Serions-nous à la veille. d’un nouveau 1er Novembre ? Par - TopicsExpress



          

Serions-nous à la veille. d’un nouveau 1er Novembre ? Par Ahmed Chouchane. Il m’a déjà été donné d’indiquer que le Directeur des Renseignements – DRS – le général Mohamed Médiène, a perdu la guerre qu’il a lancée contre le président Bouteflika, par suite de l’appui franco-israélien que ce dernier a reçu, moyennant un deal, prévoyant la restitution de leurs biens immobiliers aux pieds-noirs et aux juifs ainsi que leur indemnisation pour les préjudices subis à l’Indépendance de l’Algérie. Ce deal a été conclu sous l’égide de Saïd Bouteflika, durant le séjour hospitalier de son président de frère à l’Hôtel des Invalides. De même que j’ai aussi indiqué que Toufik a dépêché son premier adjoint, le général Rachid Laâlali dit « Attafi », en France et aux Etats-Unis pour lui trouver une sortie, lui et ses fidèles, après qu’il ait été totalement et officiellement dépouillé de ses moyens juridiques, sans avoir d’autre recours que celui de se soumettre ou d’entrer en rebellion. En fin de compte, les négociations menées sous l’égide de la tutelle française et par le truchement des israéliens et des américains, ont abouti aux dispositions suivantes : - 1°) — dissolution définitive et officielle du DRS ; - 2°) — mise à la retraite du général Mohamed Médiène, assortie d’une garantie de statut pour lui et sa famille, de réfugiés aux Etats-Unis ou en Afrique du Sud, afin de préserver leur sécurité ; - 3°) – rattachement de la Direction de la Sécurité Extérieure, dirigée par le général Rachid Laâlali, à la Présidence de la République ; - 4°) – rattachement de la Direction de la Sécurité Intérieure, dirigée par le général Bachir Sahraoui, dit « Tartag », au Ministère de l’Intérieur. Ce qui signifie que le général Hamel ne sera pas Directeur des Renseignements comme le lui a promis Saïd Bouteflika mais probablement Directeur des deux services que sont la Police et la Sécurité Intérieure, après l’éviction de « Tartag ». Ainsi soit-il ! la mythique citadelle DRS, fait donc désormais partie du passé, à compter de ce dimanche 22 Septembre 2013 et le non moins mythique « rabb’dzayer » le général Mohamed Médiène, responsable des massacres et de la ruine du peuple algérien, réduit au statut de réfugié aux Etats-Unis, lui qui ne cessait d’accuser les patriotes sincères, d’en être les agents… Un statut qui semble avoir été l’une des clauses essentielles du deal ; à moins qu’il ne préfère l’Afrique du Sud, l’ex Etat de l’apartheid, dont il a contribué à la création des Services Secrets, sur les fonds de « Chaïb Lakhdim » l’algérien qui portait le même pseudo : Toufik le harki… un choix donc, motivé par les relations étroites qu’il entretient avec les Services de l’Afrique du Sud. Pendant ce temps, le clan des Bouteflika aurait – enfin – les mains libres pour diriger le pays pour le compte de la France en ayant ainsi la haute main, à la fois sur la politique du pays et sur ses ressources, au détriment des souffrances d’un peuple algérien qui a comme démissionné de ses fonctions et devoirs nationaux qui consistent à veiller sur sa propre souveraineté, de défendre son territoire et ses ressources contre toute forme de tutelle étrangère. Vient ici une interrogation lancinante, pour tous ceux qui ont suivi l’évolution de la guerre entre les deux clans du pouvoir : comment se fait-il que le président Bouteflika, physiquement et psychiquement invalide aurait-il pu réussir aujourd’hui, à démanteler le redoutable organe des Renseignements, alors qu’il s’y était cassé les dents, du temps où il était physiquement et psychiquement fort et entouré d’hommes forts tels que Zerhouni, Larbi Belkheir, Ali Tounsi et tant d’autres ? La réponse à cette question, compte tenu des informations succinctes, disponibles en notre possession, comporte deux volets : - Le premier volet de la réponse à cette question, tient au fait que le président Bouteflika, après avoir perdu la force de faire front lors de la première bataille contre les Services – DRS – qui a brandi la menace des grands dossiers de corruption touchant le président lui-même et son clan aurait transféré ses pouvoirs effectifs à son frère Saïd qui se serait placé sous la double protection de la France et du lobby israélien – le Mossad – en leur signant un chèque en blanc, permettant en particulier à la France d’exercer une tutelle totale, qu’elle n’a jamais eu de cesse d’exercer sur notre pays, en contrepartie de son appui au clan des Bouteflika, en leur assurant la mainmise sur le pays et en brandissant en direction du général Mohamed Médiène, la menace d’exhumer tous les dossiers criminels qui pourraient le conduire par devant un Tribunal Pénal International, s’il refusait de se soumettre inconditionnellement. - Le second volet de la réponse à cette question, tient au fait que lorsque le général Mohamed Médiène a engagé sa campagne anti-corruption contre le clan de Bouteflika, sa griserie l’a conduit à envoyer en même temps des messages en direction de la haute hiérarchie militaire, lui laissant entendre qu’elle ne sera pas épargnée par les dossiers de la grande corruption, si elle s’avisait de se mêler de ce qui ne la concernait pas… Cela s’est concrétisé entre autres, par des fuites sur des dossiers de corruption, touchant le Chef d’Etat-Major lui-même, le général Ahmed Gaïd-Salah. Malheureusement pour Toufik, le chantage a eu un effet contraire, puisque, aussitôt qu’ils ont eu vent du feu vert français donné à Saïd Bouteflika, le Chef d’Etat-Major et la majorité de la haute hiérarchie militaire se sont ralliés à lui en contrepartie du transfert contraignant et officiel par le président à l’Etat-Major, des prérogatives de Police Judiciaire et de Sécurité Militaire. Dans le même temps, Toufik a reçu des instructions on ne peut plus claires, de la part de ses alliés américains, d’avoir à se retirer de la partie. Et c’est ainsi que l’armée, après le démantèlement du DRS, est devenue une espèce d’Etat autonome, totalement affranchi de toute tutelle et de toute autre autorité susceptible de lui demander des comptes ou d’ouvrir des dossiers la concernant. Par ailleurs, malgré le fait que l’alliance de la haute hiérarchie de l’armée avec la présidence s’est faite sans intervention étrangère et sous la seule contrainte de protéger les membres de la haute hiérarchie militaire, largement impliqués dans des affaires de corruption, il n’en demeure pas moins que le résultat est le même, à savoir que cet arrangement entre opportunistes aura permis de conforter la tutelle française sur l’Algérie, par le truchement direct de la Présidence de la République, alors que cette tutelle s’exerçait auparavant, par le truchement des relais de la France dans la haute Administration, dans les Renseignements et même dans l’Armée. Cela signifie que l’Algérie est entrée d’une manière quasi officielle dans une nouvelle ère de colonisation française par consentement et intermédiation de M. Bouteflika. Quel sens donner alors aux commémorations célébrant le déclenchement de la Révolution libératrice ? Dans un mois et dix jours, In-Châ’Allah, nous aurons la réponse par le 1er Novembre lui-même, à travers l’interminable liste des martyrs et des sacrifices des hommes et des femmes libres… Ce sera à ce moment-là peut-être, que le Peuple algérien prendra toute la mesure du danger que représente pour lui, d’avoir failli à son devoir de défendre sa souveraineté et décidera alors de rejeter la tutelle française, quels qu’en soient les circonstances. Traduction par Abdelkader Dehbi.
Posted on: Mon, 23 Sep 2013 15:43:12 +0000

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