jeudi 17 octobre 2013 Le jeudi de la 28e semaine du temps - TopicsExpress



          

jeudi 17 octobre 2013 Le jeudi de la 28e semaine du temps ordinaire St Ignace dAntioche, évêque et martyr († v. 115), St Jean, ermite à Lycopolis en Égypte († IVe s.) Commentaire du jour Saint Grégoire de Narek : « Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement et le harcelaient » Rm 3,21-29. Frères, tous les hommes sont dominés par le péché ; la loi de Moïse, elle, servait seulement à faire connaître le péché. Mais aujourd’hui, indépendamment de la Loi, Dieu a manifesté sa justice qui nous sauve : la Loi et les prophètes en sont déjà témoins. Et cette justice de Dieu, donnée par la foi en Jésus Christ, elle est pour tous ceux qui croient. En effet, il ny a pas de différence : tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la gloire de Dieu, lui qui leur donne dêtre des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus. Car Dieu a exposé le Christ sur la croix afin que, par loffrande de son sang, il soit le pardon pour ceux qui croient en lui. Ainsi Dieu voulait manifester sa justice : lui qui, au temps de sa patience, effaçait déjà les péchés dautrefois, il voulait manifester, au temps présent, que cest sa justice qui sauve. Telle est sa manière dêtre juste et de rendre juste celui qui met sa foi en Jésus. Alors, y a-t-il de quoi senorgueillir ? Absolument pas. Au nom de quoi le ferions-nous ? Est-ce au nom dune loi que nous pratiquerions ? Pas du tout. Cest au nom de la foi. En effet, nous estimons que lhomme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la loi de Moïse. Ou alors, Dieu serait-il seulement le Dieu des Juifs ? Nest-il pas aussi le Dieu des païens ? Bien sûr, il est aussi le Dieu des païens, Ps 130(129),1-2.3-4.5-6ab. Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur, écoute mon appel ! Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière ! Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ? Mais près de toi se trouve le pardon pour que lhomme te craigne. Jespère le Seigneur de toute mon âme ; je lespère, et jattends sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus quun veilleur ne guette laurore. Lc 11,47-54. Jésus disait aux docteurs de la Loi : Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. Cest pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront dautres. Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la création du monde, depuis le sang dAbel jusquau sang de Zacharie, qui a péri entre lautel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : cette génération devra en rendre compte. Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes nêtes pas entrés, et ceux qui essayaient dentrer, vous les en avez empêchés. » Après que Jésus fut parti de là, les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement, et ils le harcelaient de questions ; ils étaient à laffût pour semparer dune de ses paroles. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris Commentaire du jour : Saint Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010), moine et poète arménien Le Livre de prières, n°77 ; SC 78 (trad. SC p. 414 rev.) « Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement et le harcelaient » Avec une crainte mêlée d’allégresse, j’estime souhaitable de dire ici quelque chose des souffrances que tu as endurées pour moi, toi le Dieu de tous ! Debout au tribunal des hommes que tu avais créés, dans une nature qui était la mienne, tu n’as pas parlé, toi qui donnes la parole ; tu n’as pas élevé la voix, toi qui crées la langue ; tu n’as pas crié, toi qui ébranles la terre... Tu n’as pas livré à la honte celui qui te livrait aux tourments de la mort ; tu n’as pas opposé de résistance lorsqu’on te liait, et lorsqu’on te souffletait, tu ne t’es pas indigné. Lorsqu’on crachait sur toi, tu n’as pas injurié, et lorsqu’on te donnait des coups de poing, tu n’as pas frémi. Lorsqu’on se moquait de toi, tu ne t’es pas mis en colère, et lorsqu’on te bafouait, tu n’as pas altéré ton visage (Is 50,7)… Loin de te donner un instant de répit, toi la source de vie, aussitôt ils t’ont préparé, pour le porter, l’instrument de la mort. Tu l’as reçu avec magnanimité, tu l’as pris avec douceur, tu l’as soulevé avec patience ; tu t’es chargé, comme si tu étais un coupable, du bois des douleurs !
Posted on: Wed, 16 Oct 2013 22:37:15 +0000

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