Marathon de New York : duel entre Edna Kiplagat et Priscah Jeptoo, podium pour Christelle Daunay ? Edna Kiplagat, double championne du Monde 2011 et 2013 et Priscah Jeptoo, vice-championne olympique et vainqueur du marathon de Londres cette année : c’est le duel à suivre sur le marathon féminin à New York. Quant à Christelle Daunay, elle peut briguer un podium, comme en 2009 (3e). A l’instar de la course masculine, Edna Kiplagat et Priscah Jeptoo (à ne pas confondre avec Rita Jeptoo, victorieuse à Boston en avril dernier), en sus de se bagarrer pour la victoire, se disputeront les 500 000 euros promis au vainqueur du World Major Marathon (WMM). De quoi pimenter encore davantage une course qui n’en avait pas besoin. Les deux Kényanes possèdent sur le papier une marge considérable au regard de leurs records personnels : 2h19’50’’ à Londres en 2012 pour Edna Kiplagat, toute récente championne du Monde à Moscou (le doublé après Daegu en 2011) et 2h20’14’’ pour Priscah Jeptoo, à Londres en 2012 (et 2h20’15’’ cette année). Une Priscah Jeptoo qui a fait plus que forte impression en septembre dernier à l’occasion de la Bupa Great North Run à Newcastle, s’imposant sur le semi-marathon… en 1h05’45’’ !! Soit le troisième semi le plus rapide de l’histoire (mais qui ne compte pas officiellement, dans la mesure où il s’agit d’un aller-retour, le parcours étant un tout petit peu trop descendant), devançant au passage Tirunesh Dibaba et Meseret Defar… A noter qu’elle a parcouru durant la course 10 kilomètres en 30’03’’. Rien que ça…On suivra également la performance de la très inattendue vice-championne du Monde italienne Valeria Straneo (record à 2h23’44’’), qui avait glané une médaille d’argent très controversée. Les montagnes russes Christelle Daunay aura aussi une carte à jouer. Elle possède certes le 9e chrono des engagées, mais excepté Priscah Jeptoo et Edna Kiplagat, les autres athlètes possèdent toutes des records au-delà des 2h23’ (2h22’56’’ pour Jelena Prokopcuka). Et la tactique aura une place prépondérante (course féminine précédant le marathon à proprement parler et pas de lièvre) alors que le parcours new yorkais est caractérisé par sa difficulté, comme le décrit Christelle Daunay. « Ce ne sont pas des côtes, mais souvent des faux plats montants de 5-6 kilomètres. A vue d’œil, on ne le voit quasiment pas, mais ça monte quand même. Il y a beaucoup de passages sur des ponts (4 ou 5), forcément avec une montée et un faux plat descendant. Par exemple, le départ est sur un pont (Verrazano) et fait un mile. On commence donc par 1,6 km de montée. La fin à Central Park, on appelle ça les montagnes russes. Les cinq derniers kilos, on alterne montées, descentes, des petits faux plats qui ne sont pas très longs mais, qui en fin de parcours, pèsent sur l’organisme. Le parcours n’est pas évident, mais c’est aussi le charme de New York ». Un charme qui a opéré en 2009, lorsque Christelle Daunay est montée sur la troisième marche du podium, après une course “tactique“ (1h16’ puis 1h13’ sur le 2e semi). Bis repetita dimanche ?? vo2.fr/actualite/marathon-marathon-de-new-york-duel-entre-edna-kiplagat-et-priscah-jeptoo-podium-pour-christelle-daunay-01112013-7891.html
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 08:28:55 +0000
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