Sy frotte, sy pique Gouvernement promeneur !Ils ont délaissé - TopicsExpress



          

Sy frotte, sy pique Gouvernement promeneur !Ils ont délaissé leurs bureaux pour prendre d’assaut les localités du Bénin sur l’ensemble du territoire. Ils sont en mission pour la République. Leur Chef en a décidé ainsi lors des sessions du Conseil des ministres des 16 et 17 novembre dernier. A les entendre, ils ont reçu pour mission d’aller fait comprendre aux populations à la base notamment les ouvriers exerçant dans les usines d’égrenage de coton, la nouvelle décision du gouvernement de leur Chef portant suspension de la Convention de création de la Société pour le développement du coton (Sodéco S.a) et précision de son actionnariat. Puis, de sensibiliser le grand public sur la campagne d’égrenage. Soit !C’est donc pour cette mission pour le moins saugrenue, vu le caractère unilatéral de la décision, que le Chef fermier a envoyé ses « chiens de chasse » pour la battue à courre. Mais cette chasse nécessitait-elle autant de déploiement ministériel sur le terrain? Le gouvernement ne compte qu’une ministre de l’Agriculture, du moins ce qu’il convient d’appeler tel, chargé du secteur concerné par l’affaire Sodéco Sa. Et au lieu de s’en tenir à cette ministre-là, c’est une horde ministérielle que l’on déverse sur le territoire national, tels des saltimbanques pour, soi-disant, une campagne de sensibilisation. Ainsi, conformément à leur habitude et au mode de gestion et de gouvernance de leur Chef, la promenade gouvernementale a repris de plus belle sous un parfum de régionalisme ou, comme le dirait le professeur Léon Bio Bigou, de sectarisme.Les maigres ressources financières de l’Etat sont donc mises à rude à épreuve dans cet exercice non productif aux relents de gangstérisme d’Etat. Le Bénin a en effet décidé unilatéralement et en violation de toutes les règles de l’Ohada régissant les relations commerciales entre deux associés de rompre la Convention de création de la Sodéco S.a. Comment se fait-il que l’on s’exerce au sommet de l’Etat à faire la culture de la gabegie et de la distraction de nos ressources financières déjà très limitées? On crée une situation dommageable aux caisses nationales en suspendant une Convention librement consentie à un opérateur économique privé puis, on décide en plus de distraire d’autres fonds publics en finançant une tournée de promenade mal pensée et inutile à coup de frais de mission distribués à tout de bras aux sinistres pardon…aux ministres et à leurs collaborateurs pour aller griller des arachides et se la couler douce dans les localités cotonnières du Bénin. Mais pour quels résultats ? Seuls les promeneurs et celui qui les a envoyés en balade pourront nous dire avec précision les fruits issus de ces pérégrinations qui n’en valaient pas la peine. En clair, ils font du ramdam pour rien !Mais cela ne devrait pas étonner quand on sait que depuis l’avènement du pouvoir en place, c’est ainsi que les membres des gouvernements successifs avec leur Chef suprême fonctionnent face aux différentes actualités sociales, politiques ou économiques. Toujours des balades de santé dans le Bénin profond pour, dit-on, sensibiliser. Et les ministres s’en donnent à cœur joie d’autant qu’à Cotonou, ils sont martyrisés et traités moins qu’un rien. Tellement leur Chef les malmène dans tous les sens que lorsqu’ils entendent qu’il y a une tournée nationale à effectuer, ils se dépêchent d’y aller. Car, c’est l’occasion pour eux de déstresser et vider un peu la tête des humiliations qu’on leur fait subir à longueur de journée dans leurs divers départements ministériels d’où le Chef leur fait appel presque tous les jours pour des Conseils des ministres à ne plus en finir. Comment faire des kyrielles de session de Conseils de ministres et ne pas se fourvoyer dès fois sous le coup de la grande fatigue que cela engendre? C’est donc logique que le Chef lui-même trouve des créneaux pour ses ministres pour aller se dégourdir un peu les jambes dans les promenades départementales. Ainsi, les amuseurs de galerie parmi eux pourront se mettre en spectacle sur les tas de coton avec toutes les simagrées possibles pour se faire admirer par le Chef qui ne manque pas lui aussi d’en faire lors de ses virées de shérif.Et pourtant, avant eux, on a vu d’autres équipes gouvernementales se succéder à la tête du Bénin sans être témoin de toutes ces déperditions qui ne produisent que des conséquences fâcheuses pour les caisses nationales. Car, l’acte de suspension de la Convention de création de la Sodéco Sa ne manquera pas de rattraper ceux qui ont pris cette décision à la limite inintelligente et non productive. C’est à un lendemain polémique que nous amènera à coup sûr cette décision qui n’avait autre but que de parachever l’œuvre de déstabilisation des différentes entreprises bâties par un homme d’affaire dont on a pourtant bénéficié des largesses il y a seulement quelques mois. Puis, subitement pris d’un sentiment de haine, on décida de le ruiner. La ruine, c’est une roue qui tourne. Chacun aura son tour. Ils auront chacun leurs tours en son temps. Cela est inévitable. A demain, par la grâce de Dieu.Je reste Apol  Démarrage de l’étude de la loi des finances 2014 Un blocage évité du budget 2014 au Parlement A la suite de la présentation sectorielle du budget des ministères, les membres de la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale ont accueilli ce lundi 25 novembre 2013, le ministre des Finances Jonas Gbian dans le cadre de l’étude de la loi de finances, exercice 2014. Peu s’en fallait au cours des travaux, cette étude aurait été bloquée à la suite de la question préjudicielle de l’Honorable Houndété à propos du décret qui a visé l’ancienne loi organique de 1986 relative aux lois de finances.Dans les dénonciations, le décret qui a visé l’ancienne loi organique de 1986 relative aux lois de Finances ne saurait être utilisé pour la loi organique 2014. Selon Eric Houndété, cette loi abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment la loi organique n°86-021 du 26 septembre 1986 relative aux lois de finances. Donc, ne saurait être utilisé pour la loi de finances de 2014. Mais la position défendue par le ministre des finances Jonas Gbian n’a pas changé. Il soutient que cette loi a été promulguée par le président de la République le 27 septembre 2013. Cette question préjudicielle du député Houndété selon les indiscrétions, va être mise en veilleuse sur la demande du président Nago présent à cette séance. Le président du Parlement souhaite que l’étude de la loi des finances évolue normalement le temps de revenir sur ce détail pour éviter tout blocage. A cette occasion, les membres de la Commission ont déploré le fait que les ministres n’ont jusque-là pas répondu aux questions à eux posées lors de leur passage pour défendre leur budget conformément à la pratique parlementaire qui leur donne 48 heures. La Commission en dépit de tout, a permis au ministre des finances Jonas Gbian de présenter les mesures fiscales prévues au titre du budget de l’Etat, exercice 2014. Selon certaines sources, les députés ont déploré l’inexistence de mesures fiscales nouvelles, si ce n’est les anciennes mesures fiscales qui sont remodelées dans la globalité. Toutefois, il importe de noter une mesure nouvelle qui fait état de ce que chaque Béninois va payer 4000 FCfa pour la télévision nationale Ortb. Les députés disent ne pas comprendre qu’avant, ces taxes soient prélevées sur des habitations et subitement, envoyées au titre de 2014 aux sociétés et aux personnes physiques. Ils disent également ne pas comprendre qu’en dehors des milliards prévus dans le budget pour l’Ortb, pourquoi vouloir encore prélever 4000 FCfa chez des Béninois qui souffrent déjà. Rien n’a été dit sur les mesures fiscales qui accompagnent la politique globale du pays. Il faut aussi noter qu’au cours des travaux, un dialogue de sourds a eu lieu sur les produits destinés à l’importation assujettis à la Tva lors de la présentation du ministre. Pour les députés, cette taxe compliquera davantage l’existence aux importateurs lors des formalités. Ils proposent de monter le prix à la douane et dabandonner la Tva. Les travaux continuent ce mardi 26 novembre 2013. Thobias Gnansounou Rufino(Br Ouémé/Plateau)   Après la rectification d’une erreur dans la décision Dcc 13-124 La Cour constitutionnelle se discréditeEn réponse à la saisine du juriste Serge Prince Agbodjan, les 7 Sages de la Cour ont reconnu avoir commis une erreur matérielle dans la décision Dcc 13-124 du 12 septembre 2013. Une situation plutôt inhabituelle qui pourrait jeter de suspicion sur les décisions de la Haute juridiction.La Cour constitutionnelle serait-elle en train de confirmer les critiques qu’une partie de l’opinion publique nationale émet contre elle? S’il est difficile de répondre par l’affirmative, la décision Dcc 13-149 du 08 octobre 2013 de la Haute juridiction apporte de l’eau au moulin de certains observateurs. Dans cette décision, les 7 Sages ont rectifié une erreur matérielle qui s’est glissée dans une précédente décision. En effet, dans le dernier considérant de l’arrêt Dcc 13-124 du 12 septembre 2013 relative à l’avis motivé de la Cour suprême sur le projet de loi portant révision de la Constitution, la Cour constitutionnelle a reconnu avoir évoqué la décision Dcc 11-069 du 20 octobre 2011 au lieu de la décision Dcc 11-067du 20 octobre 2011. Les Sages ont certes rappelé que la rectification n’est pas contraire à la Constitution et ne met pas non plus en cause l’autorité de chose jugée par la Cour. Seulement cette situation les met en difficulté au sein de l’opinion publique nationale. Car pour une décision portant sur un sujet aussi sensible, aucune faille n’est tolérable. S’il est vrai que la Haute juridiction est composée d’hommes et que l’œuvre humaine est toujours perfectible, la mission des 7 Sages est bien importante pour que son exécution connaisse ces manquements. S’il y a eu erreur, tous les Sages se sont donc théoriquement trompés. Et elle remet en cause le professionnalisme et la rigueur dont doivent être revêtis les actes de la Haute juridiction. En effet, ces ratés si minimes, soient-ils, ne rassurent pas les populations qui pourraient comprendre à tort ou à raison que la Haute juridiction pourrait mal apprécier les requêtes qui lui sont soumises.Les décisions de la Cour constitutionnelle sont inattaquables selon la Constitution. Mais elles ne doivent souffrir d’aucune ambigüité pouvant les entacher. La Cour constitutionnelle a un rôle déterminant à jouer dans la garantie des droits fondamentaux de la personne humaine et la constitutionnalité des lois en général avant leur promulgation. Si ces genres d’erreur se multipliaient donc, les Sages pourraient perdre un peu de leur crédibilité. Leurs prochaines décisions sont très attendues surtout celles qui pourraient porter sur la révision de la Constitution, un sujet éminemment sensible. Il faudra bien que la Cour conforte l’importance accordée à ses arrêts jusque-là. Fidèle Nanga Commune de Sèmè-Podji De vives protestations contre le nouveau découpage de Kétonou Les populations de Kétonou dans l’arrondissement d’Aholouyèmè, Commune de Sèmè-Podji ont manifesté hier lundi 25 novembre 2013 contre la mutation de la localité de Dénou en village au détriment de Kétonou-Tchinsa par le Parlement. Après avoir dénoncé le silence du président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, sur la question, elles ont invité les députés à prendre leurs responsabilités.Notables, sages, jeunes et femmes sont sortis de leur silence hier pour protester contre les nouvelles unités administratives votées par les députés dans la Commune de Sèmè-Podji, en général, et dans l’arrondissement d’Aholouyèmè, en particulier. Brandissant une lettre en date du 20 février 2013 protestant contre le nouveau découpage du village de Kétonou, ils ont dénoncé le silence du président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, dans la résolution de ce problème. En effet, le chef-village de Kétonou, Michel Akélé a fait savoir que sa localité a été scindée en deux villages à savoir : Kétonou et Kétonou-Tchinsa. « Aucune discussion n’a été menée par rapport à Dénou qui est un hameau de Kétonou-Tchinsa… », a-t-il déclaré pour décrier la substitution du village de Kétonou-Tchinsa par Dénou sur la carte administrative de l’arrondissement d’Aholouyèmè. Pour lui, cet état de choses est une pure méconnaissance des réalités de terrain par certains hommes politiques. « C’est avec une grande surprise, beaucoup d’amertume et de regret que les populations de l’arrondissement d’Aholouyèmè ont constaté que l’Assemblée nationale a érigé Dénou ayant 150 habitants en village au détriment de Kétonou-Tchinsa qui a plus de 3000 habitants… », a-t-il indiqué. Ce faisant, les populations perçoivent, à travers ce vote, la manipulation de certains acteurs politiques. En dehors de la situation dans cet arrondissement, il a été noté d’autres erreurs dans le nouveau découpage de la Commune de Sèmè-Podji. Pour calmer l’indignation et la révolte des populations, le président de l’Assemblée nationale est invité à initier une loi corrective pour réparer l’ « injustice » faite au village de Kétonou.Réaction de l’Honorable HonfoContacté, le député Charlemagne Honfo, membre de la commission parlementaire de délimitation des unités administratives à Sèmè-Podji, a apporté des clarifications. Exprimant son amertume sur le sujet, il a déclaré que ce débat n’est plus d’actualité. Les choses ont évolué sur le terrain, a-t-il dit. « Il n’y a plus rien là. Ce problème est déjà réglé depuis avec les populations de Kétonou suite à une tournée parlementaire dans la localité… », a-t-il expliqué. A en croire ses propos, c’était par erreur que Kétonou-Tchinsa a été transformé en village par les députés. A cet effet, il a indiqué que ce village figure sur la liste des unités administratives illégales adoptées par la suite par l’Assemblée nationale. Pourquoi ? Charlemagne Honfo a expliqué que selon les critères de création de village, il faut avoir une distance de trois kilomètres d’une localité à une localité et disposer de 1000 habitants au moins. Parlant du cas de l’arrondissement d’Aholouyèmè, il a souligné que Tchinsa est un quartier de Kétonou. « Qui est à Tchinsa est déjà à Kétonou. Tchinsa est un quartier de Kétonou. La preuve est que le roi de Kétonou est de Tchinsa… », a-t-il déclaré. Pour lui, c’est un faux problème de parler de Tchinsa dans Kétonou qui est un village à part entière. Par rapport à Dénou, le député a souligné que les critères sont respectés. « Dénou est à plus de trois kilomètres de Kétonou et compte plus de 1000 habitants. Dénou a un bureau de vote de plus de 500 électeurs selon la loi… », a-t-il clarifié. Pour finir l’Honorable Charlemagne Honfo, a invité les uns et les autres à l’esprit de discernement. Jules Yaovi Maoussi Page 10 La Chronique de Winner Sénèque au secours !L’actualité internationale est en panne. Pas tout à fait. Puisque l’actualité ne dort jamais. La vérité, c’est que celle qui peut alimenter votre précieuse attention, a disparu des téléscripteurs ces dernières 24 heures. Tant mieux. Pour être tout à fait franc, la Centrafrique, le Mali, la République démocratique du Congo…, Etats sarcophages, arboricoles, maigrelots n’ont pas disparu des radars des médias. Mais on est désormais blasé. Nous refusons d’alimenter la sinistrose et la psychopathologie avec un hit-parade quotidien des nouvelles sinistres. Je voudrais plus exactement solliciter une pause de 24 heures. Merci.L’alternative qui s’offre à moi pour cette chronique est de traiter de l’éruption violente de la rue en Ukraine et en Thaïlande. Seulement ce sujet n’intéresserait pas grand monde sous nos cieux tropicaux écrasés par le soleil. Beaucoup auront du mal à situer ces pays sur une carte.L’Ukraine est pris en sandwich depuis une décennie entre l’Occident soucieuse d’étendre son influence jusqu’à l’Oural et le grand frère russe, décidé surtout depuis le retour de Vladimir Poutine, à sauver ou à récupérer son arrière cour. L’Ukraine, jadis le grenier à blé de l’Urss, dont elle fut partie intégrante, avait subrepticement tourné le dos à l’est. Le pays est divisé entre pro-russes et pro-occidentaux. La classe politique en fonction des enjeux politiciens, se positionne confusément. Russes et Occidentaux se livrent, en coulisse, une guerre à mort.Environ 2.500 personnes manifestaient lundi soir à Kiev, sur la place de lIndépendance, haut lieu de la « Révolution orange », et sur la place de lEurope, près du siège du gouvernement. Au lendemain dun rassemblement qui a réuni des dizaines de milliers de personnes agitant des drapeaux de l’Union européenne. C’était la plus grande manifestation en Ukraine depuis la « Révolution orange » pro-occidentale de 2004. Le casus belli cette fois, c’est la décision du gouvernement ukrainien la semaine dernière, de renoncer à la signature d’un accord historique de libre échange entre lancienne république soviétique et lUe. Lopposition a aussitôt accusé le gouvernement davoir cédé à la pression de Moscou. La Russie, destination du quart des exportations ukrainiennes, presse lUkraine dadhérer à lUnion douanière créée par Moscou avec dautres ex-républiques soviétiques.En Thaïlande, lopposition politique a fait marcher des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Bangkok ce dimanche 24 novembre et a ordonné l’occupation des ministères ce lundi, pour appeler au départ du gouvernement dirigé par Yingluck Shinawatra. Les manifestants ont un seul mot d’ordre, le rejet de ce quils appellent le « régime Thaksin ». Thaksin Shinawatra, le frère de Yingluck, avait été Premier ministre jusquen 2006. Condamné pour abus de pouvoir en 2008, il vit depuis en exil. Mais sa sœur est accusée de travailler pour lui, pour son retour. Depuis plusieurs années, le pays se divise entre « chemises jaune » et « chemises rouge », entre « royalistes et « pro-Thaksin » qui s’affrontent à intervalles réguliers. Voilà pour l’actualité. Mais j’ai mieux pour vous.Je voudrais vous parler d’un auteur dont je suis tombé amoureux. Chaque fois que nos idéologies semblent incapables de donner du sens à la vie des hommes et des Etats, bien des gens se retournent vers les grands auteurs des temps anciens : que disent-ils du pouvoir ? De la puissance ? De la richesse ? De l’exploitation ? De la guerre ? De la démesure ? Parmi ces penseurs, il en est un qui en toute période de crise, fascine plus que les autres, parce qu’il rassemble dans une langue simple, le meilleur de ce que les Anciens, grecs et romains, d’Epicure à Epictète, ont dit avant lui du sens de la vie, Sénèque.Cet intellectuel devenu homme politique, contemporain de cinq Césars, amant de la sœur de Caligula, questeur en 35, maître de Rome, le temps d’un quinquennat, de 54 à 59, acculé au suicide en 65, nous a laissé, notamment, des lettres magnifiques adressées à un haut fonctionnaire affecté en Sicile, Lucilius. Il y donne des réponses d’une incroyable modernité sur l’absurdité de la puissance, la valeur du temps qui passe. Ce week-end nous l’avons relu.Sur la cohérence nécessaire entre la morale et la loi, Sénèque écrivait : « Vis avec les hommes comme si les dieux te voyaient, parle avec les dieux comme si les hommes t’entendaient ». Sur l’importance de vivre pleinement chaque instant : « Chaque jour nous mourons : chaque jour, en effet, nous est ôtée une part de vie et, alors même que notre âge s’accroît, la vie décroît… Comme ce n’est pas la dernière goutte qui vide une clepsydre, mais tout ce qui s’est écoulé auparavant, de même l’heure ultime à laquelle nous cessons d’être ne nous tue pas à elle seule : si c’est alors que nous parvenons à elle, nous avons mis longtemps à y parvenir ». Qui dit mieux ? Winner Abbecy Burkina Faso Blaise Compaoré, la tentation du 3e mandat Le président du Burkina Faso na peut-être pas encore formellement pris sa décision. Mais pour Blaise Compaoré, lenvie de rempiler pour un troisième mandat est grande. Avec le double risque de créer une situation de tensions sociales et politiques et décorner son image.Novembre 2015, cela peut paraître loin, et deux ans en politique, très long. Mais pour un pays qui, de laveu même de ses plus hauts dirigeants, ne sait pas faire dans la transition démocratique, pour la simple raison quil na jamais eu loccasion den vivre une, cest une autre histoire. Surtout quand le président sortant, qui en sera alors à sa vingt-neuvième année de règne sans réel partage et qui sest construit au fil des ans une image dhomme providentiel, na toujours pas levé le voile sur ses propres intentions. Ira, ira pas ? Deux ans avant la fin de son mandat - théoriquement le dernier -, Blaise Compaoré reste fidèle à sa réputation : il cultive le flou. Cest mon choix qui va être déterminant. Je sais où sont les limites de mes forces et de mon intelligence, se contentait-il de dire le 22 septembre sur La Voix de lAmérique. Ses partisans, eux, rappellent que 62 ans cest encore jeune pour un chef dÉtat. À Ouagadougou, chacun a sa petite idée. Un diplomate étranger de premier plan : Il semble quil ne se représentera pas. Ablassé Ouedraogo, son ancien ministre des Affaires étrangères aujourdhui passé à lopposition : Il nira pas. Un ami de Compaoré, qui fut son conseiller pendant près de vingt ans et jusquà il y a peu : Je crois quil na aucune intention de prolonger et quil laissera sa place. Le vote en juin 2012 par lAssemblée nationale dune loi damnistie pour les anciens chefs dÉtat du Burkina est souvent avancé comme la preuve que Compaoré est prêt à passer la main. Dautres personnalités haut placées dans la sous-région disent le contraire. Il semble surtout quil na toujours pas pris sa décision et quil tranchera en fonction de lévolution de la situation. À vrai dire, il a beau répéter à chacune de ses (rares) sorties publiques quil ny pense pas, Compaoré ne trompe personne. Les pressions sont trop nombreuses et trop contradictoires pour quil les évacue dun simple revers de main. Dun côté, il y a son entourage, à commencer par son frère François. Il y a son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (Cdp), qui réclame depuis plusieurs années la modification de larticle 37 de la Constitution, lequel stipule que le président du Faso nest rééligible quune fois. Il y a tout ce que le monde des affaires compte de puissants. Et il y a larmée. On a tendance à loublier, mais Compaoré et de nombreux dirigeants de lactuel régime en sont issus, et celle-ci - faut-il le rappeler -, na jamais quitté la scène politique depuis sa prise du pouvoir en 1966. Elle est ce que le chercheur Augustin Loada appelle la matrice du pouvoir, mais aussi une épée de Damoclès qui pèse sur les civils. Jeuneafrique  Rabiou Garba au sujet de la fixation des prix des marchandises« Ce sont les textes de l’Uemoa qui doivent être appliqués » Les propos tenus par le président de la Fédération nationale des transporteurs Nouvelle génération du Bénin, (Fetrans-Ngb), Ibrahim Abdoulaye ne sont pas du goût du représentant au Bénin des transporteurs et importateurs nigériens, Rabiou Garba (photo). Sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ de Golfe Tv/Fm du dimanche 17 novembre 2013, il a soutenu que le Président de la Fetrans-Ngb ne se soucie pas du développement du secteur des transports. Il a aussi fait remarquer que ce dernier n’a pour souci que de s’enrichir sur le dos des acteurs portuaires. « Le Président de la Fetrans-Ngb, Ibrahim Abdoulaye veut décider à la place des autorités publiques. Ce n’est pas le développement qui le préoccupe » a-t-il clamé. Par rapport à la fixation des prix des marchandises, il a confié que le président Abdoulaye n’est nullement la personne indiquée pour fixer les prix des marchandises en transit. A ce propos, il a précisé que ce sont les textes de l’Uemoa portant gestion des surcharges et fixation des prix des marchandises qui doivent êtres appliqués. « On ne doit pas acculer les opérateurs économiques nigériens, car ils ont plusieurs portes de sortie. Si nous leur pourrissons la vie, ils iront ailleurs. Il faut que nous trouvions un terrain d’entente par rapport à la fixation des prix des marchandises » a-t-il suggéré. Concernant les surcharges, il a expliqué qu’ils sont déterminés en fonction du poids de tonnage du camion et celui des marchandises. Lorsque le transporteur dépasse par exemple le poids de tonnage fixé par l’Uemoa, c’est en ce moment qu’il est invité à payer la différence a-t-il notifié. « Au Ghana et au Togo, les chauffeurs vont au-delà de 40 t. Ils transportent même jusqu’à 42 t. Ici au Bénin, il nous dit qu’on ne doit pas dépasser 25 t. » a informé l’invité. Financement des opérations de correction de fichier électoral Complot contre le Cos-Lépi Le gouvernement vient une fois encore de s’illustrer dans l’art de la manipulation. Morceau choisi: un virement de 2,7 milliards F Cfa au Cos-Lépi. C’est du pipo. Il s’agit plutôt d’une autorisation du gouvernement pour passer les commandes liées aux opérations technologiques et des travaux de l’imprimerie dont le coût bien cerné est de 2,7 milliards F Cfa. Le bout du tunnel est encore loin. Très loin. A la date d’aujourd’hui, le gouvernement n’a viré que 500 millions FCfa dans le compte du Cos-Lépi. Cela s’ajoute aux 611 millions Fcfa qu’il avait décaissés à la structure pour son fonctionnement depuis six mois. Pas plus. Le reste, c’est de la manipulation. Et c’est de cela qu’il s‘agit lorsque le Conseil des ministres annonce avoir accordé au Cos-Lépi, la somme de 2 783 083 148 F Cfa. Cette somme annoncée en Conseil des ministres représente le coût des travaux confiés aux opérateurs technologiques et aux imprimeurs retenus dans le cadre de l’actualisation et de la correction de la Lépi. Le gouvernement a donc donné son accord pour décaisser ce montant. La décision du Conseil des ministres n’est qu’une autorisation sans laquelle le Cos-Lépi continuerait de végéter dans l’immobilisme. Il faut donc souligner que c’est une décision qui permet à l’équipe de Saca Lafia, président du Cos-Lépi d’avancer. Les sociétés retenues attendent toujours une avance de démarrage pour se mettre au travail. Ce que le gouvernement n’a pas encore décaissé. Elle est estimée à 834.924 945 F Cfa. C’est seulement 500 millions F Cfa qui ont été décaissés le 19 novembre 2013. Selon nos informations, le gouvernement a pris l’engagement de verser environ 2 milliards cette semaine. Quand on sait que les promesses non tenues constituent le premier péché de Yayi Boni, personne ne peut parier que cette somme promise sera accordée. On se souvient tous que le 14 octobre de l’année en cours, le chef de l’Etat a, au cours d’une rencontre au Palais de la Marina avec les membres du Cos-Lépi, les présidents des institutions de la République, annoncé que la somme de 3,5 milliards F Cfa a été mandatée et qu’elle est disponible depuis début septembre. Selon l’échéancier établi, la totalité de ce montant devrait être disponible. Mais le Cos-Lépi n’a rien obtenu. Plus d’un mois après avoir fait cette promesse, la question qui se pose est la suivante : pourquoi le chef de l’Etat n’a pas respecté sa parole ? Le gouvernement fait semblant De plus en plus, une question revient sur les lèvres : Yayi Boni veut-il réellement corriger la Lépi ? Les faits donnent raison à ceux qui soutiennent que le gouvernement de Yayi Boni ne veut réellement pas actualiser encore moins corriger la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Placé devant ses responsabilités, Yayi Boni a initié une rencontre pour tenter de dégager la balle dans le camp du Cos-Lépi. C’était le 14 octobre dernier. L’occasion pour lui d’afficher un semblant de bonne foi. Fidèle à ses habitudes, il a encore promis en annonçant la disponibilité d’une ligne budgétaire de 10 milliards F Cfa à mettre à la disposition du Cos-Lépi. Depuis ce jour, on a tout simplement constaté qu’il n’y a pas eu d’avancée significative dans le processus. A quel niveau se trouve donc le blocage? Il faut rappeler qu’au cours de cette rencontre du 14 octobre, le chef de l’Etat a marqué son étonnement de voir que les choses n’ont pas bougé au Cos-Lépi. Un point d’exécution des opérations lui ayant été présenté, il s’est rendu compte qu’il reste encore à faire. Il a mis les députés qui ont mandaté le Cos-Lépi devant leurs responsabilités. Une manière indirecte d’accuser l’Assemblée nationale d’être à l’origine du retard qui s’observe. Inspiré par les propos du chef de l’Etat, le président de l’institution parlementaire Mathurin Nago a tenu devant les députés un discours qui jugeait clairement l’organe chargé de superviser et d’actualiser la Lépi responsable du retard. Aussitôt, il a suscité des réactions de désapprobation à l’hémicycle. Comment comprendre qu’il ne jette pas le tort sur le gouvernement qui bloque le processus et pointe un doigt accusateur sur les députés. La rencontre du 14 octobre devrait permettre d’aller plus vite. Mais Yayi Boni et son équipe n’ont pas aidé à ce que les choses aillent vite. L’attitude du régime frise la mauvaise foi. Il n’est pas en mesure de donner le peu d’argent qu’il faut. Toujours pas d’adoption du budget Le budget du Cos-Lépi n’est pas encore adopté. La faute est au gouvernement. D’un montant de plus de 17 milliards F Cfa, ce budget a été revu à la baisse. Il est arrêté à 9,8 milliards F Cfa, soit 7 milliards F Cfa d’économie. Le gouvernement n’est pas prêt à donner cette somme. Et pourtant, le chef de l’Etat a indiqué qu’environ 10 milliards F Cfa sont prévus au budget de l’Etat exercice 2013 pour financer les opérations. Contradiction ou mensonge ? La Direction du budget a quant à elle annoncé avoir une enveloppe de 5,5 milliards pour le Cos-Lépi. Elle a contredit le président de la République. Et puis, après plusieurs séances d’échanges avec les membres du Cos-Lépi, la Direction du budget a reconsidéré sa position. Elle compte accorder 8,5 milliards F Cfa à la correction de la Lépi. On est encore en deçà du montant annoncé par Yayi Boni Le Cos-Lépi persiste et signe. Il n’est pas question de retrancher un seul copeck dans les 9,8 milliards. Grosse mésentente. Et ça fait trop pagaille. Pendant que le chef de l’Etat chante partout qu’il veut la Lépi corrigée pour cette année, on se rend compte qu’il est derrière les manœuvres qui visent à bloquer le processus. Fidèle Nanga Supposé partenariat public-privé Yayi vend le Bénin aux étrangers Plus rien ne reste aujourd’hui pour le Bénin et ses citoyens. Le Chef de l’Etat actuel accélère la vitesse pour tout liquider avant de partir. Yayi Boni, par le truchement de son affaire de « partenariat public-privé », est en train de céder toutes les richesses béninoises à ses « amis de l’étranger », au détriment des opérateurs économiques béninois, de la caisse de l’Etat et même des populations.Haro ! Le Bénin se vide de toutes ses potentialités. C’est vrai que le phénomène n’est pas nouveau mais avec Yayi Boni l’allure devient inquiétante. A petits coûts, tout se vend, tout se cède et se concède. Un petit récapitulatif, depuis 2006 laisse entrevoir le danger qu’on tente souvent de voiler, sous prétexte que le Bénin grimpe pas à pas vers l’émergence. On ne cessera jamais de le dire, tant que la saignée continue. Pour exemple, le port de Cotonou n’était pas conforme aux exigences internationales, a-t-on dit, mais les Béninois savent ce qu’il procurait à ses usagers comme richesses. Si hier, le transit était un super métier avec le Port de Nicéphore Soglo et de Mathieu Kérékou, aujourd’hui, ce secteur attire peu de compatriotes. Plus personne n’a envie, de nos jours, de travailler au Port autonome de Cotonou. Yayi Boni est arrivé avec sa chanson de « port de Singapour », Il en a remis les clés à Bolloré qui en détient aujourd’hui le monopole alors que les hommes d’affaires béninois y ont été chassés. Bref, l’économie maritime du Bénin est aujourd’hui sous le contrôle des étrangers. Les Béninois, quant à eux, servent d’ouvriers et d’agents d’exécution. Dans les airs, le Bénin n’a aucun droit, bien qu’il dispose d’un aéroport « moderne » et connaît un trafic plus ou moins acceptable. En clair, l’Etat béninois ne tire aucun profit économique dans les eaux et les airs. Sur la terre ferme, il n’y a que l’agriculture et les transports qui sont profitables. Mais là encore, Yayi Boni a tout vendu. Pour le transport, les travaux de construction des routes sont confiés pour la plupart aux Chinois. Aucune entreprise béninoise ne peut se dire fière d’avoir gagné un marché de construction ou de bitumage de routes sous Yayi Boni avec un intérêt satisfaisant. Celles qui ont gagné au départ, ont été sucrées sur les grands chantiers bénéfiques. Le chemin de fer n’a jamais fonctionné sous le régime actuel et le seul moyen de le relever est encore sa vente aux étrangers (Bolloré). L’agriculture marche bien mais les populations n’en profitent pas. Puisqu’aujourd’hui, il n’y a aucune politique pour l’exploitation du coton produit au Bénin par les Béninois. L’exploitation (bientôt) des ressources minières ne sera confiée à aucune expertise béninoise. Sous des régimes sérieux, on ne sélectionne pas une entreprise étrangère pour une prestation sans consulter les opérateurs économiques nationaux. On se rappelle encore du Nigeria qui, au moment de son retrait de la Scb, a vendu ses actions à Dangoté.Finalement, on offre les richesses maritimes, aériennes et terrestres aux étrangers alors qu’on crie tous les jours que le Bénin est essentiellement fiscal. Le Niger n’a pas de mer, mais vit bien avec ses opérateurs économiques. On nous dira que ce pays dispose de ressources minières qu’il exploite. Le Bénin ne dispose-t-il pas de mer et d’un bon climat pour une bonne agriculture ? Ce qu’il faut retenir, est que Yayi Boni est venu à la tête de ce pays pour servir l’étranger seul. Son passage n’a laissé aucun bénéfice, ni de trace positif pour le Bénin. Tout ce qu’il a fourni l’effort de faire est laissé au profit de ses supporters de l’extérieur. Il est plutôt venu fragiliser les opérateurs économiques béninois et toutes leurs activités. Plus besoin de le dire mais c’est sous lui que Talon et Rodriguez sont partis du Bénin. C’est encore sous lui que Cajaf Comon a eu tous les problèmes fiscaux et a dû réduire sa voilure. C’est toujours sous lui que Fagbohoun est « tombé » financièrement. L’homme est en mission et aujourd’hui les choses se confirment peu à peu. Félicien Fangnon
Posted on: Tue, 26 Nov 2013 05:23:39 +0000

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