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A PARTAGER abondamment Après avoir déclenché un véritable tonnerre médiatique grâce à nos différents appuis, nous pouvons dorénavant être fiers davoir mis une grande partie de lopinion publique de notre côté. Tout le monde est bien daccord pour dire que cet arrêté est absurde et contre productif, aussi bien pour lemploi que pour la santé publique ! Tous les appuis politiques sont les bienvenus, surtout si de hauts responsables influents prennent le dossier à bras le corps... Cest notamment le cas de Laurent WAUQUIEZ, député de la Haute-Loire, accessoirement Vice-Président de LUMP : Entièrement daccord avec nos revendications, il est réputé pour ne pas lâcher le morceau quand il décide de soccuper dune juste cause... Il nous confirme dores et déjà avoir saisi les autorités, et faire tout son possible pour que nous y arrivions. Ce sont de bonnes nouvelles, même si rien nest encore réglé, la cause est juste, la machine est en marche, et nous nous battrons jusquau bout ! Ce nest dailleurs pas notre seul appui, quil soit de gauche ou de droite : Plusieurs de nos membres continuent eux aussi de solliciter leurs élus sur notre dossier. Bon week-end à tous ! Clique sur limage pour lagrandir ------------------------------------------------------------ Et pour trouver le député de votre circonscription : assemblee-nationale.fr/qui/ ----------------------------------------------------------- Monsieur (Madame) le Député, Mon syndicat, le SNAT (Syndicat National des Artistes Tatoueurs) ayant épuisé à cette heure tous nos arguments de bon sens auprès de la Direction Générale de la Santé, dont nos interlocuteurs rencontrés il y a quelques mois sétaient pourtant laissés convaincre par ces mêmes arguments, je sollicite aujourdhui votre influence bienveillante afin dintervenir sur une règlementation absurde, maintenue sur lunique principe de précaution, alors que les conséquences directes de cette réglementation iront non seulement à lencontre de la santé publique, mais représenteront une véritable crise économique pour lactivité du tatouage, dont la clientèle représente pourtant plus de 10% de la population française actuelle et même 20% des 25-34 ans. Lexclusion des substances que les tatoueurs dénoncent dans larrêté du 6 mars 2013, qui entre en vigueur au 1er janvier 2014 pour le point concernant cette exclusion précise, entrainera de fait linterdiction en France dapproximativement 9 encres de couleur sur 10, pourtant utilisées et référencées légalement en Europe. LANSM argue quil reste suffisamment de colorants autorisés pour maintenir la réalisation de tatouages en couleur, mais occulte le fait que ces colorants sont majoritairement en usage dans les cosmétiques (rouges à lèvre, etc.) et non dans les encres de tatouage ! Privés de lessentiel de leur matière première, les tatoueurs français vont ainsi être confrontés à un choix critique : - Soit bannir la majeure partie de leurs couleurs de leurs étagères et effectuer exclusivement des travaux en noir, blanc, gris, vert ou bleu (palette très limitée pour ces deux dernières couleurs) ; - Soit continuer à utiliser leurs couleurs habituelles, autorisées sur lensemble du territoire européen à l’exception de la France, et se trouver par conséquent en situation d’illégalité ; - Soit se déplacer hors de nos frontières pour réaliser des travaux en couleur dans nimporte quel pays de l’Union européenne. Dans la continuité de cet usage de la profession basé sur léchange professionnel, les enseignes françaises se trouveront elles, dans limpossibilité légale daccueillir la majeure partie des artistes étrangers. Les personnes tatouées sur le territoire français se trouveront quant à elles face à l’alternative suivante : 1° Cesser de faire réaliser les tatouages multicolores que la plupart dentre elles portent pourtant depuis des années sans quaucune complication ou problème cutané ne soit apparu ; 2° Continuer à se faire tatouer leurs couleurs favorites de manière clandestine, soit par un professionnel exerçant alors dans l’illégalité au regard de larrêté, soit par un tatoueur non déclaré et non formé, ce qui est particulièrement alarmant. Au vu du fléau du tatouage clandestin et à domicile que nous dénonçons avec force depuis plusieurs années, la seconde alternative engendrera immanquablement une augmentation des complications cutanées et sans aucun doute des problèmes dinfection, et ce sans qu’aucune traçabilité, contrôle ou recours ne soit rendu concrètement possible hors plainte particulièrement étayée auprès du Procureur de la République. En outre, si linterdiction, sans fondement scientifique, vise des pigments anodins, elle saffiche tout-à-fait contre-productive des initiatives qui sont prises actuellement en Europe, avec notamment le 1er Congrès Européen de recherche sur ce thème, qui a eu lieu les 13 et 14 novembre derniers à Copenhague et a rassemblé, outre le SNAT et les représentants de la profession en Europe, fabricants, chimistes, physiciens, médecins, épidémiologistes et toxicologues. Nous nous projetons donc au 1er janvier 2014 avec la plus grande inquiétude. Une telle restriction entraînant une véritable complexité de l’exercice professionnel sans que ne soient démontrés de solides fondements scientifiques aura également des conséquences financières sur les structures existantes et des répercussions sociales évidentes, ce qui dans le contexte économique actuel ne saurait être minimisé. La situation si elle reste en l’état actuel ne peut nous empêcher de concevoir de tels scénarios. En termes précis, la seule mesure concrète pouvant enrayer cette crise avant le 1er janvier 2014 est de confirmer, par la publication dun arrêté modificatif, linterprétation initiale du SNAT, qui avait été validée par la DGS le 5 avril 2013, puis réfutée par lANSM ensuite : Le point 4° de larrêté du 6 mars 2013, renvoyant à larrêté du 6 février 2001 fixant la liste des substances qui ne peuvent entrer dans la composition des produits cosmétiques, présente 2 colonnes visant des produits destinés à être appliqués à proximité des yeux et ceux en contact avec les muqueuses : Des situations qui ne concernent évidemment pas les encres destinées au tatouage artistique. En clarifiant cette seule spécificité de larrêté, le texte ne concernerait plus quune part infime des encres couleur actuellement en usage, et permettant ainsi denvisager sereinement de faire évoluer la réglementation dans les mois et les années à venir en la fondant sur les données futures que professionnels et experts ne manqueront pas de rassembler, dans le souci permanent de travailler avec des produits professionnels sans danger pour la santé. Une décision finalement infime au regard des disproportions que représente le maintien absurde de cette interdiction, sachant que, même en labsence de données scientifiques sur linnocuité des substances interdites dans le cadre dune utilisation dans les tatouages, on dispose toutefois ipso facto dun véritable recul sur celle-ci, ne serait-ce que par labsence de constat objectif de pathologie sur un grand nombre de personnes tatouées depuis plusieurs années. Vous remerciant par avance pour l’intérêt que vous voudrez bien portez à notre profession, à lart du tatouage et à la santé publique, Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur (Madame) le Député, l’expression de ma haute considération.
Posted on: Fri, 29 Nov 2013 18:34:45 +0000

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