Réforme constitutionnelleau Bénin La révision divise les cauris de Parakou Les membres de la majorité présidentielle de Parakou étaient en conclave le samedi 29 juin 2013. Objectif : prendre position en faveur de la révision de la constitution. Pendant ce temps, les jeunes de cette même majorité se préparent pour la contre-offensive. Pour ces jeunes, l’acharnement pour la révision de la loi fondamentale qui a qui a posé le socle de la démocratie béninoise ne vise qu’à permettre au président Yayi Boni d’atteindre la satisfaction de ses ambitions personnelles que ne lui offre pas Constitution en vigueur. Les forces politiques du Borgou soutenant les actions du président Boni Yayi étaient face aux hommes de médias de la ville de Parakou. Elles ont donné leur position sur l’opportunité ou non de la révision de la constitution du 11 décembre 1990 du Bénin. Dans une déclaration lue par leur coordonnateur Boni Douarou, il ressort que les lieutenants de la majorité présidentielle déplorent le comportement antidémocratique et antirépublicain des détracteurs du régime en place. Ensuite, elles fustigent le sentiment de doute qui anime les détracteurs du pouvoir sur les intentions réelles du président Yayi Boni au sujet de la révision de la loi fondamentale. S’agissant de la dite révision de la constitution vieille de vingt-trois ans, Boni Douarou a martelé que les articles 42 et 44 qui ont rapport à la limitation d’âge et au nombre de mandats du président de la République ne seront pas touchés. Ce projet proposé et transmit à l’Assemblée nationale prend en compte la création et la constitutionnalisation de la Cour des Comptes, la constitutionnalisation de la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) et l’imprescriptibilité des crimes économiques, ceci en respectant les dispositions légales en vigueur au Bénin et dans un régime démocratique. Pour lui, il paraît indispensable et opportun de procéder à cette révision de la constitution. C’est pour cette raison, que les forces politiques du Borgou soutenant les actions du président Boni Yayi disent sans ambages Oui à la révision de la constitution du Bénin.Le conférencier souhaite que le pouvoir législatif accompagne le chef de l’Etat dans cette démarche. Des jeunes se mobilisent contre la révision Le ministre de l’Intérieur a lancé un appel à la conscience collective de tout le peuple et ses corps constitués, notamment la Classe politique, les institutions de la République, la société civile pour une mobilisation générale en faveur de la relecture consensuelle de la constitution en vue d’adapter notre démocratie aux mutations de notre société et de notre temps. Cet appel n’est pas de l’avis de certains jeunes lieutenants de la ville de Parakou qui boudent et veulent se désolidariser de la mouvance. Ils ont boycotté une réuniontenue dans un restaurant de la ville de Parakou à laquelle ils étaient conviés. Ils ne veulent pas être complices et comptables de cette révision de la constitution.La mobilisation des militants pour la déclaration de presse animée par leurs ainés dont l’honorable Rachidi Gbadamaasi, le maire Soulé Alagbé et autres leaders n’a pas connu un succès éclatant. Les arguments avancés par les révisionnistes ne suffisent pas à faire plier les antirévisionnistes. Car ces jeunes ont toujours affirmé que la révision de la constitution est une manière déguisée pour Yayi Boni d’atteindre la satisfaction de ses ambitions personnelles que ne lui offre pas l’actuelle Constitution. Ils se mettront bientôt en coalition des jeunes pour aller contre cette révision opportuniste. Ils ont le soutien de plusieurs formations ou mouvements politiques et autres pour arrêter cette aventure périlleuse, mais démocratique. Les jeunes jugent inopportun et précipité le processus de révision qui consiste à utiliser la marée humaine pour atteindre un objectif inavoué. Jean-Claude Kouagou (BR Borgou-Alibori)
Posted on: Mon, 01 Jul 2013 07:03:28 +0000
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