A TOUS LES BONNETS ROUGES DE PACOTILLE et ceux qui traitent nos - TopicsExpress



          

A TOUS LES BONNETS ROUGES DE PACOTILLE et ceux qui traitent nos ancêtres de colons esclavagistes, alors que 90pr ct nétaient pas mieux traités... Petite leçon de relativité La crise cétait autre chose avant... (extrait des cahiers de doléances de 1789 à Thuré dans la Vienne) Nous habitants susdits gémissons dans la misère, on ne saurait jeter le moindre coup doeil sur nos campagnes sans y apercevoir les traces de linfortune et des marques de la plus grande désolation, ici cest une multitude de pauvres usés par les travaux, ou que la faiblesse de lâge mettent dans limpossibilité de gagner leur vie, qui demandent un morceau de pain la cest un autre laboureur qui marié depuis quelques années, vend et lhabit et le lit que lui et sa femme sétaient donnés dans leur jeunesse des gages domestiques quils avaient accumulés, pour prolonger leur malheureuse existence, et souvent de fois pour payer leurs impositions. Non, non, ce ne sont point les commodités de la vie que nous ambitionnons, elles nous sont inconnues: ce nest pas même une certaine aisance, ce sont seulement les besoins de la première et de la plus grande nécéssité qui nous manque sort cruelperspective affreuse; pour nous surtout malheureux journalier et colons! Dans les temps ou nous jouissons de toutes nos forces, il faut les employer à un travail rude et continuel et ce travail nous procure à peine la vie la plus dure, du pain dorge de la soupe sans aucun graissage, un peu dail et de leau, voila notre meilleure chère, et encore une maladie de quelques jours nous survient elle, un temps critique nous empêche til de travailler pendant 3 jours,ce mauvais ordinaire nous manque et nous sommes réduits à la plus affreuse misère; avons nous une famille un peu nombreuse,tout notre courage est insuffisant, il faut que nos enfants soient nus et mendient; arrivons nous à lage caduc qui pour nous est fixé à cause de nos rudes fatigues, au dessous de soixante ans, ou qq infirmité nous survient elle, tout nous manque, il faut nous résoudre à aller demander notre vie; et si nous ne pouvons plus trainer il faut finir notre triste carrière dans la dernière des misères: couche dessus la paille plutot sur sur un lit, privé de tout secours appelant la mort à notre aide seul terme de nos maux...
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 09:20:22 +0000

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