Qui sont les « trolls » qui nous pourrissent Internet ? La - TopicsExpress



          

Qui sont les « trolls » qui nous pourrissent Internet ? La possibilité de laisser un commentaire après un article sur les sites d’information crée une formidable agora pour les lecteurs. C’est aussi le lieu de défoulement favori des « trolls », ces internautes qui s’acharnent à polluer avec outrance la moindre discussion. «Vous êtes-vous trop branlé dans votre jeunesse que vous êtes incapable d’aligner une phrase sensée ? »Un peu plus loin : «Quand à ta vaseline, tu peux y ajouter du sable, et t’en fourrer plein là où il te sierra de le faire !» Aucun utilisateur d’Internet n’a pu échapper à ces flambées poétiques à l’orthographe souvent fantaisiste : elles sont inévitables, elles foisonnent sur Twitter, Facebook, YouTube et, malheureusement, sur les sites d’information Quelles que soient les conséquences sur le moral des modérateurs, il va donc falloir composer avec nos amis les trolls. COMMENTAIRES, MORCEAUX CHOISIS Le commentaire antijournalistes «En espérant qu’un des journalistes prenne la peine de le lire, même si on sait que l’autocritique n’est pas le point fort de l’aristocratie médiatique parisienne.» Le commentaire «je ne suis pas raciste» «Je revendique le droit d’être islamophobe sans pour autant accepter d’être traité de raciste, ce que je ne suis pas.» Et sa variante, le commentaire «je ne suis pas homophobe» «[Si les enfants] sont déjà orphelins, ce n’est pas la peine d’aggraver leurs cas en les confiants à des homos. Ils sont suffisamment dans la merde comme ça. [...] Et t’as du bol, moi je ne suis pas homophobe.» Le commentaire coup de pression «Tu sais, je fais 1,90 m pour 100 kg, je pratique régulièrement le sport : une fiotte comme toi ne tiendrait pas cinq secondes.» Le commentaire qui hurle «IL NE FAUT JAMAIS H2SITER 0 DIRE CE QUE L4ON PENS.» Le commentaire Osef (on s’en fout) «Bon, dites donc, n’y a-t-il pas plus important à discuter ?» Le commentaire Bernard Pivot «Par contre, le français, ce n’est pas trop votre truc. « Quelque » est singulier dans le contexte ! C’est ce qu’on appelle un barbarisme !» Le commentaire psychanalytique «Le communisme, c’est la régression au stade anal, le stade du contrôle total.»
Posted on: Sun, 18 Aug 2013 07:59:54 +0000

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