2 CHAPITRE 2 — La repentance Nous avons vu - TopicsExpress



          

2 CHAPITRE 2 — La repentance Nous avons vu dans le chapitre précédent que l’homme est «né de nouveau» par la foi à la parole de Dieu appliquée à la conscience par la puissance de l’Esprit ou, pour parler plus simplement, par la foi au témoignage de Dieu par sa parole, quel que soit l’objet qu’il présente ou le moyen dont Dieu se sert pour communiquer sa parole. La foi est le premier principe de la nouvelle nature. «La foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Rom. 10:17). Nous avons vu encore que la réception de cette nouvelle nature par la foi au témoignage de Dieu, est aussi, pour quiconque croit, «la vie éternelle». Mais il y a une chose qui accompagne invariablement la nouvelle naissance et qui souvent trouble l’âme anxieuse qui cherche la paix. Je veux parler de la repentance. — Cette œuvre importante que Dieu opère au-dedans de nous est si peu comprise, on l’explique de tant de manières confuses ou erronées, que je désire la placer simplement devant mon lecteur, selon que Dieu m’en fera la grâce. En traitant ce sujet je voudrais établir d’abord un fait, c’est qu’il n’y a jamais une œuvre réelle de Dieu dans l’âme, qui ne soit accompagnée de vraie repentance. On a troublé des âmes en disant que la repentance est une préparation nécessaire à la foi et à la réception de l’évangile, qu’elle précède la foi et, par conséquent, la nouvelle naissance, dans une âme. Mais je puis affirmer que, dans toute l’Écriture, partout où l’œuvre de la repentance est mentionnée comme doctrine, ou qu’il est question de ses fruits dans l’âme, elle est présentée comme suivant la foi invariablement. Je ne veux point dire qu’elle ne précède pas la paix. Le croyant peut être longtemps avant de connaître la paix avec Dieu; mais l’œuvre de la repentance suit toujours la foi, et par conséquent accompagne toujours la nouvelle naissance. Beaucoup de gens croient que la repentance est le chagrin d’avoir péché, et qu’il faut avoir éprouvé ce sentiment à un certain degré avant d’être en état de percevoir l’évangile. D’autres se jettent dans l’extrême opposé, et ne voient dans la repentance qu’un changement de sentiment à l’égard de Dieu. Ces deux manières de voir sont également fausses. Sans doute, comme le dit l’apôtre: «La tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret» (2 Cor. 7:10). Les Corinthiens étaient convertis depuis longtemps, quand Paul s’adressait ainsi à eux; mais la tristesse de leur cœur à l’endroit de ce dont Paul les accusait, les porta à juger leurs voies sous la puissance de la Parole qui leur était adressée par son moyen. Ailleurs, nous lisons: «La bonté de Dieu te pousse à la repentance» (Rom. 2:4). D’un côté donc la tristesse selon Dieu opère la repentance, de l’autre la bonté de Dieu y pousse; mais ni l’une ni l’autre de ces choses ne sont la repentance. La repentance est le jugement que je porte sur moi-même et sur tout ce qui est en moi, en présence de ce que Dieu m’a révélé et déclaré. Pour nous rendre plus clairement compte de ce que je veux dire, passons maintenant en revue quelques-uns des exemples de repentance que nous fournit la parole de Dieu. Jonas le prophète fut envoyé aux habitants de Ninive pour leur annoncer le jugement qui allait tomber sur eux: «Encore quarante jours, et Ninive sera renversée.» Le résultat de la prédication fut que «les hommes de Ninive crurent Dieu... et se vêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits» (Jonas 3:4, 5). Il y avait là une œuvre véritable de repentance, qui suivit la foi à la parole de Dieu, prêchée par Jonas, et qui en était la conséquence. Ailleurs nous lisons: «Des hommes de Ninive... se sont repentis à la prédication de Jonas» (Matt. 12:41). Il y avait là un vrai jugement de soi-même en présence du témoignage de Dieu. La repentance est donc le jugement que nous portons sur nous-mêmes et sur tout ce qui est en nous, sous l’effet du témoignage de Dieu auquel nous avons cru. Nous trouvons un autre exemple de repentance dans le passage d’Ézéchiel que nous avons cité à propos de la nouvelle naissance. Il y est question de la nouvelle naissance, d’eau et de l’Esprit, qui est nécessaire pour qu’Israël puisse avoir part aux bénédictions terrestres du royaume. «Je répandrai sur vous des eaux pures...; je mettrai mon Esprit au-dedans de vous... Et vous vous souviendrez de vos mauvaises voies et de vos actions qui ne sont pas bonnes, et vous aurez horreur de vous-mêmes à cause de vos iniquités et à cause de vos abominations» (Ézéch. 36:25-31). Ici, nous voyons encore une œuvre véritable de repentance dans une âme née de nouveau, d’eau et de l’Esprit. Le témoignage que Jean-Baptiste apportait à Israël était: «Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché» (Matt. 3:1, 2). La foi à ce témoignage opéra la vraie repentance dans les âmes de ceux qui se faisaient baptiser par Jean: ils se jugeaient, eux et leur état, indignes du royaume de Dieu; et ils produisirent des fruits convenables à la repentance — des fruits qui prouvaient la sincérité du jugement qu’ils portaient sur eux-mêmes et la juste appréciation qu’ils faisaient de leur condition devant Dieu. Le Seigneur Jésus lui-même prêche en Galilée, disant: «Le temps est accompli, et le royaume de Dieu s’est approché: repentez-vous et croyez à l’évangile» (Marc 1:15). Comment les Galiléens se seraient-ils repentis avant d’avoir cru la bonne nouvelle du royaume? La foi au témoignage qui lui était rendu produisit la repentance ou le jugement de soi-même eu égard à ce témoignage. Jésus ressuscité envoie ses disciples (Luc 24:47), voulant «que la repentance et la rémission des péchés fussent prêchées en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem». Ces choses étaient annoncées en son nom; et sans la foi en son nom, ni la repentance ni la rémission des péchés ne peuvent suivre. On peut tirer de la parole de Dieu bien d’autres exemples démontrant que la véritable repentance est toujours précédée par la foi au témoignage de Dieu et est inséparable de la nouvelle nature qui, par la réception du témoignage, est implantée dans l’âme. Quand une âme est née de nouveau, quand elle a reçu cette nouvelle nature qu’elle ne possédait pas auparavant, elle commence à découvrir l’activité de l’ancienne. Quelquefois ce travail est très profond, très long; et souvent l’âme passe par les plus tristes expériences avant de trouver la paix, allant peut-être jusqu’à douter de son salut et de son adoption. Peut-être êtes-vous dans ce cas, cher lecteur? Vous êtes malheureux, tourmenté? Il vous souvient d’un temps où aucun trouble intérieur n’inquiétait le cours paisible de votre vie. Vous n’aviez alors qu’une nature: vous étiez simplement un pécheur. La parole de Dieu dès lors a réveillé votre conscience et vous a rendu malheureux. Vous avez d’heureux moments d’espérance, peut-être, en pensant à l’amour et à la grâce de Dieu, à la tendresse de Christ pour les pauvres âmes perdues; puis viennent les accusations de votre conscience et d’une loi violée; vous sentez que vous avez négligé ce que vous saviez être bien et que vous avez pratiqué le mal, et que vous vous êtes adonné à des choses indignes de Dieu; — et votre âme est troublée; vous n’avez point de paix. Votre état n’est-il pas semblable à celui du prodigue, alors qu’il retournait vers son père, incertain de la réception qui lui serait faite, songeant tantôt à ses haillons et à sa souillure, tantôt à l’abondance et à la richesse de la maison paternelle? — Mais c’est précisément la nouvelle nature que vous possédez maintenant qui vous fait découvrir l’activité et les œuvres de l’ancienne. Aussi longtemps que vous n’aviez pas cette nouvelle nature, il n’y avait pas de trouble dans votre âme, mais maintenant le tourment même qui vous poursuit est le résultat de l’existence chez vous de la nouvelle nature que vous ne possédiez pas auparavant. Ayant une nouvelle nature qui aime les choses de Dieu et a sa source dans l’Esprit de Dieu, vous avez appris à détester ce qu’elle découvre en vous, et vous soupirez après la paix; c’est pourquoi considérez soigneusement l’état d’âme qui est décrit au chapitre 7 de l’épître aux Romains, versets 14, 15. Une âme ainsi exercée cherche la paix en essayant de faire des progrès et de remporter des victoires sur elle-même. Elle pense trouver la paix en détruisant les mauvais désirs, en domptant le caractère naturel et les passions qui l’agitent. En d’autres termes, on cherche la paix en tâchant de devenir meilleur, au lieu de renoncer à toute prétention et à toute espérance semblables et de se reposer entièrement et uniquement sur Christ, qui a passé à travers les vagues et les flots du jugement, non seulement pour ôter les péchés qui troublent la conscience, mais encore pour que la mauvaise nature qui tourmente et angoisse le cœur trouve sa fin à la croix. Quand il fut démontré que vous étiez absolument sans force, incapable de rien faire pour vous délivrer, Jésus vint subir devant Dieu le jugement prononcé contre vous. Il mourut sur la croix; et Dieu, en le ressuscitant d’entre les morts, vous transporta en Lui de l’autre côté de la tombe, afin que vous viviez maintenant de sa vie en résurrection, dans une position qui est le fruit de la rédemption — de la vie de son Fils, la nature qui vous trouble étant condamnée et mise de côté pour toujours. Quel bonheur de découvrir que Dieu maintenant ne reconnaît que l’homme nouveau! Quelle douceur de savoir que ces douloureuses expériences par lesquelles l’âme doit passer, sont l’école à laquelle nous apprenons ce qu’est la vieille nature aux yeux de Dieu, et qu’elles sont une œuvre véritable de repentance dans l’âme! Dieu a exécuté sur votre vieil homme, dans le jugement de la croix, la sentence de mort prononcée contre lui. Il n’entreprend pas de l’améliorer en aucune manière. Son témoignage est qu’Il vous a donné la vie éternelle en son Fils (1 Jean 5:11-13); c’est cette vie et cette vie seulement qu’il reconnaît, qu’il dirige et par laquelle il vous forme et vous instruit par la puissance de son Esprit, traitant le vieil homme comme ayant pris fin à la croix (Rom. 6:6, 7). La vieille nature, «la chair», existe cependant encore en vous, aussi longtemps que vous êtes dans ce corps, et l’Esprit, par l’intercession de Christ, agit sur votre conscience à son sujet, ne vous laissant jamais insensible à son activité, quoique ne vous l’imputant jamais, afin que vous continuiez à la juger vous-même et que, étant occupé de Christ qui est votre vie, vous la teniez toujours à cette place de mort que Dieu lui a faite, pour que la seule vie de Jésus soit active dans votre corps. Dans le chapitre suivant, nous examinerons, s’il plaît au Seigneur, le fait si important à comprendre, que Dieu ne change, n’ôte, ni n’améliore à aucun degré le vieil homme. Les deux natures demeurent aussi distinctes que possible; mais il n’y a pour le chrétien aucune obligation ou nécessité de vivre dans la pratique ou la puissance d’une autre nature que la nouvelle seulement, ou plutôt c’est là ce que Dieu attend de vous en tout temps.
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 07:02:50 +0000

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