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AUTEURS LEVURE LITTERAIRE N° 7 vous invite à découvrir les rêves artistiques de ses 160 auteurs et artistes internationaux. Errances au Pays de la Rêverie « La beauté du monde rêvé lui rend un instant sa conscience. » Gaston Bachelard. Ulrike Draesner / Ruxandra Cesereanu / Andor Szabo / Sophie Loizeau / Jean Orizet / Melanie S. Rose / Hélène Genet / Brigitte Gyr / Ghislaine Lejard / Mokhtar EL Amraoui / Jean Miniac / Jeannine Dion-Guérin / Mario Meléndez / Rodrigue Lavallé / Rolande Scharf / Gerard Beaulieu / Ron Whitehead / Leah Maines / Rodica Draghincescu Michel Bénard / Jacques Fournier / Erika Dagnino / Claude Ber / Simone Molina / Stella Vinitchi Radulescu / Tzveta Sofronieva Christine Fizscher / Radu Bata / Jean-Pierre Crespel / Guillaume Decourt / Carmen Firan / Valérie Buffetaud / Sylvie Durbec / Martine Cros / Kai Pohl / Roselyne Sibille / Eva-Maria Berg / Myrto Gondicas / Marc Delouze / Dominique Sorrente / Sanda Voïca / Pierre Scanzano / Melora Walters / Mirela Roznoveanu / Şerban Foartă / Séverine Le Burel / Alain Jean-André Par le rêve, l’homme est la métaphore de lui-même ! Vous rappelez-vous de votre dernier rêve ? Ne le trouvez-vous pas un peu étrange, incohérent et incompréhensible ? Faites-vous des rêves prémonitoires, lucides, éveillés, fantastiques, effroyables? Comment utilisez-vous dans la journée le mot « rêve » ? Et pendant la nuit ? Dans les langues latines, le « rêve » a un étymon fondé sur le mot somnium qui a donné « songe ». Dans la nuit des temps et même au-delà, resver signifiait « courir çà et là » et un resveur de nuit était un « maraudeur nocturne ». Depuis, l’usage des expressions synonymes : « tu rêves ! » et « tu divagues ! ». Le mot « rêve » a aussi une version dialectale de « rage », issue du latin rabies. Le rêve désigne un ensemble de phénomènes psychiques éprouvés au cours de notre sommeil. Au cours de l’Histoire, différents domaines de la connaissance se sont intéressés au rêve, y cherchant un sens ou une fonction. Le rêve se distingue de l’hallucination et de la rêverie qui, eux, sont vécus à l’état éveillé. Le nom scientifique de l’étude des rêves est l’onirologie. Il est cependant possible d’entraîner la remémoration onirique. Les rêves sont les plus élaborés pendant les phases de sommeil paradoxal. La réalité se confond-elle avec le rêve ? Où se situe le rêve dans la réalité ? Où se cache la réalité dans le rêve ? Pourquoi rêve-t-on ? Est-ce qu’on rêve quand on rêve ? Et lorsqu’on dort et on ne rêve pas, que se passe-t-il dans l’ici de cet autre monde ? Est-ce le rêve qui rêve de nous ? Et si on rêve et on ne dort pas, qu’est-ce qui ne se passe pas dans le toujours du présent? Où est le rêve réveillé ? Comment se fait-il qu’au réveil, le souvenir du rêve soit si souvent indéfini, indéfinissable, lacunaire ? Quelle inexistence côtoie-t-il ? Est-ce le rêve le miroir de nous-mêmes, une surface suffisamment polie pour qu’une pensée donne naissance à une image vécue qui s’y forme par réflexion et qui soit conçue à cet effet ? Le rêve est le cœur de notre intimité psychique, un lien entre le « moi » et l’ « inconscient ». Lorsqu’on rêve on apprend à survoler les dangers, on apprend à passer de nous-mêmes vers l’Autre Chose, et de cette Même Chose vers une Autre Identité ? On rêve l’Un de l’Autre ? On se fait du mal, en rêvant l’amour parfait, l’avenir des distances douteuses et des lieux prédits ! D’un extrême à l’autre du champ visuel, on est dans l’obscurité au revers de la lumière. Horizontalement, dans un état de sommeil vertical, on voyage dans l’ hier du lendemain du passé. On rêve sur ce que nous ne sommes pas, sur le comment on ignore encore ce qu’on sait et où on est et pourquoi et surtout dans quel état, sous quelle entité, notre propre langue dépend du réel et vice-versa, et pourquoi la langue lui doit beaucoup et ce beaucoup n’est pas une quantité mesurable mais plutôt une dimension du corps qui joue avec ses propres repères et ombres! Bachelard, Bergson faisaient-ils des rêves méditatifs, créatifs ? Et C.G. Jung ? Et Freud, faisait-il des rêves inversés ? Est-ce que l’être du vivre l’avoir exclut le rêve ? Est-ce la rêverie le fruit du rêve du rêveur ? Est-ce qu’en hiver on rêve d’une manière plus réaliste qu’au printemps ? Et en automne, nos rêves deviennent-ils des oiseaux migrateurs ? Ah, vraiment le cerveau est bien une métaphore pathologique! Par le rêve, l’homme est la métaphore de lui-même! Par analogie, le rêve donne à notre corps un sens qui se marie généralement bien avec un langage intraduisible, impossible à cerner. Ou presque. Rodica Draghincescu
Posted on: Sat, 13 Jul 2013 09:59:16 +0000

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