Élever vos enfants est-il votre appel suprême ? La réponse - TopicsExpress



          

Élever vos enfants est-il votre appel suprême ? La réponse de la Bible à cette question peut vous étonner : ÉVITEZ LE PIÈGE DU PARENT de Leslie Leyland Fields Par un bel après-midi de printemps, je suis allée me promener au parc où jai rencontré une amie de lÉglise. Après avoir discuté du temps splendide quil faisait, nous nous sommes vite mises à parler de nos enfants, nous racontant leurs derniers exploits. À un moment donné, Mandy me confie : « Je passe tout le temps que je peux avec mes enfants. Cest la raison pour laquelle je suis sur terre. Cest la chose la plus importante que je puisse faire de ma vie. » Jai acquiescé, mais en terminant la conversation quelque peu troublée. Peu de temps après, jai reçu une révélation saisissante à la fin de mon culte personnel du matin. Javais passé tout ce temps à prier pour mes enfants, du premier au dernier — pour leur réussite, leur avenir, leur sécurité — et personne dautre. Pourquoi est-ce que je ne priais pas avec la même passion pour les autres? Pourquoi nétais-je pas en larmes pour mes frères et mes soeurs en prison, pour mes amis qui sont atteints dun cancer, pour les croyants souffrants dans le monde entier? Je me suis demandé depuis quand javais réduit ma vision du royaume de Dieu au royaume de ma propre famille. Qui vient en premier? En Matthieu 20.17-19, tandis quil retourne pour la dernière fois à Jérusalem avec ses disciples, Jésus révèle les événements à venir : son arrestation, sa flagellation et sa crucifixion, puis sa résurrection qui allait changer le cours de lhistoire humaine. Mais la mère de Jacques et de Jean (avec ses fils impétueux) a autre chose en tête. Elle sapproche de Jésus avec une demande étonnante : « [... ] Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, lun à ta droite et lautre à ta gauche » (v. 21). Jai frissonné à ces paroles et je me suis vue. Cette femme était tellement occupée à essayer dassurer lavenir de ses fils quelle était aussi loin de la mission de Jésus quon peut lêtre. Elle était aveugle à a gloire et au sacrifice de Christ parce quelle était venue vers lui, non comme une enfant de Dieu, mais comme une mère militante. Combien souvent ai-je fait la même chose! Pendant la plupart de mes 21 années comme mère, je croyais quélever mes enfants était ma première mission. Des sermons, des programmes déducation pour enfants, des livres, des blogues, et jen passe, font souvent la promotion de cette même idée. Les femmes en particulier sont visées par le message suivant : notre travail comme mère et épouse représente notre contribution principale au royaume de Dieu, et notre « efficacité » aura un effet sur lissue de toute la guerre spirituelle dans laquelle nous nous sommes engagées. Il nest pas étonnant que je me sois sentie si fatiguée et débordée dans mon rôle de parent. Et je sais que beaucoup dautres parents chrétiens épuisés, qui accordent chaque instant de leur vie à ce rôle, sont convaincus quils nen font toujours pas assez. Je comprends cet accent mis sur le noyau familial. Puisque la famille traditionnelle est attaquée, nous avons une bonne raison de la défendre et de soutenir les valeurs bibliques, mais nous devons faire plus que réagir. Alors que des critiques sociaux sous-évaluent la famille, nous devrions faire attention à ne pas la surévaluer. Nous devons nous demander quel est notre premier appel en tant que parents chrétiens et quel est notre objectif réel. Nous navons pas à chercher longtemps. Selon lÉcriture, qui est la source éternelle de toute vérité, notre premier appel aujourd’hui est le même que celui adressé aux prophètes, aux disciples et à tous les croyants au cours de lHistoire : le commandement donné sur le mont Sinaï il y a 3500 ans et écrit du doigt de Dieu. Le premier des dix Commandements révèle ce que Dieu veut le plus de nous : « Tu nauras pas dautres dieux devant ma face » (Ex 20.3). Jésus renforce cette idée quand il cite en Marc 12.30 ce passage tiré de Deutéronome 6.5 : « Tu aimeras lÉternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. » Puis, en Matthieu 10.37, Jésus applique précisément ces paroles aux familles : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi nest pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi nest pas digne de moi. » Nous nentendons pas souvent des sermons sur ces paroles tranchantes, mais Jésus semble savoir que notre plus grande tentation, du moins comme parents, est daimer nos enfants — que nous pouvons voir et toucher — plus que nous aimons notre Sauveur. Mains ouvertes, coeur ouvert Comment pouvons-nous concilier notre amour pour les enfants que Dieu nous a confiés et lamour quil nous commande de lui accorder en premier? Abraham nous le montre. Nous connaissons peut-être déjà lhistoire atterrante du sacrifice de son fils, mais si nous lexaminons avec un coeur de parent grand ouvert, nous y verrons le but profond de Dieu et ses attentes envers nous qui sommes mères et pères. Bien avant que Dieu lappelle, Abraham était un homme dune grande foi. En soumission au Seigneur, il avait déjà quitté tout ce qui lui était familier pour aller dans un nouveau pays. Puis, Dieu lui a demandé autre chose : la vie de son fils Isaac. Abraham et Sara, qui étaient stériles, avaient attendu 25 ans laccomplissement de la promesse. Le don de cet enfant nétait rien de moins quun miracle : né de deux personnes âgées et infertiles. Par la naissance dIsaac, la promesse divine saccomplissait, et par Abraham et Sara, une nouvelle nation mise à part pour le Seigneur allait surgir. Imaginez combien ils aimaient ce garçon que Dieu leur avait donné! Mais laimaient-ils trop? Laffection et la confiance quils accordaient au Créateur de la promesse et au Dieu qui leur avait fait ce don étaient-elles maintenant vouées au don? Le Seigneur allait révéler la vérité : « [...] Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t-en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur lune des montagnes que je te dirai » (Ge 22.2). Il y avait tant de raisons de refuser : la descendance future dAbraham, le bonheur de sa femme, la simple joie de tenir leur fils dans ses bras, la bénédiction que Dieu lui-même avait promise à « toutes les nations » par lentremise de ce garçon. Refuser serait la chose la plus paternelle et la plus naturelle du monde. Mais lobéissance dAbraham nous surprend. Le cœur lourd, il attache son fils sur lautel et, juste avant que le coup mortel soit donné, Dieu envoie un bélier à offrir à la place dIsaac. Nous savons aujourdhui que le bélier préfigurait la venue de Christ qui allait subir notre châtiment et mourir à notre place. Jimagine le voyage de retour dAbraham en descendant la montagne. Oh, la joie quil a dû éprouver! Son fardeau avait disparu; il était transformé. Il comprenait plus que jamais que le Seigneur garde toutes ses promesses comme il choisit de le faire, quil demande et mérite le retour de tout ce quil nous donne, mais quil nous accorde aussi ce quil nous demande. La foi dAbraham sest grandement fortifiée. Mais plus encore, je crois quil était transformé comme père. Ce nest pas quil aimait moins son fils, mais il pouvait dorénavant mieux aimer son enfant. Il nallait plus chercher en Isaac ce qui ne pouvait se trouver quen Dieu. Son espoir pour lavenir nétait pas dans son fils, fait en chair et en os, mais dans sa propre adoption en tant que fils spirituel de Dieu. Son héritage nétait donc plus sa progéniture, mais sa foi extraordinaire. Je pourrais mettre tout mon espoir dans mes enfants. Mais Dieu nous appelle à élargir notre vision de la famille. Une image élargie de la famille Le Seigneur nous demande-t-il aujourd’hui ce quil a demandé à Abraham? Je crois que oui (bien sûr, dune manière moins littérale). Nous faisons face à la même tentation daimer nos enfants trop exclusivement, en les faisant passer devant Dieu et son royaume. Je pourrais accorder toute mon énergie à ma famille et mettre tout mon espoir dans mes enfants. Mais Dieu nous appelle à élargir notre vision de la famille. Quand il a été informé que sa mère et ses frères voulaient le voir, Jésus a dit à ses disciples : « Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère » (Mt 12.50). Et dans la parabole du Bon samaritain, le Seigneur nous appelle en dehors de lenceinte de notre famille sur la route où se trouve un étranger dune autre ethnie et dune autre religion, qui est blessé. Il nous commande daimer cet étranger — notre « prochain » — comme nous-mêmes. Considérez également quà la fin des temps, notre réunion familiale sera avec Dieu notre Père et avec nos frères et soeurs rachetés par le sang de Christ. Cest là notre véritable famille. Ceci dit, élever des enfants est un saint appel qui vous rend meilleur. Il y a quelques semaines, mes deux plus jeunes fils ont écrit « je têm » sur tout un bloc-notes de feuillets autocollants et en ont tapissé le plancher de mon bureau. Quest-ce qui pourrait être plus édifiant? Chaque jour, jai à guider six vies vers le royaume de Dieu et à les influencer. Et en réalité, un grand nombre de mes moments les plus enrichissants comprennent les moments vécus auprès de mes enfants. Lorsque je pense à toutes les personnes que je peux aimer durant ma vie sur terre et à toutes les vocations que je peux avoir, je réalise quil existe un appel encore plus grand : connaître et aimer Dieu avec tout ce qui est en nous. Cest là où nous devons toujours commencer. Je découvre ce quAbraham a dû ressentir alors quil descendait joyeusement la montagne, sa foi fortifiée et son fils vivant. Quand je cherche dabord le Seigneur et que je prends plaisir à son amour, je suis libre. Libre daimer vraiment mes enfants — pas moins, mais comme Dieu la prévu. Je ne cherche plus auprès deux ce que seul mon Père céleste peut me donner : mon identité, un but et un sens à ma vie. Je suis libre aussi de voir au-delà des murs de ma maison pour regarder le monde extérieur, y passer du temps et y consacrer de lénergie à servir mon prochain. Je peux même servir avec mes enfants. Surtout, je suis libre daimer mes enfants comme Dieu le veut. Notre Père céleste les aime, non parce quil veut désespérément leur attention ou en raison de ce quils peuvent faire pour lui, mais simplement parce quils lui appartiennent.
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 05:38:07 +0000

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