A Bayanga, ville située à 480kilomètres de Bangui, dans la - TopicsExpress



          

A Bayanga, ville située à 480kilomètres de Bangui, dans la pointe sud, enclave entre le Cameroun et la République démocratique du Congo se trouve la principale zone de réserve de faune et de la flore de la République Centrafricaine. Depuis quelques années, Cette ville ne cesse d’attirer bon nombre de touristes grâce au parc national Dzanga-Sangha. Regroupant différents espèces animales, ce parc est donc considéré comme une réserve spéciale dont dispose la République Centrafricaine et est devenu un patrimoine défendu par certains organismes internationaux. La présence de WWF, créant ainsi un projet de développement de la localité, est justifiée par l’existence de cette réserve. Il crée diverse activités dans l’objectif de préserver ladite réserve. C’est ainsi qu’il prône l’élevage, l’agriculture et la pisciculture, ce qui empêche la dégradation du parc. Mais depuis le changement politique survenu dans le pays le 24 Mars dernier, cette réserve spéciale classé patrimoine national et voir international est livré à des massacres sans précédant d’éléphants surtout de la part des braconniers soudanais qui sévissent dans la réserve et sont entrain de mettre à sac ce parc qui fait la fierté du pays et de l’humanité. La République Centrafricaine est entrain de perdre tous ses patrimoine si on ne fait pas attention et risque de voir ce prestigieux parc disparaitre purement et simplement de l’étendu du territoire national car selon les enquêtes et témoignages de bonne foi des habitants de Bayanga, ces braconniers soudanais se sont dirigés vers la saline, située à quelques kilomètres de la ville et massacrent des éléphants. « Présentement, nous ne savons quoi faire à l’heure ou nous vous parlons, le parc de Dzanga-Sangha est entrain d’être dégradé à une vitesse vertigineuse » a dit un habitant de Bayanga au téléphone. La viande d’éléphant dont le commerce est défendu sur le plan international, se trouve aujourd’hui pêle-mêle sur le marché de Bayanga. Les questions posées à cet effet sont moules. Avec les détonations d’armes en plein par tous ces massacres, peut-on encore trouver d’ici un an une espèce animale dans cette réserve spéciale ? Cette réserve ne va-t-elle pas perdre sa quintessence au plan national et international ? Cela ne constituera-t-il pas une grave perte pour l’état centrafricaine et la génération future ? Un appel pressante est donc lancé aux nouvelles autorités de Bangui de prendre leur responsabilité et des mesures de sécurités adéquates afin d’arrêter cette hémorragie qui risque de reculer la République Centrafricaine de cinquante ans en arrière. Article préparé et proposé par Henri Clotaire KEREBI, journaliste chercheure. Bangui RCA. sociétéWWFDzanga-Sangha
Posted on: Fri, 09 Aug 2013 16:01:30 +0000

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