GEM/Fivmpama/SIM La honte… ! Dans un contexte - TopicsExpress



          

GEM/Fivmpama/SIM La honte… ! Dans un contexte politico-économique peu propice au développement du pays, le secteur privé, à travers le GEM, le Fivmpama et le SIM, semble s’agiter pour ses intérêts, mettant en exergue son incapacité à entreprendre librement depuis des années. Ce qui a conduit aux difficultés économiques que vit le pays actuellement. L’opinion ne peut alors s’empêcher de se poser des questions relatives aux succès, à la stabilité et aux genres d’investissement qu’ont entrepris ces groupements du patronat et des industriels dans le pays. Même les cure-dents et les aiguilles sont importés alors que la Grande île dispose d’une main d’œuvre abondante et des ingénieurs de pointe pour les effectuer. Qu’ont-ils fait pour venir en aide aux autres entrepreneurs qui ne sont pas membres de ces groupements respectifs alors que la lutte des intérêts doivent être au nom de tout opérateur économique ? Ce n’est qu’après l’initiative de la Chambre de commerce et de l’industrie France-Madagascar (CCIFM), et les Chambres de commerce américaine, sud-africaine et britannique d’inviter, la semaine dernière les deux candidats potentiels qui passeront au second tour de la présidentielles 2013, que le secteur privé local à travers le GEM, le Fivmpama et le SIM, a pris l’initiative pour en faire de même. Un retard qui suscite beaucoup de question vis-à-vis des observateurs de la vie économique du pays. Beaucoup pensent que ces groupements n’ont rien fait de concret outre les faits de protéger leurs intérêts et non ceux de tous les entrepreneurs. Le boom de l’entreprenariat a vu ses succès récemment avec une multitude de petites voire très petites entreprises créées dans le but de venir en aide à leurs propres propriétaires ainsi que les quelques employés en termes de survie. Plusieurs sont ceux qui travaillent, qui veulent entreprendre mais qui ne peuvent pas intégrer ces groupements pour diverses raisons. Un jeune entrepreneur a expliqué que les soi-disant membres du secteur privé à Madagascar sont tous des « tenderpreneurs » et non des entrepreneurs dans le sens où ils s’engagent à des niveaux de la haute sphère politique et, à la fin, les résultats retombent sur leurs propres intérêts et non à l’environnement des entrepreneurs en général. Un point qui, selon ce jeune entrepreneur, fait faux-bond au bon déroulement de la mission de développement. Un autre entrepreneur a souligné aussi, que malgré les luttes que le secteur privé ait menées durant ces années d’existence, ils n’ont rien investi de concret au pays sauf pour l’intérêt de ses membres. En général, le rôle du secteur privé devrait être intégré dans celui des chambres de commerce mais un problème se pose aussi dans ce secteur là car ce sont toujours les mêmes têtes qui y sont représentées. Ainsi, beaucoup se découragent à intégrer ces groupements patronaux car la plupart d’entre eux développent des relations particulières avec les ministres et les hauts responsables de l’Etat pour obtenir à la fin des contrats, appels d’offres etc… Les entrepreneurs surtout les jeunes entrepreneurs semblent être des laissé-pour-compte car beaucoup d’entre eux n’épousent guère les démarches du secteur privé à Madagascar. Controverse sur les « tenderpreneurs » Le problème avec les « tenderpreneurs », cest quils sont perçus comme étant des corrompus. Beaucoup croient quun tenderpreneur gagne des offres injustement par des connexions politiques et fournit de mauvaise qualité de service à la communauté, tandis que les entrepreneurs plus authentiques sont mis à l’écart, avec leur compétence et leurs services appropriés. Les tenderpreneurs sont une communauté d’élite riche et n’ont rien à faire pour la population en général. Ce phénomène est connu dans le monde et que les divers groupements du secteur privé à Madagascar sont pointés comme étant des tenderpreneurs. C’est lors d’une rencontre avec les deux candidats potentiels à passer au second tour, à savoir Hery Rajaonarimampianina et Jean Louis Robinson, que le secteur privé composé du GEM, Fivmpama, SIM et la Chambre d’Agriculture, leur a demandé de donner un aperçu sur leurs perspectives d’avenir pour la relance de l’économique exsangue du pays mais surtout pour savoir, lequel des deux va défendre les intérêts de ces groupements de patronat. lanation.mg/article.php?id=7777
Posted on: Tue, 19 Nov 2013 19:34:01 +0000

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