Occupation rwandaise dans le Nord-Kivu: Equations - TopicsExpress



          

Occupation rwandaise dans le Nord-Kivu: Equations Terres D’aucuns le savent pleinement. Les rébellions créées et entretenues par Kigali dans la partie Est de la RD Congo ont pour objectif fondamental l’occupation d’une partie des terres congolaises. Il s’agit notamment des districts de Rutshuru, de Masisi et de Nyiragongo, où des sujets Rwandais tutsi, volontaires à l’immigration, ont été et continuent à être déversés par plusieurs grappes entières. Et ce, par la politique de la terre brûlée pratiquée par l’Hitler rwandais à travers les seigneurs de guerre, militaires des forces armées rwandaises, qui s’exercent à tuer gratuitement et à chasser les populations autochtones Nande, Hunde et autres, qui, depuis les expéditions militaires rwandaises, n’ont plus le temps de vivre et de mourir normalement. Sommés à se déplacer pour fuir la folie meurtrière des hommes de Paul Kagame, les survivants de ces populations qui ne savent pas à quel saint se vouer, se regroupent dans des sites érigés par des humanitaires. Plusieurs milliers d’autres errent dans des montagnes et des forêts à la recherche des abris sûrs. Tous tiennent à leurs terres natales et espèrent y rentrer un jour. Tôt ou tard. Cependant, leurs terres sont aujourd’hui occupées par des sujets rwandais, dont la plupart seraient venus de la Tanzanie. Le retour de ces populations autochtones s’affiche ainsi difficile, dans la mesure où des sources signalent que Kigali aurait armé presque tous les immigrés rwandais pour pouvoir résister à toutes attaques. Car, Paul Kagame sait qu’un jour les rescapés congolais s’organiseront pour récupérer leurs terres. Et ce serait des affrontements qui se solderaient par un massacre. Solidaires, les Congolais refusent, en effet, cette forme de balkanisation qui ne dit pas son nom, et promettent de tout mettre en œuvre pour remettre les autochtones dans leur droit. «Le gouvernement congolais n’est pas prêt à signer un accord complaisant avec les groupes armés, ni à céder le moindre centimètre de son territoire ou ses richesses à qui que se soit », a déclaré jeudi 25 juillet le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda Tunga Mulongo, à la réunion du Conseil de sécurité sur la région des Grands lacs, à New-York. Conscients de ce qui pourrait arriver demain, les Etats-Unis redoutent le retour de la manivelle. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a indiqué dernièrement à la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu que son pays a demandé aux signataires de l’Accord cadre à respecter l’intégrité territoriale de la RD Congo et a appelé les autorités congolaises à poursuivre la réforme du secteur de la sécurité. Selon l’homme d’Etat américain, les Etats-Unis s’emploient pour que le passé de violence que connaît la RD Congo « ne donne pas lieu à un avenir de vengeance », tout en indiquant que le président Barack Obama et lui-même sont préoccupés par la souffrance dans la région des Grands lacs et que leur pays était favorable à la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix dans cette région perturbée par le dictateur rwandais et ses affidés. Somme toute, les Etats-Unis, qui font la mouche du Coche, savent qu’un jour viendra où les populations autochtones décideront à regagner leurs terres occupées aujourd’hui par des sujets rwandais volontaires à l’immigration sauvage planifiée par Paul Kagame, qui continue à indiquer qu’il n’y a plus assez de place pour tout le monde sur les mille collines, où plusieurs terres ont été vendues aux Rwandais anglophones. Après une aventure ratée en Tanzanie, il a résolu, par les forces des armes, d’occuper une partie de la Rd Congo pour y déverser le surplus de sa population, notamment les Rwandais dits francophones. Ici justement niche le danger d’éventuelles altercations civiles aux conséquences incalculables. Autant l’on se masturbe la méninge pour dénouer l’équation militaire et politique, autant la pression devrait être sans appel pour obliger Kigali à retirer sa semence épandue sur le sol congolais. L’histoire de l’humanité fourmille de leçons sur l’invincibilité des personnes contraintes à défendre leurs terres ancestrales. Elle rend également témoignage de l’hospitalité légendaire du peuple congolais auprès de qui tous les exilés, réfugiés…ont toujours trouvé facilités, encadrement, assistance diverses. Sur ce chapitre, les Angolais constituent la meilleure illustration. Personne ne se plaint d’une quelconque exaction sur le sol congolais où ils ont trouvé refuge depuis 1975 ; l’intégration est tellement hermétique qu’ils ont mis pied dans la quasi-totalité des structures politiques, économiques et sociales du pays. La territoriale, le parlement, la presse, le portefeuille public, le patronat – depuis la deuxième République – logent allègrement des citoyens angolais, sans émouvoir un seul instant les Congolais. Il en est de même d’autres nationalités dont des Rwandais. La thérapeutique appropriée à l’épouvante du climat de vengeance réside indiscutablement dans l’attitude d’intégration dans la communauté d’accueil. Il ressort de l’insulte que de vouloir valoir ses statuts d’origine dans un pays étranger et contre ses citoyens ; si les colonisateurs étaient déboutés – en dépit de leurs puissants moyens de coercition – que peuvent faire des hommes affichant la même pigmentation, le même sang que les Congolais ? Source Nyota
Posted on: Tue, 20 Aug 2013 17:18:00 +0000

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