L’ire des anciens moudjahidine de la Zone autonome d’Alger et - TopicsExpress



          

L’ire des anciens moudjahidine de la Zone autonome d’Alger et de l’Association des condamnés à mort semble s’installer chaque jour davantage. Plus particulièrement depuis la sortie du film Zabana. Incompréhensions et indignations fusent de toutes parts alors que les sorties médiatiques du scénariste irriguent sensiblement les raisons de la colère. Cela s’est encore vérifié le 8 octobre dernier à l’occasion de la commémoration organisée par la nahia de Bab El-Oued de l’Organisation des moudjahidine en hommage à Hassiba Ben Bouali, Ali la Pointe et P’tit Omar sans oublier les autres, ces nombreuses familles anonymes emportées par l’explosion criminelle de la rue des Thèbes. Ancien condamné à mort Mahmoud Arbadji, l’un des principaux organisateurs de cette manifestation, avec son bras droit Lounès Tamani, n’a pas manqué de le souligner, lui dont le frère est tombé les armes à la main à la suite d’un accrochage en pleine Casbah. L’hommage en question aurait été sans âme, n’était la présence dans la salle de Djamila Bouhired, de fidaïs et de nombreuses familles de chahids. La tournure prise par les événements, à la lumière des réactions suscitées par le film Zabana et quelques interventions redondantes, n’a pas manqué de restituer quelques vérités sur le militantisme des uns et des autres. Un militantisme schématisé à l’extrême, quand il n’a pas été réduit à sa plus simple expression, par ceux-là mêmes qui ont eu la chance de survivre à la nuit coloniale. Les révélations faites à ce propos par Djamila Bouhired ont le mérite singulier de battre en brèche certaines idées reçues. Hassiba Ben Bouali et Ali la Pointe ne sont pas venus à la Zone autonome d’Alger sur un simple coup de tête. Ils y avaient été préparés quand ils n’étaient pas déjà militants. À l’image de Hassiba qui, aux côtés de Boualem Oussedik, travaillait dans un laboratoire de fabrication de bombes dirigé par Daniel Timsit et ses frères Meyer et Gaby, des Algériens de confession israélite… Ce n’est qu’après la découverte de ce laboratoire que l’héroïne de la Bataille d’Alger trouvera refuge chez Djamila Bouhired avant de se placer sous les ordres de Yacef Saâdi. Ali la Pointe avait, quant à lui, rejoint la lutte armée à la suite de son incarcération et de son évasion de la prison de Berrouaghia où il fut pris en charge par des militants du FLN. Mohamed Boudiaf avait donc raison de vouer aux gémonies, en 1974, ceux-là mêmes qui avaient écrit et continuent de le faire, en déformant par intérêt ou par ignorance les faits, en attribuant à des gens des rôles qu’ils n’ont pas joués, idéalisant certaines situations, et passant d’autres sous silence, refaisant l’histoire après coup. Le devoir de mémoire à l’origine de cette commémoration se voulait aussi un vibrant hommage à des militants de la cause nationale à l’origine de la création de la Fondation Casbah d’Alger en 1991 (A. Benhamida, A. Fergani, NE Ferroukhi, A. Baâzizi, Laâdi Flici, R. H’mia, les frères Dj et R. Skenazene, A. Nacer sans oublier R. Boufedji). L’ire des anciens moudjahidine de la Zone autonome d’Alger et de l’Association des condamnés à mort semble s’installer chaque jour davantage. Plus particulièrement depuis la sortie du film Zabana. Incompréhensions et indignations fusent de toutes parts alors que les sorties médiatiques du scénariste irriguent sensiblement les raisons de la colère. Cela s’est encore vérifié le 8 octobre dernier à l’occasion de la commémoration organisée par la nahia de Bab El-Oued de l’Organisation des moudjahidine en hommage à Hassiba Ben Bouali, Ali la Pointe et P’tit Omar sans oublier les autres, ces nombreuses familles anonymes emportées par l’explosion criminelle de la rue des Thèbes. Ancien condamné à mort Mahmoud Arbadji, l’un des principaux organisateurs de cette manifestation, avec son bras droit Lounès Tamani, n’a pas manqué de le souligner, lui dont le frère est tombé les armes à la main à la suite d’un accrochage en pleine Casbah. L’hommage en question aurait été sans âme, n’était la présence dans la salle de Djamila Bouhired, de fidaïs et de nombreuses familles de chahids. La tournure prise par les événements, à la lumière des réactions suscitées par le film Zabana et quelques interventions redondantes, n’a pas manqué de restituer quelques vérités sur le militantisme des uns et des autres. Un militantisme schématisé à l’extrême, quand il n’a pas été réduit à sa plus simple expression, par ceux-là mêmes qui ont eu la chance de survivre à la nuit coloniale. Les révélations faites à ce propos par Djamila Bouhired ont le mérite singulier de battre en brèche certaines idées reçues. Hassiba Ben Bouali et Ali la Pointe ne sont pas venus à la Zone autonome d’Alger sur un simple coup de tête. Ils y avaient été préparés quand ils n’étaient pas déjà militants. À l’image de Hassiba qui, aux côtés de Boualem Oussedik, travaillait dans un laboratoire de fabrication de bombes dirigé par Daniel Timsit et ses frères Meyer et Gaby, des Algériens de confession israélite… Ce n’est qu’après la découverte de ce laboratoire que l’héroïne de la Bataille d’Alger trouvera refuge chez Djamila Bouhired avant de se placer sous les ordres de Yacef Saâdi. Ali la Pointe avait, quant à lui, rejoint la lutte armée à la suite de son incarcération et de son évasion de la prison de Berrouaghia où il fut pris en charge par des militants du FLN. Mohamed Boudiaf avait donc raison de vouer aux gémonies, en 1974, ceux-là mêmes qui avaient écrit et continuent de le faire, en déformant par intérêt ou par ignorance les faits, en attribuant à des gens des rôles qu’ils n’ont pas joués, idéalisant certaines situations, et passant d’autres sous silence, refaisant l’histoire après coup. Le devoir de mémoire à l’origine de cette commémoration se voulait aussi un vibrant hommage à des militants de la cause nationale à l’origine de la création de la Fondation Casbah d’Alger en 1991 (A. Benhamida, A. Fergani, NE Ferroukhi, A. Baâzizi, Laâdi Flici, R. H’mia, les frères Dj et R. Skenazene, A. Nacer sans oublier R. Boufedji). L’ire des anciens moudjahidine de la Zone autonome d’Alger et de l’Association des condamnés à mort semble s’installer chaque jour davantage. Plus particulièrement depuis la sortie du film Zabana. Incompréhensions et indignations fusent de toutes parts alors que les sorties médiatiques du scénariste irriguent sensiblement les raisons de la colère. Cela s’est encore vérifié le 8 octobre dernier à l’occasion de la commémoration organisée par la nahia de Bab El-Oued de l’Organisation des moudjahidine en hommage à Hassiba Ben Bouali, Ali la Pointe et P’tit Omar sans oublier les autres, ces nombreuses familles anonymes emportées par l’explosion criminelle de la rue des Thèbes. Ancien condamné à mort Mahmoud Arbadji, l’un des principaux organisateurs de cette manifestation, avec son bras droit Lounès Tamani, n’a pas manqué de le souligner, lui dont le frère est tombé les armes à la main à la suite d’un accrochage en pleine Casbah. L’hommage en question aurait été sans âme, n’était la présence dans la salle de Djamila Bouhired, de fidaïs et de nombreuses familles de chahids. La tournure prise par les événements, à la lumière des réactions suscitées par le film Zabana et quelques interventions redondantes, n’a pas manqué de restituer quelques vérités sur le militantisme des uns et des autres. Un militantisme schématisé à l’extrême, quand il n’a pas été réduit à sa plus simple expression, par ceux-là mêmes qui ont eu la chance de survivre à la nuit coloniale. Les révélations faites à ce propos par Djamila Bouhired ont le mérite singulier de battre en brèche certaines idées reçues. Hassiba Ben Bouali et Ali la Pointe ne sont pas venus à la Zone autonome d’Alger sur un simple coup de tête. Ils y avaient été préparés quand ils n’étaient pas déjà militants. À l’image de Hassiba qui, aux côtés de Boualem Oussedik, travaillait dans un laboratoire de fabrication de bombes dirigé par Daniel Timsit et ses frères Meyer et Gaby, des Algériens de confession israélite… Ce n’est qu’après la découverte de ce laboratoire que l’héroïne de la Bataille d’Alger trouvera refuge chez Djamila Bouhired avant de se placer sous les ordres de Yacef Saâdi. Ali la Pointe avait, quant à lui, rejoint la lutte armée à la suite de son incarcération et de son évasion de la prison de Berrouaghia où il fut pris en charge par des militants du FLN. Mohamed Boudiaf avait donc raison de vouer aux gémonies, en 1974, ceux-là mêmes qui avaient écrit et continuent de le faire, en déformant par intérêt ou par ignorance les faits, en attribuant à des gens des rôles qu’ils n’ont pas joués, idéalisant certaines situations, et passant d’autres sous silence, refaisant l’histoire après coup. Le devoir de mémoire à l’origine de cette commémoration se voulait aussi un vibrant hommage à des militants de la cause nationale à l’origine de la création de la Fondation Casbah d’Alger en 1991 (A. Benhamida, A. Fergani, NE Ferroukhi, A. Baâzizi, Laâdi Flici, R. H’mia, les frères Dj et R. Skenazene, A. Nacer sans oublier R. Boufedji).
Posted on: Mon, 11 Nov 2013 15:34:07 +0000

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