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-5- Retour au bercail, le retour Tous cucul-la-praline cest la fin des haricots tous marigots barbotent en bourbier faut dire qu’enterrer un mort est toujours un jour de pluie, le tragique est trempé, mouchoir k-way parapluies, couilles au cul collées, moules en mouilles agglutinées. Du vent. Du gris. Des corbeaux. Un ciel bas et lourd. De quoi rendre le moment normal pour un jour de va au trou. Sauf pour Rintintin dit moins que rien, tout raide dans sa boite plombée par pj scrupuleux, des fois quil en ressorte pour demander justice avec son air cliquetant, sans chair mais tout en os. Rintintin sen fout de tout ça, cest normal, il est mort. Il a tout débordé par sa poche anale pour finir dans le chenal. Une glissade volontaire vieux sacripant à idées suisses. Amorcer le crabe avec son soi même cest être fin gourmet, donner ainsi son corps à la pêche miraculeuse. Trois jours après la marée-chaussée de scaphandres repêche la loque. Les bestioles squattaient grouillement la carcasse du défunt Rintintin. Plus de 10 kilos de crustacés décapodes dans la filoche à Nénette dite six fesses. Ça sagitait en claquant de la pince avant bouillon final dans la marmite mise sur le feu pour l’occase. Rintintin vieux faquin mort au combat mangé deux fois par la bête astrale et non moins goûteuse. Tous claquions du bec en pensant aux délices daprès tombe. Pour linstant devant le trou nous mouillons dimpatience le temps est au verbe regret, quand la boite au fond du trou est lâchée par cantonniers appliqués. Nénette dite six fesses fourre sa main dans survêtement bleu délavé gratte pubis et laisse larmes rebondir sur bajoues froissées, arrache poignée poils et morbacs emmêlés sanctifie ration dun signé volontaire, la jette au panier du futur faisandé et dune voix sanglotée entame nécro in mémoriam : « Amour, quand tfourrais ton tarbouif dans ma fente à rnifler, tavais lodorant dun rat dcave à foutre musqué drave au fion dnavet mon biquet. Leucorrhée et coulements grasouilles du machin à charme pas bégueule ty torgnolais en sagouin dla rapeuse vidant lbidet sans manières. Ten souviens hein ! Vieux gaspard on sest pourliché aux cagouinces pendant ltournoi des miss pétulantes, tas misé ma praline quavait fait bel effet au jury du fumet et me vla sacrée reine des vents ctait fumeux mon glavieux cœur de vesses. On as fêté lmerdier en pompe derche, tas poussé llardon dans la boite à étrons pour la première fois, pucelle du ridé me vla débouchée pour léternité, décalaminée de la soupière, festin du boyau ton pinceau tout marron dglaire obscure quon aurait dit du Caravage, on la javel et tas junglé quça tpiquait lturgescent ptite mauviette couinouse. Amour mon crachouillis dbas coulis là où qutes à trifouillis du saint esprit ou ben au fion du boucané des enfers, jpleure misère. Rintintin mon moins que rien pisse drain mon chagrin, pluchures de cabochures dézinguées roi des rotures du matin et tout ltintouin mon Rintintin, plus dmachin-chose à astiquer lutrin biturgique des laudes matin câlin dfoutre à bren saint orifice mon calice, plus que lgode offert en guise dagneau dmariage un jour de faiblesse dengin. Toujours lcul entre deux chiasses mon boudin dturbin. Tiens vlà une aute poignée dbelette frisettes. Adieu mon Rintintin. Adieu mon moins que rien. »
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 18:27:04 +0000

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