Côte d’Ivoire : Un journaliste enlevé, Abidjan demande plus de professionnalisme dans le traitement des faits Par kautcha | 20/11/2013 | 09:25:38 CôTE DIVOIRE :: SOCIéTé Dieusmonde Tadé (ph) -Abidjan le 20 novembre 2013 © koaci- Dieusmonde Tadé journaliste au quotidien ‘’Le Nouveau Réveil’’, proche du PDCI-RDA, a été enlevé dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 novembre par des individus non identifiés à Cocody pour le laisser dans état piteux dans un village de Sikensi. Le journaliste en question par ailleurs, président de la Section ivoirienne des médias pour la paix (SIMP), a été kidnappé par ses ravisseurs à la gare des taxis (Wôrô-Wôrô) des deux plateaux, Saint Jean pour le village de Gomon une localité située à quelques kilomètres de Sikensi. Pour l’heure rien n’a été révélé sur l’identité des individus, et le journaliste est sain et sauf. Abidjan demande plus de professionnalisme dans le traitement des faits La ministre ivoirienne de la Communication a dans un communiqué réagi face au meurtre dun journaliste ivoirien tué le 14 novembre dernier et à lenlèvement dun autre dans la nuit de lundi à mardi. Tout en condamnant ces actes de violence commis par des inconnus toujours en cavale, Me Affoussiata Bamba-Lamine exprime son soutien et sa compassion aux victimes, de même quà leurs familles biologiques et professionnelles. Le ministère de la Communication souhaite par ailleurs que la lumière soit faite sur ces deux faits afin que les coupables soient puis. Il met cependant en garde la presse locale qui dans le traitement de linformation veut se substituer aux enquêtes des forces de lordre. Le ministère de la Communication constate que certains organes de presse tirent des conclusions hâtives de ces situations alors quaucune enquête en l’état actuel de la procédure ne permet de donner l’identité, encore moins les motivations des auteurs. Par conséquent, le Ministère de la Communication invite les journalistes à rester fidèles aux faits, comme le recommande la déontologie de leur métier, et à ne point se substituer à la police, bien qu’ils aient le droit d’exprimer leur solidarité à leurs confrères, lit - on dans ce communiqué signé de Me Affoussiata. Notre pays sort d’une grave crise. Chaque corps de métier doit l’aider à se remettre encore plus vite sur la voie du développement qu’il a retrouvée. Nul n’a intérêt à politiser à tout prix les malheurs qui arrivent aux autres,ajoute le ministre de la Communication. Enfin, elle rassure la presse du soutien du gouvernement qui ne ménagera les efforts en vue doffrir un environnement sécurisé, propice à l’exercice de sa profession. Donatien Kautcha
Posted on: Thu, 21 Nov 2013 00:21:54 +0000
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