#SoeurDuDine LHISTOIRE DE SALIM LENFANT AVEUGLE RACONTE PAR - TopicsExpress



          

#SoeurDuDine LHISTOIRE DE SALIM LENFANT AVEUGLE RACONTE PAR SHEIKH KHALID : Très belle histoire, triste, lisez mes sœurs, elle est longue mais ça vaut le coup je vous assure ! Je navais pas plus de 30 ans et ma femme donnait naissance à notre premier enfant. Je me rappelle je me rappelle encore de cette nuit-là. Jétais resté dehors toute la nuit avec mes amis comme à mon habitude. Cétait une nuit rempli de discussions inutiles. Je me rappelle les avoir fait énormément rire cette nuit-là, javais un grand talent pour imiter les autres... Je pouvais changer le son de ma voix jusquà reproduire exactement la voix de la personne dont je me moquais. Personne nétait épargné par mes moqueries acerbes, pas même mes amis. Certain ont commencé à méviter juste pour être épargné par ma langue. Je me rappelle que cette nuit-là, je métais moqué dun homme aveugle que javais vu mendier au marché. Ce qui était pire, cest que javais mis mon pied devant lui de sorte quil avait trébuché et était tombé au sol. Il avait tourné la tête dans tous les sens ne sachant que dire. Jétais rentré chez moi à une heure très tardive comme dhabitude et jai trouvé ma femme qui mattendait. Elle était dans un état terrible et ma dit dune voix tremblante : « Rashid, ou étais-tu ? » « Ou veux-tu que je sois, sur Mars ? » lui ai-je répondu sarcastiquement. « Avec mes amis bien évidemment. » Elle était visiblement épuisée. Retenant ses larmes, elle dit : « Rashid, je suis très fatiguée ! Je crois que le bébé va arriver bientôt » Puis une larme roula silencieusement sur sa joue. Cest alors que jai réalisé que je négligeais ma femme. Jaurais dû prendre soin delle et ne pas rester dehors toutes ces nuits surtout depuis quelle était dans son neuvième mois. Je lai emmenée rapidement à lhôpital. Elle fut emmenée dans la salle daccouchement ou elle endura de longues heures de souffrance. Jai patiemment attendu quelle accouche mais ce fut difficile...jai attendu longuement jusquà la fatigue. Je suis donc parti chez moi et jai laissé mon numéro de téléphone pour que lhôpital puisse me joindre. Ils mont appelé pour me féliciter de la naissance de SALIM. Dès quils mont demandé daller voir la docteur qui avait suivi ma femme. - « Quelle docteur ? « Ai-je crié. « Je veux juste voir mon fils SALIM ! » - « Va dabord voir la docteur » me dirent-ils. Je parti voir le docteur et elle commence à me parler avec tristesse. Je fus choquée dapprendre que mon fils avait une malformation dans les yeux et quil était vraisemblablement aveugle. Cest alors que je me suis souvenu du mendiant aveugle que javais fait trébucher dans le marché. SoubhnAllah vous recevez ce que vous donnez. Ma femme nétait pas triste. Elle était croyante et acceptait le degré dAllah combien de fois mavait demandé de cesser de me moquer des autres. Elle nappelait pas cela de la moquerie mais de la médisance et elle avait tout à fait raison. En réalité je nai pas accordé beaucoup dattention à Salim. Je faisais comme si il nétait pas à la maison avec nous. Quand il commençait à pleurer jallais dormir dans la salle de séjour. Ma femme elle prenait si bien de lui et laimait tendrement. Quant à moi je ne laimais pas, je ne le détestais pas non plus. Ma femme fut joyeuse quand il commença à marcher à quatre pattes. Quand il eut presque deux ans il commença à marcher à quatre pattes. Quand il eut presque deux ans il essaya de marcher mais nous découvrîmes quil était également infirme. Plus je me tenais à distance de lui et plus ma femme laimait et prenait soin de lui, même après la naissance dOmar et de Khalid. Les années ont passées avec le groupe damis que je fréquentais. Jétais comme un jouet à leur disposition. En réalité je ne comprenais pas cela. Ma femme ne désespérait pas de me reformer. Elle faisait sans cesse des douas pour ma guidance. Elle ne sénervait jamais face à mon comportement sans crainte ... Mais elle devenait plutôt triste en me voyant négliger Salim tandis que je me préoccupais de ses frères. Salim grandit, je nai pas réagi lorsque ma femme ma parlé de linscription à une école pour handicapés. Je ne voyais vraiment pas défiler les années. Mes journées se ressemblaient toutes et se résumaient à travailler, dormir, manger et trainer avec les amis. Jusquau jour ... Un vendredi, je me levai à 11heures. Cétait tôt pour moi. Jétais invité à un rassemblement. Je me suis donc bien habillé et parfumé et je mapprêtais à sortir. Alors je passais, je fus surpris à la vue de Salim, il sanglotait. Cétait la première fois que je remarquais les pleurs de Salim depuis quil été bébé. - « Devais-je sortir ou rester voir ce quil avait ? Non comment pourrais-je le laisser dans cette situation ? » me suis-je dit. - « Salim pourquoi pleures tu ? » lui ai-je demandé. Quand il entendit ma voix, il arrêtait de pleurait. Il commença à toucher autour de lui. Je me demandais quel était son problème. Jai compris quil essayait de séloigner de moi ! Cétait comme sil me disait : « cest maintenant que tu décides de me prêter attention ? Ou étais tu durant ces dix dernières années ? » Je lai suivis ... Il est entré dans sa chambre, dabord il refusa de me dire pourquoi il aurait pleuré. Jai essayé dêtre gentil avec lui mais je savais ce qui nallait pas. Son frère Omar, qui avait lhabitude de lemmener à la Mosquée, était en retard. Et puisque cétait la prière du Vendredi Salim craignait de ne pas trouver une place premier rang. Il appela sa mère mais personne ne répondit. Je mis ma main sur sa bouche comme pour lui dire. « Est-ce pour cela que tu pleures. Salim ? ». Puis je dis : - « ô Salim... » Je ne sais pas ce qui ma fait dire ceci - « Salim ne sois pas triste sais-tu qui va temmener à la mosquée aujourdhui ? » - « Omar bien sur » me dit-il. « jaurais aimé savoir où il est ... » - « Non Salim » lui ai-je dit. « cest moi qui va temmener ». Salim était choqué, il ne pouvait pas sempêcher de pleurer, il pensait que je me moquais de lui. Ses larmes arrivèrent et il se me mit à pleurer. Jai essuyé ces larmes avec ma main, puis jai pris sa main. Jai voulu lemmener à la mosquée en voiture, il refusa et me dit : - « Papa la Mosquée est proche je veux marcher parce que chaque pas que je fais est compté par Allah ». Me concernant, je ne me rappelais plus la dernière fois que je suis entré dans une Mosquée et la dernière fois que jai fait une prosternation. Cétait la première fois que je ressentais la crainte et le regret ! Le regret pour tout ce que jai négligé ces longues années écoulées. La mosquée était remplie de fidèle mais jai réussis à trouver une place au premier rang pour Salim. Nous avons écouté le Sermon de la Joumouah ensemble et jai prié à côté de lui. Après la prière Salim me demanda un Quran. Jétais surpris ! Comment pourrait-il lire alors quil était aveugle ? Jallais presque ignorer sa demande mais jai décidé de lhonorer pour ne pas blesses ses sentiments. Il me demanda douvrir le Quran à la sourate al-kahf. Jai fait ce quil voulait, il me prie le Quran des mains le place devant lui et commence à lire la sourate. Y Allah il avait mémorisé toute la sourate. Javais même honte de moi-même. Jai pris un Quran. Jai senti mes membres trembler. Jai lu et lu encore. Jai demandé à Allah de me pardonner et de me guider. Cette fois cétait moi qui pleurais. Jai pleuré de tristesse et de regret pour ce que javais gâché. La seule chose que jai ressenti fût une petite main qui se posa sur mon visage et essuya mes larmes. Cétait Salim qui essuyait mes larmes ! Nous sommes rentrées à la maison. Ma femme était extrêmement inquiète pour Salim mais son inquiétude se transforma en larme de joie lorsquelle apprit que javais prié la Joumouah avec Salim. A partir de ce jour je nai plus manqué la prière en congrégation à la mosquée. Jai cessé mes mauvaises fréquentations et je me suis fait de nouveaux amis droits, rencontré à la mosquée. Jai gouté à la douceur de la foi avec eux. Jai appris des choses deux qui mont détourné des distractions de ce monde. Je nai jamais manqué les réunions pour les rappels, ni les prières du Witr, je récitais le Quran en entier plusieurs fois en un mois. Et jétais pourtant la même par ce qui lavait abandonné durant des années. Et jhumectai ma langue avec le rappel dAllah pour quil me pardonne ma médisance et mes moqueries sur les gens. Je me sentais plus proche de ma famille, la crainte et la piété qui existaient auparavant dans les yeux de ma femme avaient disparu. Maintenant le sourire ne quittait plus le visage de mon fils Salim. Quiconque le voyait avait limpression quil possédait le monde et tout ce quil contenait. Jai loué Allah et jai remercié beaucoup ses bénédictions. Un jour mes amis pieux ont décidé dentreprendre un voyage pour la Dawah. Jai hésité à les accompagner, jai fait la prière de consultation et jai aussi demandé son avis à ma femme. Je pensais quelle allait refuser mais ce fut lopposé ! Elle était très contente et ma même encouragé. Je suis parti voir Salim et lui ai dit que jallais voyager. Il ma serré dans ses petits bras et sil avait pu maurait embrassé sur la tête. Après cela, jai placé ma confiance en Allah et jai entrepris le voyage et al hamdolilah, tout sest passa bien. Jétais loin du foyer, pendant 3 mois et demi. Pendant cette période chaque fois que je le pouvais jappelais ma femme et je parlais à mes enfants. Vous me manquez tous et, ô combien tu me manque Salim ! Je voulais entendre sa voix il était le seul et ne mavait pas parlé depuis que jétais parti. Il était à lécole ou à la mosquée à chaque fois que je les appelais. Quand jappelais ma femme je lui demandais toujours dembrasser Salim pour moi et de lui passer mon Salam, elle riait toujours joyeusement sauf la dernière fois que je lai appelée. Je nai pas entendu son rire habituel. Sa voix avait changé, je lui ai dit : - « passe mon Salam à Salim ». - Elle me répondit : « inch Allah . » Finalement, je suis rentré, jai frappé à la porte. Jespérais que Salim mouvre la porte mais je fus surpris de trouver mon fils Khalid qui navait pas plus de 4 ans. Je lai porté dans mes bras alors quil criait : « Papa ! Papa ! ». Je ne savais pas pourquoi mon cœur était serré lorsque je suis rentré à la maison jai cherché refuge auprès dAllah contre Satan le maudit. Je me suis approché de ma femme quelque chose avait changé en elle. Je lai regardée et jai remarqué que son regard était plein de tristesses passées. Cette tristesse était de retour. - « Quy a-t-il ? » - « Rien » me répondit elle. Soudain, je me suis rappelé de Salim. - « Ou est Salim ? » ai-je demandé. Elle baissa la tête, elle ne répondit pas. A ce moment jai seulement entendu la voix de mon fils Khalid avec une parole qui continue de résonner dans mes oreilles jusquà ce jour. Il dit : - « Papa, Salim est parti au paradis, avec Allah ». Ma femme ne pouvait pas supporter cela. Elle fondit en larmes et quitta la pièce. Plus tard, jai appris que Salim avait eu une fièvre de 2 semaines avant que je revienne. Ma femme lavait donc emmené à lhôpital. La fièvre sétait aggravé et ne lavait pas relâché jusquau que son âme quitte son corps. Jai compris que ce qui sétait passé était une route tracée et une épreuve venant dAllah. Jai compris que ce qui sétait passé était une route et une épreuve venant dAllah, le Glorifié et lExalté. Je continue de sentir sa main essuyer mes larmes. Et ses bras mes serrer. Comme je suis devenu triste pour Salim, le petit aveugle handicapé, il nétait pas aveugle ! Cest moi qui étais aveugle ! Lorsque javais pour compagnie des gens peu fréquentable. Et Salim nétait pas boiteux car il se tenait sur le droit chemin ! Je me souviens toujours de ce quil avait pour habitude de dire : « En vérité Allah est détenteur dune Grace immense ». Salim celui dont je fuyais lamour auparavant maintenant je découvrais que je laimais même plus que ses frères ... Jai pleuré beaucoup et je suis triste encore aujourdhui ! Comment ne pourrais-je pas être triste ? Alors que ses mains ont été la cause de ma guidance ! ô Allah accepte Salim dans ta Miséricorde !
Posted on: Wed, 04 Dec 2013 12:36:06 +0000

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