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- À quoi sert la glande thyroïde? Réponse La thyroïde - qui a grossièrement une forme de papillon et qui se trouve à l’avant du cou - est une glande endocrine. Autrement dit, un organe fabriquant des hormones qui circulent dans le sang et vont stimuler divers autres organes ou groupes de cellules de l’organisme. (Parmi les autres glandes endocrines, il y a par exemple les ovaires et les glandes surrénales.) Les principales hormones produites par la thyroïde, la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4), ont pour effet de favoriser le métabolisme, c’est-à-dire le fonctionnement, la consommation d’énergie et l’utilisation des protéines par de nombreux organes ainsi que leur sensibilité à d’autres hormones circulantes. Les 3 principales maladies thyroïdiennes sont l’hyperthyroïdie, qui est un « hyperfonctionnement » de la thyroïde; l’hypothyroïdie, dans laquelle la thyroïde cesse de produire ses hormones; et le cancer de la thyroïde. La thyroïde fabrique ses hormones à partir de l’iode qui se trouve dans les aliments (algues et poisson en particulier, mais aussi ail et fruits de mer). Ce qui explique que les hypothyroïdies par manque d’iode sont plus fréquentes en montagne (plus on s’éloigne de la mer). Les enfants sont les plus exposés à un manque d’iode, et leur thyroïde capte facilement l’iode qui leur est donné dans l’alimentation. C’est pour cette raison que, dans les environs des centrales nucléaires de Tchernobyl et Fukushima, on a donné de l’iode aux enfants et aux jeunes gens : pour éviter qu’ils ingèrent des aliments contaminés par des retombées d’iode radioactif, qui serait absorbé en grande quantité par leur thyroïde et leur ferait courir un risque de cancer thyroïdien. Mais ces retombées sont surtout importantes dans un rayon de 20 km à 30 km autour des centrales défectueuses. Il n’est pas utile (ni conseillé) de donner de l’iode en supplément aux enfants au-delà de ce périmètre. Les symptômes 2- Quels sont les signes d’un trouble de la glande thyroïde? Réponse En gros, les hormones produites par la thyroïde stimulent l’organisme. Une sécrétion augmentée d’hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie) entraîne une augmentation du métabolisme (consommation d’énergie et rythme des organes). Elle s’accompagne donc d’un amaigrissement chez quelqu’un qui continue à avoir de l’appétit, d’une accélération du rythme cardiaque, d’une fatigue physique, d’un énervement, de tremblements, d’une augmentation de l’élimination de l’eau et d’une soif. Les personnes atteintes d’hyperthyroïdie ont chaud et cherchent à se rafraîchir. Elles ont souvent les yeux « brillants », car protubérants (c’est ce qu’on appelle l’exophtalmie) et un goitre : un gonflement général de leur glande thyroïde qui se manifeste par un gonflement du cou. Elle apparaît le plus souvent vers 40 à 60 ans et touche surtout les femmes (presque 10 fois plus que les hommes). À l’opposé, les personnes atteintes d’hypothyroïdie sont « ralenties », souvent psychiquement fatiguées, prennent du poids, sont dépressives, ont un coeur lent, ont souvent froid, etc. Bref, elles ont les symptômes inverses de l’hyperthyroïdie. Cette insuffisance de la thyroïde survient aussi souvent après 50 ans et touche également plus souvent les femmes que les hommes. L’une comme l’autre maladie peut s’accompagner de troubles du sommeil. Le cancer de la thyroïde, lui, se manifeste par une zone dure (nodule) sur l’un des lobes de la thyroïde. La plupart des nodules de la thyroïde ne sont pas des cancers, et il arrive parfois qu’un nodule soit une zone d’hyperthyroïdie (on parle alors de nodule « chaud », car il apparaît comme hyperactif lors d’un examen appelé scintigraphie). Le plus souvent, les cancers sont découverts au stade de simple nodule, avant d’avoir provoqué le moindre symptôme, car la glande est parfaitement palpable sous la peau du cou. Ils sont aussi plus fréquents chez les femmes. Ils sont plus fréquents chez les personnes ayant subi des radiothérapies pendant l’enfance. On a observé aussi une augmentation des cancers de la thyroïde chez les personnes exposées aux retombées des centaines d’essais nucléaires pratiqués dans l’atmosphère entre les années 40 et les années 80, ainsi que dans la proximité immédiate de la centrale de Tchernobyl. 3- Si la glande thyroïde est un peu gonflée, faut-il faire des analyses et si oui, lesquelles? Réponse Tout dépend de ce que vous appelez « un peu » gonflée. Le cou peut gonfler sans que la thyroïde le soit (parce qu’on a pris du poids, par exemple). Si le gonflement se situe principalement d’un côté du cou, ou s’il y a une zone plus dure sur un lobe de la thyroïde que sur l’autre, alors il est nécessaire de consulter un médecin. La glande peut être examinée par échographie (pour déterminer s’il existe un nodule anormal, par exemple), ou par scintigraphie. Plus rarement, on peut être amené à faire une biopsie (prélèvement de cellules au moyen d’une seringue et d’une aiguille). Hérédité 4- Est-ce que les maladies de la thyroïde sont héréditaires? Réponse Disons qu’il existe des gènes qui prédisposent à certaines maladies de la thyroïde et que l’existence de ces maladies chez une mère ou une soeur augmente le risque d’avoir la maladie soi-même; mais une augmentation du risque, ça n’est pas une certitude. C’est juste une prédisposition. La majorité des filles de femmes ayant souffert de la thyroïde n’ont pas de maladie de la thyroïde. L’hypothyroïdie Traitement 5- Est-il indispensable de traiter une hypothyroïdie? Réponse Par principe, on traite un patient ou une patiente et non un dosage hormonal. Lorsqu’il existe une hypothyroïdie clinique (c’est-à-dire accompagnée de symptômes), il est justifié de la traiter. D’ailleurs, les patientes qui en souffrent veulent être traitées. Mais il peut exister parfois des situations dans lesquelles les hormones thyroïdiennes sont, aux tests sanguins, à la limite inférieure de la « normale », sans que la personne souffre du moindre symptôme. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de traiter. C’est l’état de la patiente qui dicte le traitement, pas les dosages. 6- J’ai l’impression que mon traitement par hormones thyroïdiennes n’est pas suffisant, mais mon médecin dit que mon taux sanguin est normal. Puis-je lui demander d’augmenter la dose? Réponse Bien sûr, d’autant qu’il n’est pas forcément nécessaire d’augmenter la dose tous les jours. Certaines personnes vont très bien avec des doses un peu différentes sur 2 ou sur 3 jours. Mais toute modification du traitement nécessite de vérifier comment vous vous sentez sur une quinzaine de jours. Trouver la ou les bonnes doses peut être un peu long. Parlez-en à votre médecin. Ménopause et syndrome prémenstruel
Posted on: Thu, 04 Jul 2013 20:34:52 +0000

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