"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: - TopicsExpress



          

"Une princesse dans les bras de son fils": Chapitres: 17-18 Chapitre: 17 Chou Muna avait beaucoup aimé sa mère. Il avait été ce dernier enfant qu’elle avait pu avoir, certes dans des conditions qui expliquaient la désillusion qui caractérisait sa vie. Elle avait aimé un homme qui fut son époux, cependant pour des faits de toute nature d’évolution, il dut la délaisser. Chou Muna représentait un peu la vérité de la tragédie que connut cette union. Il avait bien souvent que profondément regardé dans les yeux de sa mère, qu’alors il ne manquait pas de lire sa souffrance. Il était un enfant qui reconnaissait une mère, par conséquent, savait entendre toute chose qu’elle lui confiait, pour bien simple que lui avouer une assez grande souffrance qui l’accablait. Chou Muna, que déjà dès sa tendre enfance, était associé à partager les supplices qui furent du quotidien d’une mère. Il le vivait, qu’à la limite semblait l’incarner. Il n’en prit pas très tôt conscience, cependant, on l’avait forgé, forcé parfois à se conformer à cette situation. Son existence fut d’aussi étrange que celle destinée et déterminée à tout exploit de nature à pouvoir améliorer la condition d’une mère qui aspirait à connaître un bref instant de bonheur. Elle voulait se savoir pour si moindre qu’une femme ayant assuré une maternité, qu’autant s’était fortement engagée à procurer une éducation, au moins à l’un de ses enfants, sinon le dernier qu’elle put avoir. Plus d’une fois, Chou Muna, que pour ces premiers jours pendant lesquels un humain se nourrit par le fait de l’interrogation, que de si bel âge encore, avait vu sa mère pleurer, se lamentant pour toute question relative à sa vie, à celle de son fils, aux avenirs de ses enfants. Chou Muna était encore enfant, et ne pouvait pas lui apporter la moindre aide. S’il put encore faire toute moindre chose, elle fut celle d’écouter sa mère, de veiller à lui obéir, pour toute occasion pendant laquelle il dut lui apporter cette satisfaction. Sa mère avait, que de fort courage, embrassé la voie la plus noble, afin de lui assurer une éducation, qu’autre moindre nature d’épanouissement. Pour toute possibilité la conduisant à gagner de l’argent, afin de lui apporter le moindre minimum, sa mère s’était qu’aussi profondément qu’entièrement éreintée. Elle avait asséché son corps pour toute quantité de sueur qu’il put produire, qu’en ces longues heures de travail, l’obligeant à passer des journées entières sous le soleil, qu’autre que parvenir à vendre des denrées alimentaires. Elle était toujours allée au delà de ses efforts, au point de tarir parfois tout ce qu’elle pouvait encore offrir, tout ce qu’elle pouvait avoir pour ressources. Pour le restant de sa vie, et pour telle cause que celle de veiller au moins sauver de la misère ce dernier enfant, elle acceptera porter tel signe d’une personne distinguée par la qualité de son occupation qui ne put que davantage l’appauvrir. Pour tel enfant, il fut un peu difficile de compter ce qu’elle avait dépensé. Chou Muna était encore cet enfant qu’elle voulait sauver de la catastrophe qui avait déjà emporté les autres. Il y avait bien de maux qu’elle se permit de subir. Pour de si nombreuses péripéties, elle avait accepté affronter la souffrance. Elle souffrait, cependant restait digne. Elle s’était surtout résignée à accepter le verdict vers lequel la conduisait le fait de l’existence. Tant de situations désagréables qu’elle devait supporter. Bien d’injustices qu’elle devait tolérer. Parfois, que bien de fois, elle n’eut surtout pas de choix. Plus d’une fois elle était devenue la risée de tout le monde, cependant, elle pouvait encore se donner une protection, celle de se tuer pour si simple qu’être à la recherche de l’argent, certes, à sa manière, qu’alors, elle savait encore se nourrir, et surtout se soigner. Il y eut bien d’insultes qu’elle dut admettre. Il y avait encore tant de négligences qu’elle devait se permettre, pour telle fin de faire entendre toute autre raison qu’elle devait soutenir, laquelle lui semblait primordiale. Pendant qu’elle connut telle déchéance qui devait accompagner son existence, et cela, que pour le restant de ses jours, elle ira vers son destin avec beaucoup de dignité, et surtout d’honneur. Elle n’empruntera pas la voie de la facilité, elle n’abandonnera pas ses enfants, elle saura leur apporter assistance, qu’à sa manière, et selon ses capacités. Elle oubliera, à la limite, qu’elle fut une femme. Elle consacrera le reste de sa vie à acheter des produits vivriers, qu’ensuite pouvoir les vendre et se faire de l’argent pour les besoins de ses enfants, et particulièrement ceux de Chou Muna. Elle avait accepté toutes formes d’insultes, notamment celles qui la désignaient de femme sale, de femme pauvre, de femme malheureuse. Il y avait encore que pires affronts qu’elle dut éprouver. Pour telles conditions qui ramenaient son vécu à toute approche de l’inconfort, elle ne dut jamais partager une attitude la résignant à admettre un quelconque sens d’opprobre de nature à l’éloigner de son engagement à endurer toutes les peines et rudesses qu’exigeait cette situation. Elle n’avait jamais renoncé à son devoir de mère, qu’en conformité aux proportions justifiant ses moyens. Son existence n’avait que parfois été semblable à celle d’une personne retenue aux injonctions que dicte une vie d’errance. Seulement, pour tant de peines, jamais elle n’avait laissé échapper un tout moindre sentiment de honte. Elle ne savait pas penser en termes de fatalité. Elle ne devait pas réaliser ce qui ne serait que peu profitable, si elle admettait telle vue des choses qui la soumettait à l’incorrection qui s’apparenterait à un camouflet. Elle ne se mit pas à cette bassesse. Elle prenait les choses, tant d’événements malheureux qui l’accompagnèrent, avec beaucoup plus de reculs. Certes, de nombreux affronts l’avaient poursuivie, néanmoins elle parvenait à s’en détacher, pour autre nécessité que ne pas les prendre par tout poids qui soit d’un handicap qui correspondrait au méfait que produit une flétrissure. Pour de si nombreuses fois, elle connut des vexations. Elle s’accoutuma à l’injure. Elle négligea chaque occasion qui l’exposait à l’outrage. Elle était disposée à faire son chemin. Il consistait à établir un si moindre plan que se jeter dans la bataille. Pour telle fin, elle mit tout de son coté pour la gagner par tel engagement à procurer une éducation à son fils, à ce dernier enfant qui symbolisait et résumait en quelques sortes tel désastreux souvenir qu’elle retenait de sa vie de jeune femme. Même en tel si simple projet, plus d’une fois elle fut invitée à subir tant d’assauts qui la sacrifiaient à toute moindre avanie que lui indiquaient bien de personnes qui ne surent point l’aimer. Elle s’était tant débattue contre de si nombreuses invectives, qu’hélas. Elle fut longtemps poursuivit par bien d’offenses, des impolitesses, des calomnies, pour telle vie qu’elle dut mener pour bien d’occasions que de s’en justifier. Elle n’avait pas un rang social. Elle n’était pas une femme émancipée, qu’alors elle essuya bien de grossièretés. Elle avait toujours eut ce geste qui indiquait du fait de la vanité. Elle avait tant œuvré pour se distancer des maux que lui infligeaient bien de gens, et cela, que de sombre expression par de si nombreux comportements lui témoignant une injustice de nature à la confronter au fait de l’humiliation. Face à tant de tyrannies, elle ne manqua de se montrer assez brave. Pour tant d’épreuves endurées, elle avait justement appris à vite tourner les pages. L’échec de son union lui avait fait savoir ce qu’on pouvait retenir de la manifestation de l’amour. Si elle devait naturellement l’attendre, elle ne le fit que par toute disposition à l’exprimer à ses enfants, et cela pour de si petits moyens qu’elle disposait. Il n’est pas un seul de ses enfants qui ne bénéficia de son traitement. Les uns ne sauront se plaindre que pour des faits de proportions. On ne lui reprochera pas de ne pas avoir veillé. Pour tel temps, on avait comme impression qu’elle ne faisait pas assez. Elle ne pouvait pas donner pour plus qu’elle ne possédait. En réalité, elle n’était qu’une vendeuse de produits vivriers. Elle n’avait de revenus que pour toute occasion la conduisant à revendre des denrées de cultures alimentaires. Cela ne rapportait pas beaucoup. Ce peu ne pouvait pas lui permettre de survenir à chaque besoin que cinq enfants pouvaient délibérément formuler. Elle apportait tout qui soit de son possible. Elle n’avait plus d’autre raison de vivre que celle qui lui imposait tel devoir relatif qu’elle sut porter pour l’amour de ses enfants. Elle ne savait pas aller au delà du possible. Elle avait bien voulu être une bonne mère. Manifestement, elle ne pouvait offrir plus qu’elle ne possédait en vérité. Face à cette réalité, celle d’une mère qui sera toujours sollicitée, elle vivra de nombreuses contradictions, des procès, et des condamnations de certains de ces enfants. Elle, qu’en retour, tiendra toujours son discernement, pour toute chose qui soit prioritaire, en chaque investissement qui soit précis. Elle portait un chagrin, son passé, sa réalité, l’objet de sa déconvenue, les causes qui tournaient autour du fait de son désagrément, cette perpétuelle interrogation qui colorait son désappointement, les justifications qui l’alertèrent sur tel calvaire qui venait de sa désillusion, qu’à la fois toute conséquence à partir de laquelle, elle ne se fit pas à tout ennui, qu’en effet, tout n’était d’un poids, d’une difficulté profonde que pour tel quotidien qui lui fut pénible, puisqu’il la poussait de plus bel vers un sentiment portant le sens de l’échec, qu’autant elle ne dut pas s’empêcher de ne raisonner désormais que pour toute solution la conduisant à écarter l’impératif venant d’une épreuve, qu’alors, elle ne s’engageait que pour toute chose pour laquelle elle avait l’assurance de ne pas aller vers un mécompte. Elle achetait des produits alimentaires, et revendait des vivres. Elle le fit incessamment, pour quelle habilité, elle avait appris à compter, à observer, à distinguer des chiffres, des couleurs, des dessins que portaient à la fois des pièces de monnaie que des billets de banque. Sa vie était marquée par une grande espérance établie sur une énorme déception, dont elle ne s’expliquait que par le fait d’avoir manqué à être à toute faveur que reçurent ceux qui furent bénéficiaires de l’éducation venant de la civilisation occidentale. Elle entendait reprendre sa revanche. Il n’en était que cas de sensible fait pour quel combat elle ne mit l’arsenal qu’entre les mains de Chou Muna. Elle comptait prendre sa revanche sur toute injustice vers laquelle l’avait destinée le sort que matérialise la lecture d’une existence. Avoir reçu une éducation à l’occidental, c’est à dire parler la langue de l’occidental, fut objet de son incapacité, du traitement de deshumanisation qu’elle dut parfois subir, qu’alors, il fallait au moins éviter à Chou Muna, ce fils qui lui rappelait la réalité de sa désillusion, de connaître les mêmes peines dans la vie. Avec passion, elle mettra le paquet, d’aussi ordinairement qu’en nature, avec tel qui fut qu’à la fois de sa possibilité que de sa disposition. Elle ne savait pas lire la langue de l’homme d’Occident. Elle ne savait non plus l’écrire. Cependant, l’homme d’Occident, sa culture, et plus précisément sa langue étaient devenus ces objets essentiels qui organisaient désormais toute vie dans cette société qui l’avait aussi tragiquement sacrifiée. Tout fut désormais imaginé qu’en fonction de l’ordre établi par l’homme d’Occident. Il fallait savoir écrire pendant qu’on devait contracter. Il fallait savoir lire pendant qu’on était obligataire ou soumis à une obligation. Chapitre: 18 La mère de Chou Muna, pour telle réalité sienne, de dernier enfant d’un roi, son père qu’elle ne connut presque pas, s’était presque retrouvée seule dans la nature, pour aussi juste, pendant que l’idée de fraternité n’était plus la même sous ces nouvelles conditions qu’imposait l’ordre social établi par le fait de la civilisation occidentale, et de terrible réalité, que par la volonté du colon. Ce fut désormais une situation d’individualisme, dans laquelle chacun voulait se faire acquéreur de la marchandise de l’homme d’Occident, qu’autant du moindre bien qu’il légitimait par un titre de propriété. Ce fut une véritable ruée qui développa de nombreux égoïsmes, et égocentrismes. Chacun se battait dorénavant, par tout engagement, qu’en tel de se faire une belle place sous le soleil. Elle, cette pauvre femme, ne manqua point qu’essayer de se conformer, d’aussi que suivre cette règle, qu’en effet, elle ne trouva de possibilité à se faire une place sous cette lumière, qu’en adoptant cette activité pour laquelle elle tuait son corps. Cette étrange femme, la mère de Chou Muna, que plus d’une fois s’était lamentée, lui expliquant qu’elle n’avait pas de frère véritable. Ne sachant pas lire, ne sachant ni écrire, telle princesse qui ne bénéficia pas de l’éducation de l’Occident, se fit plusieurs fois escroquer, abuser, que parfois par les propres membres de sa famille. Elle n’avait personne pour la défendre, personne la prenant sous sa protection. Elle était délaissée. Elle ne connut presque personne venant à son secours, essayant de la soutenir dans ses droits. Elle était une princesse, pour tel titre qui devint objet de risée. Le temps avait balayé son prestige. Ceux qui par le passé l’avaient admirée, enviée, voulant être à sa place, celle de la fille d’un roi, ne manquaient plus de lui faire comprendre combien le vent avait soufflé d’aussi fort, et cela qu’en sa défaveur. Pour de si nombreuses fois, on l’avait bernée. Pour autre détermination, elle sut toujours prendre son mal en patience, et n’avait d’ambition que continuer sa petite route. Lorsqu’elle mit assez d’argent pour l’acquisition d’un lopin, qu’autre fonds de terre, le malveillant venait toujours à bout d’elle, pendant qu’il se montrait ardent à lui extorquer des fonds. Elle pourra même acheter une terre, et construire une maison, cependant découvrant qu’elle était une personne sans famille, on arrivait encore, qu’au vu et su de tous, à lui arracher tel bien sien. Ces mésaventures se répétèrent tout au long de sa vie. Pour tant d’efforts que pour ces nombreux biens qu’on dut détourner, on fit d’elle une proie facile, qu’alors le malicieux savait toujours la tromper. Elle ne saura jamais se plaindre. Elle ne parlait pas la langue de l’ordre, de la loi, la langue de l’homme d’Occident. Elle ne pouvait pas rédiger une plainte. Elle ne savait pas écrire. Elle ne pouvait pas trouver l’occasion, encore moins avoir du temps pour suivre une affaire devant un tribunal, qu’autrement elle serait morte de faim. Il fallait toujours qu’elle aille passer des jours entiers dans des brousses, dans des plantations, pour acheter des vivres qu’elle devait revendre, lesquels lui permettaient de pouvoir survivre. Elle ne pouvait pas gagner de l’argent à travers les voies qu’offraient ces possibilités mise en place par la civilisation occidentale. Chou Muna était encore enfant, pendant qu’il l’entendait assez souvent se plaindre de ce fait. Elle n’avait personne, qu’à la fois elle ne possédait pas les effets qui justifieraient sur des faveurs venant de la civilisation occidentale. Elle était surtout devenue une femme seule, loin de sa contrée, loin du royaume de son père. Elle qui fut fille d’un roi, s’étant retrouvée pour pire qu’esclave sous le nouvel ordre institué, instauré par l’Occident, avait bien souvent été conspuée. Toute circonstance était celle à partir de laquelle on ne manquait de la mépriser. Chou Muna avait parfois vu des gens la vilipender. Il la voyait en colère pour toute fois qu’elle avait le sentiment qu’on avait maltraité un de ses enfants, qu’alors, il n’en était d’occasion en ces comportements que pour tenir le moyen de la dénigrer. Elle avait été abandonnée par un homme qui savait lire et écrire, qu’en effet, il n’en était que cas de motif à partir duquel on ne s’arrêtait de la discréditer. Elle était parfois nostalgique, qu’à la fois du passé, le royaume de son père qu’on ne lui avait encore que raconté, qu’autant des années pendant lesquelles elle eut un brin de bonheur pour tel temps que dura son mariage. Seulement, il n’en était que d’autres circonstances que les uns savaient saisir pour toute fin que celle de l’injurier. Elle encaissait, et n’avait d’espérance que pour ce qui fut de son plan. Il était bien simple. Il consistait à si fondamental, pendant qu’elle devait accepter travailler comme un animal et prétendre surtout arriver à réussir à offrir une éducation à un de ses enfants et particulièrement le dernier. - Lui au moins, pouvait-elle souvent dire et penser, devait savoir lire et écrire. De ce si primordial plan, elle pouvait attendre autre verdict que lui concéderait l’avenir, et d’aussi exceptionnel pendant qu’il adviendrait qu’un jour, ce fils puisse être distingué pour tel qui dut gagner le prestige du nouvel ordre établi par le fait du pouvoir de l’homme d’Occident, et cela, qu’en ayant une bonne place dans cette nouvelle société qui ne lui fut pas favorable à elle. En telle réalisation, elle estimait qu’il suffisait simplement de savoir lire et écrire, et d’aussi fondamentalement que bien le faire, et pour longtemps. La civilisation occidentale était désormais là, et c’est elle qui régnait. Seul son ordre était respecté, qu’alors, on pouvait désormais se foutre d’une princesse. Elle n’avait pas l’éducation de l’homme d’Occident, qu’en effet, on ne lui accordait aucune considération. On parvenait à la marginaliser autant qu’on le désirait. Elle n’avait pas les instruments et les moyens de faire entendre sa voix. Le pouvoir et la qualité à l’humanité appartenaient désormais, qu’uniquement à ceux qui faisaient usage de l’ordre et des langues d’Occident. Pour tel jeune âge déjà, il fut bien difficile à Chou Muna de comprendre tant de réalités assez complexes. Il avait eu des entretiens avec sa mère. Il avait besoin qu’elle lui apportât des explications sur tel qu’il observait déjà, et qu’elle lui signifiait pour si simple que ce qu’elle appelait « ses souffrances ». Au cours d’un tout autre entretien avec sa mère, celle-ci perdit son sang-froid, qu’alors, harcelée de toute part par de si graves questions que Chou Muna ne cessa de poser en telle occasion, qu’avec une voix assez forte, cependant gravement teintée d’émotion, sa mère se montra déconcertée, qu’en effet, elle se mit à se confier à lui, qu’en lui apprenant l’essentiel : - ton père et moi sommes des frères. Nous sommes nés dans la même contrée, presque la même famille. Le père de ton père était un sujet de mon père. Mon père était le roi de notre contrée. Ton père m’épousa après la mort de mon père. Si mon père avait été vivant, jamais il n’aurait été à tel rang lui autorisant de demander ma main. Il n’avait pas qualité à épouser la fille d’un roi. Ce fut un honneur qu’il reçut, lorsqu’il m’épousa, naturellement qu’après la mort de mon père. Il faut le savoir, la lignée de ton père n’appartenait pas à la noblesse. Chou Muna était assez attentif, et l’écoutait avec exaltation. Elle s’en rendit rapidement compte, qu’alors elle décida de continuer. - je suis le dernier enfant que mon père eut. Un an après ma naissance, son royaume connut des troubles liés au fait de la colonisation. Mon père trouva la mort dans des affrontements qui opposèrent le pouvoir colonial au pouvoir des autochtones. Voilà comment nous devinrent des êtres destinés à nous mélanger aux autres. Après la mort de mon père, et par le fait de tant de troubles, nous devînmes simplement vulnérables. Je devins donc une princesse orpheline. A la mort de mon père, je n’avais qu’un an. Il trouva la mort pendant qu’il défendait son royaume. Je n’ai pas du connaître mon père. On obligea ma mère à partir, puisqu’elle ne fut pas de notre contrée. Malgré mon rang de princesse, je devais donc grandir sans père ni mère. Je fus élevée dans la cour. Telles étaient les règles organisant les familles des souverains. Chou Muna écoutait sa mère avec enthousiasme. Il avait l’impression de voir toute autre personne. Il lui fut difficile d’imaginer l’existence d’une personne qui dut grandir sans amour de son père, ni de sa mère, et pour moindre que ne pas les connaître. Il écoutait sa mère, et ne pleurait pas. Sa mère s’arrangeait désormais pour qu’il ne puisse en faire de ce récit que toute chose qui doive le rendre valeureux, et pas triste, qu’alors elle continua : - La civilisation occidentale s’imposa. Elle apporta avec elle les questions et problèmes liés à sa nature. Elle put détruire la structure sociale qui nous était propre. Elle organisa l’exode rural. Elle apporta son école. Au départ, cette école n’était destinée qu’à ceux qui n’étaient pas nobles. C’est eux qui avaient besoin d’apprendre la langue de l’homme d’Occident, puisqu’elle ne servait qu’à faire écouler leurs produits. Le royaume ne fonctionnait que sur la base de sa langue, son ordre, ses directives, ses coutumes, ses us, ses principes enseignés et transmis qu’à de nombreuses générations déjà. Chou Muna l’entendait parler, qu’alors il voulut imaginer tel lieu dont elle parlait. Il ne savait pas l’interrompre. Cependant, il devait imaginer un endroit de tout semblable que d’approche d’une savane, qu’en effet, il dut encore penser à ces régions entourées de grandes forêts, et cela que de toute certitude, puisqu’il put rapidement se souvenir que sa mère lui parlait parfois des éléphants qui s’approchaient de leurs plantations. Bref, il n’avait aucune idée précise de ce lieu, et n’exigea non plus d’autres explications sur ce sujet. Sa mère continua cependant : - L’exode rural fut bientôt là. La civilisation occidentale avait apporté des marchandises, qu’elle accompagna par de l’argent. Pour obtenir des marchandises venant de la production de la civilisation occidentale, il fallait absolument être éduqué, qu’en telle langue de l’homme d’Occident, et d’aussi bien que pouvoir la parler, l’écrire, qu’ensuite, être à mesure de se montrer commis des hommes d’Occident. Lorsqu’on l’était, on pouvait être récompensé par le gain de l’argent, qu’alors, on arrivait à acquérir leurs marchandises, qu’autant aspirer à une vie qui leur soit semblable. Moi, je n’étais qu’une jeune princesse, je ne souffrais pas de toutes ces choses. Cette pauvre femme s’arrêta un instant de parler, et Chou Muna l’observa, qu’alors il eut comme l’impression qu’un certain nombre d’images défilaient devant ses yeux. Elle regarda encore son fils pour tel de s’assurer qu’il l’écoutait véritablement, qu’ensuite, que rassurée, alors elle poursuivit : - Seulement la vie n’était désormais régie que par le pouvoir de l’argent. Il était tel à partir duquel, il y avait une certaine organisation du travail, notamment pour autre qui consistait, non plus à travailler pour soi-même, mais plutôt pour le compte de l’homme d’Occident, lequel n’octroyait du travail qu’aux hommes qui étaient en possession de son certificat. Ce fut encore ce mot qui resta longtemps à la mode. On disait qu’il s’agissait d’un papier que n’octroyait que l’homme d’Occident. Il servait de certification quant aux qualités que les hommes d’Occident pouvaient exiger. Chou Muna était assis sur un banc, et entendit parler de ce papier, le certificat, qu’alors, qu’en un monologue intérieur, il décida d’avoir le certificat. Pour tel bref instant, sa mère le trouva déconcentré. Rapidement, elle le ramena à toute écoute qu’en ajoutant : - C’est dans ce contexte que ton père quittera notre contrée. Il pourra être éduqué dans la langue de l’homme d’Occident. A l’époque, l’homme occidental encourageait plus l’initiation des hommes, qu’il ne le faisait pour les femmes. Une fois que ton père connut les plaisirs et les bonheurs que procurèrent les marchandises et l’argent des hommes d’Occident, il revint donc dans la contrée pour signifier l’amélioration de son statut. Il eut besoin d’honneur. Il savait lire et écrire. Il travaillait avec les hommes d’Occident. Il fallait bien qu’il se distingue dans la contrée, qu’alors, il ne l’annonça qu’en demandant la main de la dernière fille du roi. Certains membres de ma famille s’opposèrent à cette union, estimant que ton père n’avait pas qualité et rang à m’épouser. Mais, après maintes tractations, on lui donna ma main. Ainsi, je devins son épouse. Simplement, avec l’évolution, le pouvoir de l’argent aidant, le monde mondain qu’il devait fréquenter en telle époque, il n’en fut encore que pour tant de choses qui le détournèrent de moi. Chou Muna voulut poser une question, cependant devait s’arrêter, car, que d’écouter sa mère, il avait l’impression de suivre un véritable film. Sa mère continua pourtant le récit : - Je ne savais pas lire, je ne savais pas écrire. Je n’avais que reçu une éducation de fille de cour. J’étais une princesse. Pour telle époque, il n’y avait pas de raison pour qu’une princesse s’aliène à la culture de l’homme d’Occident. Plus tard, ayant quitté le royaume de mon père, m’étant retrouvé dans cette ville construite par les occidentaux, les réalités furent autres. Ton père aura d’autres aspirations. Il voudra désormais se distinguer pour qu’aussi simple qu’avoir une femme qui soit adaptée aux manières et usages que firent répandre les hommes de la société occidentale, les responsables de l’administration coloniale, les occidentaux. Puis, elle resta un long moment tranquille sans mot dire, cependant offrant un visage plein de souffrance, comme si elle voulait plutôt s’en prendre à Chou Muna, pour tout motif que tel de l’avoir engendré, un peu comme un regret, lequel elle fit tôt de rejeter, qu’alors elle lui adressa un si bel sourire plein de tendresse, qu’à la fois de tristesse, qu’ensuite elle poursuivit, que lentement : - Ton père avait désormais besoin d’une femme qui savait parler et écrire la langue des colons. Il avait besoin d’une femme qui savait faire le travail des hommes d’Occident. Moi, ne sachant ni lire, ni écrire la langue de l’homme d’Occident, ne la comprenant même pas, je devins presqu’un handicap pour son évolution. Ton père aspirait absolument à tel statut d’évolué. Rien ne pouvait l’arrêter. Il avait besoin d’une ascension. Le rang ne se limitait plus à notre contrée. La réalité était ailleurs. Je ne pus pas l’arrêter dans cet élan. Chou Muna, qu’à ce rôle de confident, pour tel âge déjà, tenait encore le cap. Il écoutait docilement sa mère dire : - Je dus accepter mon calvaire. Je n’étais pas aussi bête et idiote. Pour tel titre de princesse que j’héritais, il n’était d’obligation que de faire l’école en langue locale. Celle-là, je l’avais commencée. Elle fut interrompue parce qu’elle ne servait plus à rien. Seule l’école de l’homme d’Occident avait désormais toute valeur. Pour la faire, il fallait quitter le royaume, et s’installer où elle fut ouverte. Une jeune princesse ne pouvait pas quitter le royaume. J’étais très jeune, je n’étais qu’une enfant. Cela n’était pas possible. Je ne fus pas une tête vide. La preuve, je pus alors prononcer quelques mots de la langue française. Je réussis encore à communiquer en cette langue, bien qu’elle ne fût pas celle apprise à l’école. Je devais aussi apprendre à parler l’anglais corrompu, que tout le monde parlait. Il est d’ailleurs la langue de ma profession de pauvre femme revendant des vivres. Ne pas savoir lire, ni écrire la langue de l’homme d’Occident a été toute chose à l’origine de mes déboires. Pour telle difficulté, je devins une princesse humiliée, celle qui ne put point trouver une bonne place dans cette nouvelle société que l’Occident était en train de construire. Chou Muna observa encore sa mère pendant qu’elle parlait d’Occident, et se rendit compte qu’elle en parlait d’aussi semblable que d’une chose mystérieuse, telle qu’elle ne connaissait pas, telle qu’elle ignorait, certainement que d’assez proche pour de l’inconnu, cependant de bonne assurance pour ne jamais lui indiquer toute haine possible. Comment pouvait-on déjà haïr une chose qu’on ne connaissait pas ? Elle poursuivait pourtant : - ton père fut le premier homme de ma vie, et le seul que j’ai pu aimer. Après lui, j’aurais pu encore me remarier, mais je refusais de le faire. J’avais décidé de lui demeurer fidèle, et voilà pourquoi je n’ai eu d’enfants qu’avec lui. Ce fut au moins tel honneur que m’exigeait mon rang de princesse. Chou Muna restait encore attentif, l’écoutant presqu’avec tout attachement dont ces faits exigeaient. Elle le regardait et pouvait encore le ressentir, qu’ensuite elle continuait : - Le vent, certes, devait toujours souffler et apporter sa logique pour tout destin qu’il offrait. Je n’ai jamais pu prétendre arrêter ce vent qui souffle. Lorsqu’il avait rafraichit les blessures que portait mon corps, je lui savais toujours gré pour tel avenir vers lequel il me conduisait. Je ne tins jamais la moindre occasion pour toute fin d’organiser un tribunal contre ton père. Je pris toujours les événements avec le sens de la destinée qu’ils laissaient entendre. Par l’endurance que je mettais à gagner de l’argent afin de te procurer une éducation, j’estimais qu’il en était de meilleur moyen à partir duquel je pouvais espérer obtenir une fortune. Je ne savais pas beaucoup me plaindre sur les inconvénients qui émanaient du fait du hasard. Si je ne fus pas heureuse, je ne dirai probablement pas que ce fut un fait de bonne chance, néanmoins, je devais travailler, sacrifier ma vie de femme, pour si simple qu’en ne revendant que des vivres, et cela pour toute fin d’éloigner l’appréhension de personne succombant sous le terrible coup d’une fatalité. Chou Muna fut encore réceptif à ce que sa mère lui apprenait, cependant il devait l’interrompre un instant, puisqu’il se mit à tousser. Sa mère se déplaça et lui apporta de l’eau. Il en but quelques gorgées et la rassura. Elle le regarda encore, qu’alors persuadée qu’il allait mieux, elle continua, qu’en disant : - Je savais regarder, presqu’admirer le ciel, pour tel jour pendant lequel je me tuais pour de si longues heures à revendre des denrées alimentaires, par telle étrange endurance, qu’en effet, en telle activité, je fus contrainte de reconnaître le pouvoir du soleil qui brulait d’aussi intensément ma peau. Pour ces longues années, sa chaleur assez répétée m’avait entièrement vieillie. Pour ces longues nuits passées dans des brousses, à la recherche des produits, je fus bien contrainte de me guider parfois que par la brillance de la lune. Seulement, en tel ciel je ne devais point savoir choisir mon étoile, puisque je ne voyais que plusieurs qui brillaient qu’à la fois. Aucune ne me tomba sur la main, pour quel événement j’aurai pu accepter avoir une qui me soit certaine que propre. Chou Muna était là, terrifié par le récit que lui procurait sa mère. D’elle, il comprenait déjà ce que devait signifier une souffrance. Il réalisait qu’elle pouvait parfois être liée à l’injustice pour laquelle, forcement on ne serait pas obligé de trouver des auteurs, qu’en effet, il songeait déjà comment sortir sa mère de cette situation. Mais que pouvait-il déjà faire à si bas âge ? Il n’avait de devoir que celui d’écouter sa mère qui continuait à l’instruire qu’en ajoutant : - Avec tant de désillusions, de déceptions, je finis par comprendre qu’il faisait bonne intelligence que me conformer sur la condition qui était mienne. Je n’ai pas triché avec ma condition. Ma réalité me suivait. Je la mesurais par rapport à la position qui m’était aussi naturelle. Ce que je vivais était réel, et ne nécessitait aucune exagération de nature à cautionner tout quelconque penchant sur l’excuse venant d’un sortilège. Les uns savaient faire prévaloir la lecture de leur charme. Je ne savais pas leur en vouloir, qu’encore moins les admirer. Je ne tenais pas pour responsable l’œuvre d’un maléfice. J’étais née fille d’un roi, et cela personne ne pouvait le changer, si ce n’est la circonstance historique qui me sacrifia sous d’autre enchantement. Je ne fis pas bonne écoute de ceux qui privilégièrent le discours de l’incantation. Je fus mariée, et jamais je ne divorçai. Je fis des enfants, et surtout j’acceptai les choses pour telle fin qu’elles connurent. Je sus aussi que je fus une femme bien belle, que par toutes ces occasions si nombreuses, presque quotidiennes, pendant lesquelles des hommes au rang supérieur à celui de ton père me demandèrent de le quitter. Ils me promirent encore meilleur. Ils demandèrent ma main, et le firent parfois qu’avec grande passion. J’insiste, ils étaient supérieurs en classe sociale et en rang par rapport au statut de ton père. Simplement, jamais je ne le fis. Jamais je ne succombai à leur charme. Hélas, je ne savais ni lire, ni écrire. Je n’étais pas une femme pour des réceptions et des invitations, ai-je encore entendu mes détracteurs dire. Chou Muna lui-même l’avait quelques fois appris de la bouche de bien de personnes. Sa pauvre mère devait avoir été assez belle pendant sa jeunesse, pour tel temps où elle fut aveuglée par une grave naïveté. Lorsque le cours de sa vie approcha l’impasse, elle n’aborda pas l’autre facilité, pour si commune qu’elle semble l’être pour bien de personnes se retrouvant face à ces énormes difficultés. Elle connut de nombreuses endurances. Elle dut errer, et cela que jusqu’à la fin de sa vie. Plus d’une fois elle fut rejetée. Que de nombreuses fois, elle fut expulsée des logements qu’elle louait. Elle ne décida pas de se refugier dans l’appel d’une quelconque religion. De la religion, elle devait rapidement déchanter. Il fallut bien qu’elle se nourrît, qu’aussi qu’elle le fît pour ses enfants. Elle ne pouvait pas le faire en allant passer des nuits et des jours qu’en chantant dans une église. Elle ne voulut jamais devenir domestique sans salaire d’un quelconque pasteur qui pouvait la retenir sous ses ordres, et en faire si belle couche bonne. Elle fut brave, et décida de courir derrière l’argent. Voilà aussi ces raisons qui la mobilisèrent, que d’encore de grande détermination à pouvoir donner une éducation à Chou Muna. Tels sont encore ces discernements qui la poussèrent à exiger de lui, le bel apprentissage, qu’autre motivation pour des études en anglais. Pour arriver à ses fins et réaliser ce dont elle s’était promise, elle mena une vie de privation. Elle devint cette femme qui courrait nuit et jour derrière l’argent, cependant ne pouvait même pas s’acheter une belle robe. Elle avait totalement oublié de se faire belle. Elle n’y songea plus jamais, et cela que jusqu’au dernier de sa vie. Chou Muna n’avait pas connu une mère qui lui fit savoir qu’elle s’était achetée une belle paire de chaussures. Elle n’avait plus que de l’argent pour résoudre les problèmes de ses enfants. Elle sortait cet argent lorsque Chou Muna était en difficulté. Pour tout caprice qu’il pouvait exprimer, qu’en termes de besoin, sa mère lui apportait toujours satisfaction. Elle ne manquait de lui rappeler qu’il était enfant de pauvre femme. D’étrange, elle l’envoyait néanmoins, que parfois dans des écoles d’enfants de riches. Elle lui achetait des chaussures chères. Elle s’arrangeait toujours, pour qu’il soit scolarisé, et surtout, qu’il ait de l’argent de poche. Très tôt déjà, la mère de Chou Muna prit des dispositions de nature à protéger son fils. Elle n’avait pas supporté le calvaire que vivaient les ainés de Chou Muna. Ils ne furent plus suivis. La conséquence était d’une insupportable évidence. Ils ne furent plus assurés d’une bonne scolarité. La mère de Chou Muna voulut absolument éviter cette catastrophe à Chou Muna. S’il lui arrivait aussi de connaître ce même sort, pensait-elle, cela voudrait simplement dire qu’elle avait totalement perdu tous ses enfants. Elle serait également perdue, eu égard à toute espérance face à l’exigence qu’imposait désormais le nouvel ordre, c’est à dire ne pas manquer l’opportunité de ne pas bénéficier d’une éducation conçue selon le modèle de l’Occident. Ne pas savoir lire, ni écrire, pour tel malheur qui menaçait de survenir à son dernier enfant représentait pour elle un véritable cauchemar. Elle fut à l’œuvre. Il n’en était que d’ultime moyen pour qu’il ne connaisse pas la terrible vie qu’elle était entrain de mener. Elle voulait absolument l’épargner des souffrances vers lesquelles cette réalité l’avait retranchée. Elle fit donc un tout autre plan. Il fallait éloigner Chou Muna de cet environnement qu’il partageait avec ses frères. Il fallait le mettre à l’abri de cette insécurité. Naturellement, elle put s’entendre avec son père. Son père devenu un homme nouveau était forcement retenu dans des obligations que lui imposait sa nouvelle vie. Il lui fut désormais impossible d’assurer ce rôle de bon père assez vigilant. Il avait aussi une vie, et il entendait la mener, qu’en effet, il ne pouvait pas qu’à la fois aller travailler pour l’homme d’Occident, et avoir une grande attention pour des enfants. Que pouvait-on lui reprocher ? Il ne faisait pas bon de juger un père, pour toute cause d’un échec matrimonial. Il avait exprimé sa liberté et ce fut tout. Aucun de ses enfants ne l’avait d’ailleurs jamais tenu pour responsable. La vie avait ses aléas. Ce père avait aussi fait ses calculs. Nul ne pouvait imaginer ses motivations. Une vie humaine est d’abord une question d’individu, tout fondamental qu’on ne partage avec personne. Un individu, c’est aussi un fait d’amour propre. L’essentiel était là, il fut un père, et ce fut bien souvent suffisant. Pour plus d’une fois il avait montré qu’il aurait du être un père bon, le reste on pouvait le balancer dans la poubelle.
Posted on: Wed, 18 Sep 2013 18:37:42 +0000

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