1. l’action de grâce, la louange et l’adoration « Entrez dans mes portes avec des actions de grâce, dans mes parvis avec des louanges, célébrez-le, bénissez son nom ! (Ps 100 :4- version Darby). Si nous voulons réjouir LE SEIGNEUR, il est important de savoir comment nous approcher de Lui et connaître les principales étapes à franchir pour entrer dans sa présence : la première étape est l’action de grâce, la deuxième la louange et la troisième est l’adoration. Ces trois réalités bibliques sont intimement liées entre elles et ne peuvent être séparées. Sans vouloir être dogmatique, il est cependant important d’en respecter l’ordre. Nul ne pourra, en effet vraiment adorer le SEIGNEUR, s’il n’a d’abord pas appris à Le louer, et nul ne pourra efficacement Le louer sans avoir un cœur de reconnaissance. Un esprit de gratitude nous préparera à louer LE SEIGNEUR et un esprit de louange nous conduira dans la présence de DIEU pour l’adorer. Si nos cœurs sont débordants de reconnaissance envers DIEU, nous n’aurons qu’une envie, Le louer, et plus nous le louerons, plusieurs éprouveront le désir de l’adorer. Beaucoup de chrétiens pensent que l’action de grâce, la louange et l’adoration sont synonymes ou interchangeables. Toutefois, nous devons savoir que dans la bible, ces trois expressions ont un sens bien différent qu’il est important de connaître. D’une manière générale, dans l’action de la louange nous proclamons et admirons la personne de DIEU et ses œuvres et dans l’adoration nous expérimentons une relation d’amour et d’intimité profonde avec Lui qui aura pour consécration totale de notre être. 2. L’importance d’avoir un cœur reconnaissant Pour adorer, il est primordial d’avoir un cœur reconnaissant. Un chrétien ingrat non seulement ne pourra devenir un bon adorateur, mais il n’en aura ni l’intention ni le désir. Ce n’est qu’un cœur rempli d’action de grâce qui pourra avoir accès à la présence de DIEU et expérimenter une joie profonde dans la louange et l’adoration. Dans le Nouveau Testament, un des mots les plus utilisés pour « action de grâce » vient du grec « charis » qui signifie « faveur imméritée ». En d’autres termes rendre des « actions de grâces » c’est remercier DIEU pour ses faveurs imméritées. C’est tout simplement Lui dire « merci » du fond de notre cœur pour ses innombrables bénédictions quotidiennes. Le signe distinctif d’un chrétien né de nouveau devrait être son esprit de gratitude. L’apôtre Paul exhorte les chrétiens d’Ephèse à vivre leur vie nouvelle en CHRIST en disant : « Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés ni, plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâce ». Ephésiens 5 :4. Les actions de grâce devraient donc remplacer toutes nos paroles vaines, légères et blessantes. Quelqu’un a dit qu’il existe deux types de chrétiens dans le monde : ceux qui considèrent toutes choses comme un dû et ceux qui reçoivent tout avec reconnaissance. Un serviteur de DIEU a fait un jour la remarque suivante ; « Ce ne sont pas les biens qu’un homme possède qui le rend heureux, mais son esprit de gratitude à leur égard ». 3. L’ingratitude, un signe de la fin de temps La personne ingrate est celle qui par ses actes ou son comportement n’a aucune reconnaissance pour les bienfaits ou les services reçus. L’Apôtre Paul nous rend attentifs au fait que l’ingratitude sera un des signes de la fin des temps : « Sache que dans les derniers jours, les hommes seront … ingrats 2 Tim. 3 :2. Il la considère également comme une des causes de la détérioration, de la dégénérescence de l’humanité en révolte contre DIEU : « Ils sont donc inexcusables puisque, ayant connu DIEU, il ne l’ont point glorifié comme DIEU, et ne LUI ont point rendu grâce » ; mais ils se sont égarés dans les ténèbres. Se ventant d’être sages, ils sont devenus fous ». Romains 1 :20-22 Dans un certain sens, l’ingratitude est une des racines du péché. Elle nous parle de notre indifférence à l’égard des nombreux bienfaits dont nous jouissons chaque jour et que nous considérons comme un dû. L’ingratitude n’est pas, par ailleurs, indifférente à l’égard de malheur d’autrui. Si nous sommes ingrats quant à nos propres bénédictions, à combien plus forte raison, nous sommes aveugles, sourds et muets à l’égard des besoins de notre prochain. Etre ingrat, c’est faire preuve d’insouciance et même de négligence alors que nous devrions nous sentir concernés par la misère des autres et chercher à les aider. L’ingratitude nous parle également d’indifférence à l’égard de DIEU. C’est littéralement de l’impiété. L’ingrat n’a aucune humilité parce qu’il n’a ni la compréhension de DIEU, ni celle de son humanité. Il est lui-même le centre de son petit monde et est enfin de compte, son humilité parce qu’il n’a ni la compréhension de DIEU, ni celle de son humanité. Il est lui-même le centre de son petit monde et est enfin de compte, son propre DIEU. Le manque de reconnaissance indique une sérieuse lacune dans le caractère de cette personne. La gratitude, par contre, est le sentiment d’affection et de reconnaissance que l’on ressent envers son bienfaiteur. Le chrétien qui a un esprit de gratitude est donc différent des autres. Il a appris à louer DIEU pour ses bontés qui se renouvellent chaque matin et jouit de chaque instant de la vie. Il sait reconnaître que DIEU est la source de toutes ses bénédictions, c’est pourquoi il ne cesse de s’épanouir. Il a un cœur débordant d’amour et de louanges pour son sauveur. 4. Savoir compter les bienfaits de DIEU Quelqu’un a dit un jour : « Si vous pensez ne pas avoir de raisons suffisantes pour manifester votre reconnaissance, prenez un livre de médecine et faites une liste de toutes les maladies que vous n’avez pas ». Il y a tant de choses pour lesquelles nous devrions être reconnaissants. Avons-nous remercié LE SEIGNEUR pour notre santé et pour ce merveilleux corps qu’Il nous a donné. Lui avons-nous dit merci pour sa protection journalière, année après année, et pour le pain quotidien, l’eau, le vêtement, le logement,… ? Lui sommes-nous reconnaissants pour le soleil, la pluie, les nuages, la chaleur, les sources, les ruisseaux, les rivières, les lacs et les océans ? Remercions-le aussi pour les montagnes, les vallées, la végétation, les arbres, les fleurs, les oiseaux, les animaux, et les poissons, toute cette nature merveilleuse au sein de laquelle Il nous a placés. Disons-lui merci pour notre famille, notre mari, notre femme, nos enfants, nos frères, nos sœurs, nos oncles, nos tantes, nos grands-parents, nos petits-enfants, nos amis Remercions-le pour notre travail, nos responsables, nos collègues, nos subordonnés. Apprenons aussi à LE remercier dans le danger, les difficultés et les épreuves, car elles fortifient notre foi, éprouvent nos caractères en nous empêchant de devenir, paresseux et égoïstes. Rendre grâces à DIEU pour ses bénédictions devrait être la chose la plus facile à faire et pourtant c’est ce que nous oublions le plus souvent. David le psalmiste, lui, avait pris la décision de ne pas L’oublier, c’est pourquoi il dit : « Mon âme bénis L’ETERNEL et n’oublie aucun de ses bienfaits. Ps.103 :2. Un chrétien, plus que quiconque, a toutes les raisons du monde pour exprimer sa reconnaissance à DIEU .Il a DIEU pour Père, JESUS pour Sauveur, le SAINT-ESPRIT pour Consolateur, les anges pour compagnons et la Bible pour guide. Son cœur ne devrait-il pas déborder d’amour et de gratitude rien qu’en pensant à toutes ces précieuses bénédictions. Soyons tout particulièrement, reconnaissants envers DIEU Lui-même, pour son amour, sa miséricorde, sa grâce, sa bonté, sa justice, son intégrité, sa perfection, sa sainteté. Soyons aussi infiniment reconnaissants envers JESUS CHRIST notre SAUVEUR pour son abaissement, sa vie, sa voix, sa résurrection, sa triomphe finale et la promesse de son prochain retour. « Tout genou fléchira et toute langue confessera que JESUS-CHRIST EST SEIGNEUR à la gloire de Dieu le Père »Phil.2 :10-11. 5. Etre reconnaissant en toutes circonstances . L’apôtre Paul nous exhorte en disant : « Rendez grâces en toutes choses car c’est à votre égard la volonté de DIEU en JESUS-CHRIST »1Thes.5 :18 Voilà sa volonté pour que nous lui soyions continuellement reconnaissants. Cela ne veut cependant pas dire que nous devons rendre grâces pour toutes les mauvaises choses qui nous arrivent, car dans les écritures, nous ne voyons jamais LE SEIGNEUR JESUS ou les apôtres faire cela. Ce que l’apôtre veut dire dans le verset ci-dessus, c’est que nous devons rendre grâces à DIEU en toutes choses et non pour toutes choses. Il y a là une grande différence. Nous devrions donc apprendre à rendre grâces à notre DIEU indépendamment des circonstances bonnes ou mauvaises qui nous entourent et reconnaître qu’il est souverain et qu’il fera concourir toutes choses ensemble pour notre bien. Romain 8 :28. Pendant sa longue période d’emprisonnement à Bedford, en Angleterre, le célèbre prédicateur John Bunyan se fabrique une flûte avec un des Pieds de l’unique tabouret de sa prison. Là, assis dans ce lieu sordide, sombre et aux odeurs nauséabondes, il joue sur sa flûte des mélodies et des louanges au SEIGNEUR. Au sein de cette douloureuse épreuve, grâce à son esprit de reconnaissance envers DIEU, il fut consolé et reçut l’inspiration pour écrire un des livres chrétiens les plus connus : Le voyage du Pèlerin. Ce livre est d’ailleurs devenu une source d’encouragement et de bénédiction pour une multitude de chrétiens. Combien l’esprit de gratitude de Bunyan dans de telles circonstances a dû réjouir le cœur de son SAUVEUR ! Qui, un cœur reconnaissant peut être parfaitement heureux dans une cabane, tandis que l’ingrat se sentira misérable même dans un Palais. Cet esprit de reconnaissance ne devrait donc pas seulement se manifester pendant les bons moments de notre vie, mais aussi dans les moments difficiles. Daniel le prophète rendait grâce à DIEU alors qu’il était menacé de mort ; Daniel 6 :10. L’Apôtre Paul savait lui aussi garder un esprit de gratitude même au sein du naufrage de son bateau ; Actes 27 :35. Matthieu Henry, le grand commentateur, biblique avait également appris à rendre grâces à DIEU dans les circonstances les plus tragiques. Il avait un jour été volé et voici ce qu’il a écrit dans son journal concernant cet événement : « Je veux être reconnaissant envers DIEU pour quatre raisons : Premièrement, parce que je n’ ai pas été volé avant ; deuxièmement, par ce qu’ils ont pris mon argent, mais non ma vie ; troisièmement, parce qu’ils m’ont tout pris, mais en fait ce n’était pas grand-chose, et enfin je suis reconnaissant envers LE SEIGNEUR d’avoir seulement été volé et de ne pas être le voleur ». Quel bel exemple d’un cœur reconnaissant en toutes circonstances !
Posted on: Thu, 27 Jun 2013 03:24:33 +0000
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