L’obsession anti-israélienne de Jacques Weber | au détour - TopicsExpress



          

L’obsession anti-israélienne de Jacques Weber | au détour d’un commentaire qui invitait à la complexité ont mis en lumière la doxa enfouie sur les horreurs proche orientales. Avec Edgar Morin pour penseur référent Weber pose de justes questions : où commence la barbarie, quand commence le crime contre l’humanité ? Pourquoi réagir à propos de la Syrie alors que tant d’autres crimes sont commis par ailleurs ? Il questionne : pourquoi rester indifférent entre autres, devant la « grande détresse du peuple de Gaza ». Qu’est ce que cela veut dire ? Quel est le non-dit de cette interpellation ? Après une discussion sur l’usage des gaz tueurs contre les populations syriennes, pourquoi cette mise à niveau avec le sort des palestiniens de Gaza ? Pourquoi ? ça gaze à Gaza ? (Pour faire un calembour à la Libé) On a déjà employé du gaz sarin à Gaza ? Y a-t-on déjà commis des crimes contre l’humanité ? Suivez mon regard. Qui tue qui ? Qui est dans le malheur et qui porte le malheur ? À moins de penser que ce pourrait être le Hamas qui fait le malheur des gazaouis ? Ce renvoi au conflit entre Israël et les Palestiniens, qui glisse de manière subliminale qu’une horreur symétrique est commise à Gaza par Israël, fait partie des petites crapuleries de la pensée la plus communément admise. Pourquoi Delahousse n’est-il pas intervenu ? Pourquoi n’a-t-il pas questionné Weber sur le sens de cette allusion ? Qui désignait-il ? Qui nommait-il sans le nommer ? Avec Stéphane Hessel comme référent, Ségolène Royal a prétendu penser la politique autrement et agir loin des petites phrases, des minables mesquineries, des petits jeux de pouvoir, de la pensée facile. Comme on aimerait la croire ! ceci près que son mentor moral n’est pas le plus représentatif de ces vertus. Pour penser la complexité du Proche-Orient n’est-il pas temps de changer de logiciel ? Plutôt que de répéter les pires clichés n’est-il pas temps de poser autrement la question du malheur arabe ? Celui-ci est réel. Le malheur syrien est réel, le malheur palestinien est réel, le malheur égyptien est réel. Mais où est la source de ce malheur ? Qu’est ce qu’Israël a à y voir ? Qui humilie qui dans l’histoire arabe ? Est-ce Assad père et fils, Kadhafi, Saddam, Arafat, Morsi ? Est-ce le Hamas, le GIA, le Hezbollah ? Plutôt que de se lamenter sur les mérites défunts des printemps arabes ne faudrait-il pas s’interroger sur le pourquoi de cette régression sans fin ? La dénonciation incantatoire d’Israël comme responsable de tous les maux arabes ne fait qu’enfoncer ce monde dans l’incapacité de penser sa propre histoire et les penseurs complexes de la gauche intellectuelle n’ont fait jusqu’à ce jour qu’y contribuer.
Posted on: Thu, 12 Sep 2013 09:18:47 +0000

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