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Regain d’optimisme des Directeurs Financiers face à la conjoncture économique Baromètre Deloitte des Directeurs Financiers - 3ème édition Neuilly-sur-Seine, mardi 22 octobre 2013 - Deloitte présente les résultats de la troisième édition de son baromètre d’opinions des directeurs financiers 2013 :« Prendre une trajectoire nouvelle pour une sortie de crise ». Administré par Harris Interactive sur le mois de septembre 2013, auprès de 74 directeurs financiers des plus grandes entreprises françaises ou de filiales françaises d’entreprises étrangères, représentatives de l’ensemble des secteurs de l’économie, ce baromètre d’opinions présente la perception des directeurs financiers sur l’environnement macro-économique et financier et propose un zoom inédit sur les stratégies de financement envisagées pour prendre les virages de la sortie de crise. Renversement de tendance sur la perception des CFO concernant l’environnement économique : 24 % sont optimistes, ils n’étaient que 3 % en avril dernier 86% des CFO considèrent que l’Amérique du Nord présente de meilleures perspectives de croissance. Ils misent également sur une reprise en Europe (59% contre 1% en avril 2013) et en France (24% contre 0% en avril 2013) Désormais, l’incertitude est une variable intégrée : 45% des CFO ont mûri l’idée de naviguer dans ce climat persistant 77% d’entre eux considèrent en effet que la phase de basse inflation va durer et 42% en tiennent compte dans leur politique de modération salariale Pour financer les investissements, 55% d’entre eux envisagent de se tourner vers de nouveaux modes de financement désintermédiés La perception nettement plus optimiste de la conjoncture économique, aux Etats-Unis, en Europe et même en France L’écart est flagrant par rapport au baromètre d’avril 2013 puisque le nombre d’opinions plutôt optimistes passe de 3% à 24%. En outre, les CFO ne sont plus que 14% à être pessimistes contre 69% en avril 2013. Ce regain d’optimisme est à relier à la reprise de la croissance confirmée par les chiffres. En effet, selon l’INSEE, la croissance affiche une hausse de 0,5% au 2ème trimestre. Cette croissance est la plus forte depuis celle de 1,1% enregistrée au 1er trimestre 2011 et défie dans l’ensemble les pronostics des économistes qui prévoyaient plutôt 0,2%. LAmérique du Nord continue à 86% à recueillir les faveurs des CFO concernant de bonnes perspectives de croissance. La nouveauté est qu’ils misent également sur une reprise en Europe et notamment en France. Ainsi la perspective de croissance pour l’Europe passe de 1% en avril 2013 à 59% aujourd’hui et pour la France de 0% à 24%. En tendance, l’Asie parait moins dynamique aux yeux des CFO. Habitués à une forte croissance en Asie, toute tendance négative même moindre semble entraîner une amplification du ressenti que les CFO peuvent avoir concernant l’évolution de la situation économique dans cette zone. L’incertitude perdure, avec toutefois des perspectives d’investissements équivalents ou supérieurs aux prévisions… et portés en priorité sur les investissements de capacité Le niveau d’incertitude économique et financier auquel devront faire face leurs entreprises à l’avenir est perçu comme moyen à 43%. La proportion de CFO estimant un « haut niveau d’incertitude » est de 34% et est donc remontée au niveau observé en septembre 2012. En cas d’excédent de trésorerie, les directeurs financiers vont privilégier les investissements de capacité (42%), cette préférence étant en nette hausse par rapport au dernier baromètre (13%). La R&D et l’innovation (35%) restent également une priorité pour les CFO. Les acquisitions (32%) et les investissements de modernisation des équipements existants (31%) sont également favorisés dans le cas d’un excédent de trésorerie. Les directeurs financiers demeurent prudents quant aux placements sur des actifs financiers ou à la distribution de dividendes ou rachat d’actions. Dans le contexte d’incertitude économique actuel, les entreprises misent sur les valeurs sûres et privilégient les actions endogènes à l’entreprise telles que la diminution des coûts à 58% et la croissance organique à 50%. Une reprise en douceur des opérations de fusions acquisitions en France, mais… L’évolution du nombre d’opérations de fusions/acquisitions fait consensus : 75% des CFO interrogés anticipent une augmentation significative ou légère du nombre de ces opérations en France au cours des 6 prochains mois. Toutefois, environ la moitié des CFO anticipe une absence de cession et d’acquisition dans les 6 prochains mois au sein de leur entreprise quelle que soit la géographie. C’est dans le reste du monde et dans l’UE, hors France, que les entreprises prévoient le plus d’acquisitions (31% et 35% respectivement contre 26% en France). Les opérations dites « significatives » reprennent, y compris en France, mais restent l’apanage des très grandes entreprises. « La sortie de crise est un virage aux multiples facettes auxquelles sont confrontées les entreprises. C’est un virage réel, lent et mesuré qui va tendre les besoins des entreprises sur les sujets de financement et de liquidité. Ce virage est à négocier très sérieusement pour préparer la sortie et la continuité de l’activité. Sur le plan financier, il va falloir intégrer la problématique mondiale des taux longs mais aussi la politique de la BCE. Il faudra surveiller les dérapages monétaires et budgétaires et préparer de nouvelles solutions. Il faudra également naviguer entre croissance organique et croissance externe. Les choix stratégiques décideront de l’avenir des entreprises, mais les dirigeants sont bien au fait des défis qui les attendent. », précise Jean-Paul Betbèze, Economic Advisor chez Deloitte Liquidité et financement Avec un score encore plus élevé (77%) que lors des deux éditions précédentes, c’est toujours la gestion du BFR qui ressort comme le principal levier d’amélioration de la trésorerie, un élément sur lequel l’entreprise doit donc porter ses efforts. La perception des directeurs financiers vis-à-vis de l’accès au crédit est stable et la raréfaction de la liquidité n’est plus aussi anxiogène que lors des études précédentes (23% vs. 53% il y a un an). Par contre, le facteur d’inquiétude relatif au renforcement de la contrainte réglementaire progresse (38% en sept 2013 vs 26% il y a un an). « Même si les contraintes qui pèsent sur les banques en termes de liquidité sont connues depuis longtemps des entreprises (Bâle III), elles n’y avaient pas forcément été complètement confrontées jusqu’à présent. Les crédits sont plus longs à négocier et, celles qui ne l’avaient pas anticipé peuvent se retrouver dans des situations délicates. », analyse Valérie Flament, Associée Conseil Transformation Fonction Finance chez Deloitte. La gestion du risque de liquidité est un sujet que le directeur financier entend maîtriser. Les réponses illustrent parfaitement, à quasi parts égales, les différents leviers utilisés pour y faire face : la diversification des relations bancaires (54%), l’étude de nouvelles solutions de financement (54%), et l’obtention par anticipation d’un financement (50%). La part du financement bancaire dans l’endettement de l’entreprise est variable selon l’entreprise avec deux tendances majeures : le financement bancaire représente soit une part significative de l’endettement (pour 39% des CFO) soit une part peu importante (pour 34%).Un tiers des directeurs financiers interrogés pense que la part du financement bancaire devrait diminuer alors que plus de la moitié n’envisage aucune baisse. 55% des directeurs financiers envisagent de lever des moyens de financement nouveaux : ceux qui se sont déjà lancés dans des financements autres que les financements bancaires (40%) vont poursuivre dans cette voie et 15% vont franchir le pas pour la première fois. « Si les CFO ont bien conscience (75%) que la notation est une façon de faciliter l’accès à de nouveaux financements, le passage à l’acte est quant à lui beaucoup moins évident : seuls 4% des répondants indiquent réellement vouloir se faire noter, au-delà des 38% déjà notés. Derrière ce chiffre, probablement une seule et même réalité : la méconnaissance et les a priori qui entourent la notation. », constate Katia Ruet, Directeur Conseil Transformation Fonction Finance chez Deloitte.
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 20:52:50 +0000

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