19e anniversaire de la disparition de Cheb Hasni Cheb Hasni ou - TopicsExpress



          

19e anniversaire de la disparition de Cheb Hasni Cheb Hasni ou Hasni Chekroune était le messager de l’amour (marsoul el houb) en paraphrasant Abdelwahab Doukali, il célébrait l’espoir et l’espérance, le roi du raï sentimental, l’enfant terrible de Gambetta, le quartier populaire et populeux d’Oran, « Tchato » (nez épaté, en espagnol) comme aimaient à le surnommer ses fans, l’auteur mythique de Tal ghiyabek ya gh’zali, Gaâ n’ssa, Baïda mon amour, Visa ou encore Arwahi netfahmou. Mais la folie meurtrière, la barbarie et l’ignominie humaine l’ont fauché, arraché et ravi à la vie à la fleur de l’âge, à 26 ans. Laissant du coup des millions et des millions de jeunes, orphelins, l’ayant adopté et porté dans leur cœur tant s’étaient-ils retrouvés, reconnus et énamourés par la flèche de Cupidon, à travers sa musique, car transférés et transportés. Hasni les faisait rêver. Aujourd’hui, c’est le 19e anniversaire de la disparition tragique et cruelle de cheb Hasni. C’était une certaine et cruelle journée du 29 septembre 1994, un jeudi. Cheb Hasni avait rendez-vous avec son destin, avec la mort. Il était environ 11h30, alors que Hasni se trouvait à quelques mètres du seuil de son domicile, dans son quartier natal Gambetta, le désormais appelé Haouch Hasni depuis sa mort, un individu s’approche de lui. Croyant qu’il avait affaire à un fan, Hasni se prêtera à la perfide sollicitation en abordant avec confiance celui qui sera son assassin. Celui-ci enlacera Hasni en lui posant amicalement le bras sur l’épaule tout en discutant avec lui. Et puis une détonation déchire le ciel. Hasni s’écroule. Il vient de recevoir une décharge d’une mahchoucha (canon scié) à bout portant, au cou. Il sera achevé par un second coup de feu à la tête. Houari, voyant son frère Hasni gisant dans une mare de sang, accourt en appelant à l’aide. Les tueurs prendront la fuite à bord d’un véhicule de marque R12 qu’ils abandonneront au quartier Bel Air. Boualem Disco Maghreb, l’éditeur oranais, se souviendra : « La veille, mercredi, nous nous sommes vus, vers 19h, pas loin de la station régionale de l’ENTV, et il m’avait invité à l’accompagner pour le mariage d’une amie commune, jeune policière à l’aéroport d’Oran, à Bel Air où ses assassins avaient laissé la voiture de leur abject crime, le lendemain... » Hasni sera évacué vers le CHU d’Oran où il succombera à ses blessures.
Posted on: Sun, 29 Sep 2013 23:06:15 +0000

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