert dans son corps, éprouvant tout ce qui est inhérent à la condition de l’homme dans ce monde : il a connu la lassitude, la fatigue, alors qu’il n’avait pas «où reposer sa tête», la faim et la soif (Jean 4:6 ; Luc 9:58 ; 4:2 ; Jean 4:7). Mais aussi, il a enduré les terribles souffrances dont les prophètes avaient parlé : «Des laboureurs ont labouré mon dos, ils y ont tracé leurs longs sillons» — «J’ai donné mon dos à ceux qui frappaient, et mes joues à ceux qui arrachaient le poil ; je n’ai pas caché ma face à l’opprobre et aux crachats» (Ps. 129:3 ; És. 50:6). Et quelles souffrances furent les siennes, dans son corps, lorsqu’il a été «cloué à une croix... par la main d’hommes iniques» (Act. 2:23) ! Le supplice de la crucifixion entraînait des souffrances physiques dont nous n’avons qu’une très faible idée ; ses mains et ses pieds percés par les clous brutalement enfoncés par les soldats romains, les chairs déchirées et meurtries, notre bien-aimé Sauveur a voulu les traverser dans toute leur intensité, refusant le «vinaigre mêlé de fiel», ou le «vin mixtionné de myrrhe» qui avaient pour objet, dit-on, de procurer une certaine insensibilité aux suppliciés (Matt. 27:34 ; Marc 15:23). Mais si grandes qu’aient été ses souffrances physiques, celles qu’il a connues dans son coeur et dans son âme furent plus profondes encore. Conduits par le Saint Esprit, méditons ces différentes portions de la Parole et entrons un peu, si imparfaitement que ce soit, dans ce que Christ a souffert. Nos coeurs profondément touchés, que cela nous conduise à une sainte horreur du péché qui a coûté de telles souffrances à notre bien-aimé Sauveur et à une vie d’obéissance, par laquelle nous pourrons témoigner de notre amour pour Celui qui nous a tant aimés ! Et que, saisis par Christ et par l’amour de Christ, nous soyons amenés à désirer avec plus d’ardeur le moment où nous Le verrons de nos propres yeux et où, Lui «verra du fruit du travail de son âme, et sera satisfait» (És. 53:11). Gloire à l’Agneau de Dieu ! Force, honneur et puissance À l’homme de douleur Qui mourut sur la croix pour notre délivrance : Nous t’adorons, Seigneur !
Posted on: Sat, 10 Aug 2013 11:28:52 +0000

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