Le porte-parole du général Moussa Assimeh dément les - TopicsExpress



          

Le porte-parole du général Moussa Assimeh dément les allégations du Ministre Joseph Bendounga. Profondément consterné par la déclaration fracassante du ministre de l’Elevage de l’industrie animale, Joseph Bendounga à la Radio Ndeke-Luka, le porte-parole du général Moussa notamment le colonel Moussa Hassabarassoul brise le silence pour apporter des éclaircissements. En effet, c’était dans une interview que le ministre a accordée à la radio Ndeke-Luka. Joseph Bendounga mettait au cœur de ses propos, la situation complexe autour des véhicules de l’Etat, longtemps, c’est-a-dire depuis la prise du pouvoir des Séléka, à la disposition du General Moussa basé à l’Etat Major des Sapeurs Pompiers. Malheureusement, ces biens de l’Etat outre cette forme de détournement déguisé seraient emportés en dehors de la frontière centrafricaine. Dans un contexte particulièrement sensible où les efforts doivent converger vers le rétablissement de la paix, s’exprime le porte-parole, le Colonel Moussa. Il est opportun de ramener la pendule à l’heure et faire la vérité sur certaines zones d’ombre. Pour lui, par les temps qui courent, tous dévoient avoir comme dénominateur commun, le changement de mentalité car, si la République centrafricaine peine d’un essor véritable qu’il traine comme une casserole. C’est ainsi qu’une révolution de mentalité s’avère importante pour que le pays sort la tête hors de l’eau. Et cela doit figurer parmi les priorités des nouvelles autorités politiques du pays. Ce qui, pour le ministre Bendounga semble ne pas entrer dans ses convictions. Or, le fait de traiter dans un premier temps, le General Moussa d’étranger correspondait à une atteinte extrêmement grave c’est-à-dire des intentions de xénophobie proscrite par les conventions internationales des droits de l’homme. Pour lui, pendant le régime défunt, des centrafricains vivant dans la ville de Benzambe éprouvaient toutes les peines du monde à s’exprimer ni en Sango ni en français. Etait-ce une raison suffisante pour marginaliser ses dignes fils du pays convaincu de leur Etat ? Une question à laquelle, il souhaiterait que le ministre y apporte une réponse. Ce dernier, réputé pour sa notoriété de ministre de la République jouissant de tous les droits y compris les pouvoirs qui dépendent de son ressort capables de lui fournir les informations nécessaires, susceptibles d’asseoir ses décisions, pourquoi, à l’époque où le General Moussa était actif à Bangui, exerçant au nom des centrafricains afin que la sécurité et la paix soient restaurées gardait-il le silence ? Il est indéniable que comme ministre, il disposait de tous les pouvoirs qui pouvaient le pousser à se rapprocher de Moussa en vue d’ouvrir un débat. Pourquoi seulement attendre son absence pour se mettre en relief et avancer des propos aussi bancals ? Ce qui est clair, le General n’effectue qu’un déplacement dans son village natal Mamoun, au nord de la République centrafricaine dans la préfecture de la Vakaga. En filigrane, de cette position l’intention de se refaire la force physique et se reposer. Rien qui l’empêcherait de revenir à Bangui capitale de la République centrafricaine, son pays. Qu’un jour Bendounga ne soit pas surpris de revoir Moussa à Bangui dans l’exercice normal de sa charge et se mettre sans encombre au service de la nation centrafricaine comme il l’a d’ailleurs fait en participant activement à l’expulsion de Bozizé. Il a ensuite ajouté qu’il rejette en bloc les accusations erronées et infondées avancées contre le Général Moussa. En ce qui concerne les camions, avant qu’il ne parte dans son village, il avait donné des consignes strictes qui consistent à remettre les camions longtemps à sa disposition, au chef de l’Etat. Sans remettre en cause ses décisions tout a été mis en œuvre pour faire diligence. Nous avons, a-t-il dit, fait de notre mieux pour présenter ces biens à destination. Au jour d’aujourd’hui, les trois camions sont stationnés au camp de Roux. Le quatrième complétera probablement le parking dès la semaine prochaine car, celui-ci serait en panne. Aussi, il appartiendrait au chef de l’Etat de faire appel au ministre de tutelle pour lui remettre officiellement les véhicules. En plus, ces véhicules n’étaient pas utilisés à des fins personnelles. Le premier servait pour le transport des bœufs destinés aux éléments de défense, un autre devait convoyer les 400 sacs de manioc par semaine pour l’alimentation des soldats, l’autre pour chercher les vivres. Derrière ce geste se profile une bonne foi. Nous prendrons à témoin, a-t-il renchérit, bon nombre des centrafricains et plusieurs organes de presse de la place entre autres la Radio Ndeke Luka, la Radio Centrafrique et bien d’autres qui nous ont vu à l’œuvre, peuvent témoigner de notre bonne foi. La restitution des véhicules est une évidence. Aujourd’hui, le nombre des voitures restituées à leurs propriétaires avoisine 120 voitures. En retour, nous n’avons réclamé de rançon. Il y a l’appui des signatures de décharges comme preuves irréfutables du travail abattu par notre équipe. Notre réaction rentre dans le cadre de la revendication de nos droits pour que la vérité jaillisse au grand jour. Nous n’avons pas l’intention de lui faire du tort bien au contraire. Nous sommes disposés, à apporter de plus amples informations pour la gouverne du ministre et du grand public. Propos recueillis par Elie GATTA
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 07:39:43 +0000

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