AVENIR DU MOUVEMENT SYNDICAL A LA SENELEC : QUEL CHEMIN - TopicsExpress



          

AVENIR DU MOUVEMENT SYNDICAL A LA SENELEC : QUEL CHEMIN EMPRUNTER ? Introduction La crise actuelle du mouvement syndical à la Senelec s’est ’installée sur la place publique et a fini de faire les choux gras de la presse nationale. Le rappel des émeutes de l’électricité donne des frissons et des sueurs froides à tout acteur et responsable du secteur de l’energie.Donc ne jouons pas à nous faire peur mutuellement. Si Senelec va mal, le Sénégal ne s’en portera pas mieux. Pire ce sera pour notre économie nationale au regard non seulement des questions de compétitivité de nos entreprises mais impact négatif sur les activités des tailleurs et autres soudeurs métalliques... Voilà comment mesurer l’importance et l’ampleur des enjeux ici. Qu’on ne nous prenne pas pour des demeurés et que la plateforme des travailleurs doit être traitée avec diligence autour de négociations mais non à coup de gaz lacrymogènes. 1- L’UNITE- UN COMBAT Nous constatons deux camps en face qui semblent se cristalliser sur leurs positions apparemment antagonistes. La direction Générale enfonce le clou en manœuvrant a séparer les « bons » des « mauvais » syndicalistes parmi des camarades qui ont tout récemment vécu comme des frères d’armes de longue date. Devant l’énormité des manœuvres flagrantes de la Direction Générale qui compte diviser pour mieux régner sur l’ensemble des travailleurs, il est encore possible de renouer le fil du dialogue et oser marcher vers une réconciliation salutaire pour l’Unité du Mouvement syndical de demain. Seuls des hommes libres et honnêtes sont capables de poser un tel acte aussi noble à l’adresse de ses frères d’arme de toujours, dans l’unique souci de l’intérêt général de l’ensemble des travailleurs et de la cohésion dans les rangs de notre Mouvement syndical. Nous lançons encore une fois un appel à l’Unité tout en espérant compter sur l’appui de médiateurs et réveiller des initiatives dans ce sens de la part des Sages oh combien nombreux dans la boite ! Pourquoi ne pas convoquer les deux camps à Touba et à Tivaouane…et tout autre foyer religieux prêt à œuvrer dans ce sens L’Eglise comprise…le jeu en vaut la chandelle. Pourquoi la Direction Générale ne convoquerai-t-elle pas les deux parties autour d’une table afin de régler définitivement le problème ? Pour l’opinion, le seul « bienfait » de la désunion, c’est le mérite d’avoir faire bouger les choses. Les conquêtes sociales annoncées sont le fruit de la division aussi paradoxalement que cela puisse paraitre. Bien que chaque camp tire la couverture sur soi. En dernière analyse, ce qui compte pour les travailleurs, c’est l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Par conséquent, il est évident que la mentalité djihadiste (comme les Inquisitions des Croisés au 16 siècle) qui caractérise le comportement du cercle fermé des états-majors des syndicats, ne reflète, loin s’en faut, l’état d’esprit de la grande majorité des travailleurs. Tandis qu’au niveau des des états-majors, c’est comme une guerre de religion entre syndicats rivaux qui prévaut,… chez les travailleurs, les frontières ne sont pas si étanches, fermés, elles sont plutôt poreuses…Les travailleurs tissent des relations humaines chaleureuses dans la vie quotidien…Ils travaillent ensemble dans les différents services dans la solidarité sans faille…Aucune animosité ne plane entre eux. En somme les travailleurs sont simplement plus raisonnables que leurs leaders qui sont tenaillés par des passions stériles et invectives puériles. Les travailleurs sont incolores et inodores par rapport aux couleurs des drapeaux qu’agitent les états-majors respectifs. Ils sont moins colorés… Ils sont proches entre eux mais gardent une distance critique par rapport à tous les états-majors réunis ensemble. Les travailleurs, fatigués des querelles partisanes, ont intégré les changements intervenus dans le mouvement syndical alors les leaders s’accrochent à un passé révolu…La vie a donné sa sentence. Même le soleil un jour disparaitra (d’ici 5 milliards d’années)…Les changements, le mouvement sont la loi des développements de la vie… Les anciennes formes d’organisation des syndicats dans leurs anciens formats (Sutelec, Syntes, Unsep, Satel, Sycas) ne répondent plus aux exigences de l’heure, dans la mesure que ses structures sont figées immobiles consacrant la division et braquent les uns contre les autres, sèment la polémique et la haine… Dans l’entendement des travailleurs il est temps de les transcender par de nouvelles formes plus souples plus riches –capable de regrouper l’ensemble des travailleurs dans leur volonté consciente d’Unité. La réalité objective du mouvement est un émiettement éclaté mais non cloisonnes heureusement. Il urge de travailler à recoller les morceaux et chasser les démons de la division qu’entretient et promeut la Direction Générale afin de diviser pour mieux régner à moindres frais sur l’ensemble des travailleurs. Chaque état-major a une base légitime mais pas trop colorée. Donc il est possible, devant l’âpreté de la crise, d’appeler à un sursaut dont seuls sont capables les ouvriers, les prolétaires, titres nobles que uniquement les gens qui gagnent leur pain à la seule sueur de leur front . Les travailleurs sont déjà regroupés dans le « COLLEGE DES DELEGUES DU PERSONNEL » -Des hommes et des femmes, des héros anonymes fidèles a la nobles cause des travailleurs malgré les sacrifices que cela exigent. Le collège des Délégués du Personnel constitue un riche creuset pouvant demain enfanter le cadre unitaire, l’embryon du syndicat de l’unité sur la base d’une liste consensuelle regroupant toutes les sensibilités aux prochaines élections … Par conséquent, protégeons ce collège comme les prunelles de nos yeux en le mettant à l’abri de la contagion du virus partisan des vieux démons de la division. Responsabiliser les jeunes talents et les accompagner dès maintenant avec l’encadrement et la formation nécessaire. Parallèlement à la question de l’unité il nous reste à traiter une autre aussi fondamentale du CHEMIN A EMPRUNTER, QUEL CHOIX STRATEGIQUE A IMPRIMER A NOTRE DEMARCHE A NOTRE METHODE DE LUTTE SYNDICALE ? 2- CAMP DES FANTASSINS. Ce camp opte clairement à travailler avec la Direction Générale de façon « apaisée ».Il a obtenu des résultats tangibles salues par tout travailleur de bonne foi ; la seule raison d’être des syndicalistes c’est de décrocher des acquis et avantages en monnaie sonnantes et trébuchantes. Le seul bémol, il faut veiller à ce que tout cela ne se fume et ne se consume comme des promesses pompeuses, dans l’air du temps, pour cacher mal et différer inopportunément le paiement à temps De la P.A.M (prime annuelle de motivation). Il faudra souligner les récents enseignements de notre expérience syndicale qui a mis à nue les insuffisances et limites de cette stratégie de rencontre programmée au Sommet DG/CSTS qui ne nécessite guère la mobilisation effective des travailleurs , réduits au rôle d’observateurs bienveillants ,relégués à de simples consommateurs passifs ,en lieu et place d’acteurs responsables et d’agents de veille et de contrôle sur le syndicat et de pression sur les abus de la Direction Générale. Cette démarche de collaboration sera toujours tributaire de la bonne volonté de la Direction Générale à vouloir continuer à jouer le jeu durablement, à rester fidèle à ce Partenariat de gentlemagrément Que dire de la rupture du gentlemagrément à propos du tarif préférentiel allègrement rejeté par la Direction Générale. Cette attitude est encore fraiche dans la mémoire des travailleurs. Que dire encore de l’échec de la promesse de Karim Wade, porteuse d’immense espoir au sein des travailleurs, concernant l’augmentation des salaires et de l’effacement/gel de l’endettement des travailleurs. Un autre danger qui guette cette démarche de Négociations au Sommet réside dans la capacité de toute Direction Générale à corrompre et absolument pour la prétendue « bonne cause », de par sa nature de pouvoir jaloux de son autorité, devant des syndicalistes désarmés et éloignés de sa base, à l’abri des regards et du contrôle des travailleurs. Le coup de bâton rappelle à l’ordre et à discipline le récalcitrant (M.FOUCAULT) 3- LA CAVALERIE, L’AUTRE CAMP. Ce camp aussi revendique à juste titre leur part de la victoire de par leur forte mobilisation et leur refus constant à toute velléité d’abus de la Direction Générale, ce qui a sans doute pousser cette dernière a lâché plus du leste pour montrer sa bonne volonté à œuvrer pour l’apaisement social dans la boite, aux yeux de l’ensemble des travailleurs. Parce qu’ils sont absents, ils sont les plus présents durant la rencontre DG/CSTS, comme l’affirme J. DERRIDA, déconstruisant toute dualité (absence/présence)… Cela étant dit, à la cavalerie elle ne lui reste que le chemin de la lutte conséquente fidèle à la pure tradition de l’orthodoxie syndicale avec la mobilisation effective des travailleurs pour créer un rapport de force favorable, capable de dissuader contre tout fourré contre les travailleurs. Chose difficile mais non impossible à la Senelec ! Cette méthode stratégique de lutte nous a value de francs succès avec l’obtention et la généralisation de la prime professionnelle. Reconnaissons que ce manque mobilisation forte à la base explique en partie l’échec des Négociations avec Karim Wade. Ici il faudra souligner les insuffisances notoires et errances récurrents dans l’organisation AG de grande envergure avec une présence massive des travailleurs. Que dire de l’absence de mots d’ordre pleinement mordants et efficaces ! Importance stratégique : C’est seulement dans l’action, dans la praxis que les travailleurs acquièrent la volonté consciente de lutter de façon organisée et renforcent leur discipline, gagnent en expérience de lutte socle de toute formation et éducation des jeunes militants. La cavalerie devra inventer et reconstruire un nouveau discours ouvert à la Direction Générale pour ouvrir des négociations franches et ouvertes…IL Y VA DE SA RESPONSABILITE HISTORIQUE…C’est une exigence de briser l’isolement ou on veut l’enfermer en prenant langue avec toutes les Autorités à tous les niveaux. 4-LA DIRECTION GENERALE ENTRE LE MARTEAU ET L’ENCLUME. Le triomphe du postmodernisme syndical : la DifferAnce Déconstruite… L’unité multipliée…Le litige absout, résolu et le tort compensé…dans un jeu de langage non incommensurable et enfin traduisible…J. HABERMAS et J.F. LYOTARD réconciliés !!! Pourquoi tant d’incantations comme pour exorciser un démon, un mal dont souffre le mouvement syndical –le vieux démon de la division- Pourquoi convoquer ces imminents esprits, ces grands figures de la philosophie qui pensent le monde contemporain dans notre « pauvre » débat d’épicier ? Simple ! Pour s’inspirer des conclusions de leurs réflexions afin d’éclairer un tant soit peu les conditions de sortie de crise qui s’offrent à nous dans un esprit créatif Voilà la thérapeute, la méthode, la posologie qui s’offre à nous : - L’issue de la crise réside dans le CONSENSUS - La DifferAnce entre les parties prenantes doit être traité dans le RESPECT MUTUEL STRICTE non feinte - Autour de la table, seul un argumentaire rigoureusement scientifique sera recevable dans un débat aux atours hautement éthique - En effet les échanges d’arguments raisonnables sont, organisées et entourées d’une ETHIQUE DE DISCUSSION INTREGRALE durant le débat qui réfute toute visée propagandiste et/ou publicitaire. - Le public –tous les travailleurs de Senelec- n’est pas à confondre avec un électorat à fasciner à séduire ou bien un marché à conquérir à coup de pub. - Ne pas rester incrédule devant la réalité multipliée, l’incertain et le risque : le litige et le tort traités - S’armer toujours de l’esprit critique de la Raison Universelle, projet de Lumières, Kant et Hegel et étudier les tendances contradictoires à nouveaux frais. Le génie créateur des travailleurs a fait encore montre de sa fécondité ! Inventer, Créer fantassins & cavalerie par la force du symbole…Marx, en conceptualisant le « prolétariat » changea la face du 20 siècle, par la naissance du Mouvement ouvrier…Dieu ne crée-t-il pas par le Verbe. (Wittgenstein philo du Langage) Bien travailler vieille taupe de l’histoire, dixit HEGEL. Les braves fantassins des travailleurs ont sonné l’assaut avec succès…Ils sont revenus avec des acquis tangibles pour tout travailleur de bonne foi….Reste à la courageuse cavalerie des travailleurs d’achever l’adversaire « impétueux » en reprenant la plateforme à nouveaux frais pour consolider et renforcer les acquis pour le grand bonheur de l’ensemble des travailleurs. Et les travailleurs pourront soutenir sans réserve nos fantassins aussi que notre cavalerie dans une même chorographie dialectique jouée ensemble .En attendant de meilleurs jours et pour éviter d’éveiller les anciens démons de la division, l’ensemble des travailleurs se doit de pousser les deux camps dans une compétition saine, une stimulation fraternelle pour une plus grande moisson d’acquis sociaux … Fantassins et cavalerie deux faces d’une même pièce de monnaie…fantassin & cavalerie même combat Et notre Direction Générale comme tout héros, Superman ou Père Noel, dans sa nouvelle posture de « l’arroseur, arrosé » … devra satisfaire doublement notre plateforme revendicative au grand bonheur des travailleurs. En somme nous gagnerons à mixer ses deux méthodes de lutte pour plus d’efficacité : la Négociation au sommet portée par une immense vague dévastatrice de la mobilisation effective des travailleurs. Sinon la Direction Générale fixera les règles du jeu quant à l’issue des négociations en absence de l’Unité des travailleurs. Ainsi, le Chaos évident de la désunion sème (schème) l’Ordre-nancement Rationnel de la plateforme revendicative. (FEYERABEND) Voilà la Nouvelle Epistémologie syndicale à mettre en œuvre!!! VIVE L’UNITE DES TRAVAILLEURS !!! Ibra GUEYE/vincens. AVENIR DU MOUVEMENT SYNDICAL A LA SENELEC : QUEL CHEMIN EMPRUNTER ? Introduction La crise actuelle du mouvement syndical à la Senelec s’est ’installée sur la place publique et a fini de faire les choux gras de la presse nationale. Le rappel des émeutes de l’électricité donne des frissons et des sueurs froides à tout acteur et responsable du secteur de l’energie.Donc ne jouons pas à nous faire peur mutuellement. Si Senelec va mal, le Sénégal ne s’en portera pas mieux. Pire ce sera pour notre économie nationale au regard non seulement des questions de compétitivité de nos entreprises mais impact négatif sur les activités des tailleurs et autres soudeurs métalliques... Voilà comment mesurer l’importance et l’ampleur des enjeux ici. Qu’on ne nous prenne pas pour des demeurés et que la plateforme des travailleurs doit être traitée avec diligence autour de négociations mais non à coup de gaz lacrymogènes. 1- L’UNITE- UN COMBAT Nous constatons deux camps en face qui semblent se cristalliser sur leurs positions apparemment antagonistes. La direction Générale enfonce le clou en manœuvrant a séparer les « bons » des « mauvais » syndicalistes parmi des camarades qui ont tout récemment vécu comme des frères d’armes de longue date. Devant l’énormité des manœuvres flagrantes de la Direction Générale qui compte diviser pour mieux régner sur l’ensemble des travailleurs, il est encore possible de renouer le fil du dialogue et oser marcher vers une réconciliation salutaire pour l’Unité du Mouvement syndical de demain. Seuls des hommes libres et honnêtes sont capables de poser un tel acte aussi noble à l’adresse de ses frères d’arme de toujours, dans l’unique souci de l’intérêt général de l’ensemble des travailleurs et de la cohésion dans les rangs de notre Mouvement syndical. Nous lançons encore une fois un appel à l’Unité tout en espérant compter sur l’appui de médiateurs et réveiller des initiatives dans ce sens de la part des Sages oh combien nombreux dans la boite ! Pourquoi ne pas convoquer les deux camps à Touba et à Tivaouane…et tout autre foyer religieux prêt à œuvrer dans ce sens L’Eglise comprise…le jeu en vaut la chandelle. Pourquoi la Direction Générale ne convoquerai-t-elle pas les deux parties autour d’une table afin de régler définitivement le problème ? Pour l’opinion, le seul « bienfait » de la désunion, c’est le mérite d’avoir faire bouger les choses. Les conquêtes sociales annoncées sont le fruit de la division aussi paradoxalement que cela puisse paraitre. Bien que chaque camp tire la couverture sur soi. En dernière analyse, ce qui compte pour les travailleurs, c’est l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Par conséquent, il est évident que la mentalité djihadiste (comme les Inquisitions des Croisés au 16 siècle) qui caractérise le comportement du cercle fermé des états-majors des syndicats, ne reflète, loin s’en faut, l’état d’esprit de la grande majorité des travailleurs. Tandis qu’au niveau des des états-majors, c’est comme une guerre de religion entre syndicats rivaux qui prévaut,… chez les travailleurs, les frontières ne sont pas si étanches, fermés, elles sont plutôt poreuses…Les travailleurs tissent des relations humaines chaleureuses dans la vie quotidien…Ils travaillent ensemble dans les différents services dans la solidarité sans faille…Aucune animosité ne plane entre eux. En somme les travailleurs sont simplement plus raisonnables que leurs leaders qui sont tenaillés par des passions stériles et invectives puériles. Les travailleurs sont incolores et inodores par rapport aux couleurs des drapeaux qu’agitent les états-majors respectifs. Ils sont moins colorés… Ils sont proches entre eux mais gardent une distance critique par rapport à tous les états-majors réunis ensemble. Les travailleurs, fatigués des querelles partisanes, ont intégré les changements intervenus dans le mouvement syndical alors les leaders s’accrochent à un passé révolu…La vie a donné sa sentence. Même le soleil un jour disparaitra (d’ici 5 milliards d’années)…Les changements, le mouvement sont la loi des développements de la vie… Les anciennes formes d’organisation des syndicats dans leurs anciens formats (Sutelec, Syntes, Unsep, Satel, Sycas) ne répondent plus aux exigences de l’heure, dans la mesure que ses structures sont figées immobiles consacrant la division et braquent les uns contre les autres, sèment la polémique et la haine… Dans l’entendement des travailleurs il est temps de les transcender par de nouvelles formes plus souples plus riches –capable de regrouper l’ensemble des travailleurs dans leur volonté consciente d’Unité. La réalité objective du mouvement est un émiettement éclaté mais non cloisonnes heureusement. Il urge de travailler à recoller les morceaux et chasser les démons de la division qu’entretient et promeut la Direction Générale afin de diviser pour mieux régner à moindres frais sur l’ensemble des travailleurs. Chaque état-major a une base légitime mais pas trop colorée. Donc il est possible, devant l’âpreté de la crise, d’appeler à un sursaut dont seuls sont capables les ouvriers, les prolétaires, titres nobles que uniquement les gens qui gagnent leur pain à la seule sueur de leur front . Les travailleurs sont déjà regroupés dans le « COLLEGE DES DELEGUES DU PERSONNEL » -Des hommes et des femmes, des héros anonymes fidèles a la nobles cause des travailleurs malgré les sacrifices que cela exigent. Le collège des Délégués du Personnel constitue un riche creuset pouvant demain enfanter le cadre unitaire, l’embryon du syndicat de l’unité sur la base d’une liste consensuelle regroupant toutes les sensibilités aux prochaines élections … Par conséquent, protégeons ce collège comme les prunelles de nos yeux en le mettant à l’abri de la contagion du virus partisan des vieux démons de la division. Responsabiliser les jeunes talents et les accompagner dès maintenant avec l’encadrement et la formation nécessaire. Parallèlement à la question de l’unité il nous reste à traiter une autre aussi fondamentale du CHEMIN A EMPRUNTER, QUEL CHOIX STRATEGIQUE A IMPRIMER A NOTRE DEMARCHE A NOTRE METHODE DE LUTTE SYNDICALE ? 2- CAMP DES FANTASSINS. Ce camp opte clairement à travailler avec la Direction Générale de façon « apaisée ».Il a obtenu des résultats tangibles salues par tout travailleur de bonne foi ; la seule raison d’être des syndicalistes c’est de décrocher des acquis et avantages en monnaie sonnantes et trébuchantes. Le seul bémol, il faut veiller à ce que tout cela ne se fume et ne se consume comme des promesses pompeuses, dans l’air du temps, pour cacher mal et différer inopportunément le paiement à temps De la P.A.M (prime annuelle de motivation). Il faudra souligner les récents enseignements de notre expérience syndicale qui a mis à nue les insuffisances et limites de cette stratégie de rencontre programmée au Sommet DG/CSTS qui ne nécessite guère la mobilisation effective des travailleurs , réduits au rôle d’observateurs bienveillants ,relégués à de simples consommateurs passifs ,en lieu et place d’acteurs responsables et d’agents de veille et de contrôle sur le syndicat et de pression sur les abus de la Direction Générale. Cette démarche de collaboration sera toujours tributaire de la bonne volonté de la Direction Générale à vouloir continuer à jouer le jeu durablement, à rester fidèle à ce Partenariat de gentlemagrément Que dire de la rupture du gentlemagrément à propos du tarif préférentiel allègrement rejeté par la Direction Générale. Cette attitude est encore fraiche dans la mémoire des travailleurs. Que dire encore de l’échec de la promesse de Karim Wade, porteuse d’immense espoir au sein des travailleurs, concernant l’augmentation des salaires et de l’effacement/gel de l’endettement des travailleurs. Un autre danger qui guette cette démarche de Négociations au Sommet réside dans la capacité de toute Direction Générale à corrompre et absolument pour la prétendue « bonne cause », de par sa nature de pouvoir jaloux de son autorité, devant des syndicalistes désarmés et éloignés de sa base, à l’abri des regards et du contrôle des travailleurs. Le coup de bâton rappelle à l’ordre et à discipline le récalcitrant (M.FOUCAULT) 3- LA CAVALERIE, L’AUTRE CAMP. Ce camp aussi revendique à juste titre leur part de la victoire de par leur forte mobilisation et leur refus constant à toute velléité d’abus de la Direction Générale, ce qui a sans doute pousser cette dernière a lâché plus du leste pour montrer sa bonne volonté à œuvrer pour l’apaisement social dans la boite, aux yeux de l’ensemble des travailleurs. Parce qu’ils sont absents, ils sont les plus présents durant la rencontre DG/CSTS, comme l’affirme J. DERRIDA, déconstruisant toute dualité (absence/présence)… Cela étant dit, à la cavalerie elle ne lui reste que le chemin de la lutte conséquente fidèle à la pure tradition de l’orthodoxie syndicale avec la mobilisation effective des travailleurs pour créer un rapport de force favorable, capable de dissuader contre tout fourré contre les travailleurs. Chose difficile mais non impossible à la Senelec ! Cette méthode stratégique de lutte nous a value de francs succès avec l’obtention et la généralisation de la prime professionnelle. Reconnaissons que ce manque mobilisation forte à la base explique en partie l’échec des Négociations avec Karim Wade. Ici il faudra souligner les insuffisances notoires et errances récurrents dans l’organisation AG de grande envergure avec une présence massive des travailleurs. Que dire de l’absence de mots d’ordre pleinement mordants et efficaces ! Importance stratégique : C’est seulement dans l’action, dans la praxis que les travailleurs acquièrent la volonté consciente de lutter de façon organisée et renforcent leur discipline, gagnent en expérience de lutte socle de toute formation et éducation des jeunes militants. La cavalerie devra inventer et reconstruire un nouveau discours ouvert à la Direction Générale pour ouvrir des négociations franches et ouvertes…IL Y VA DE SA RESPONSABILITE HISTORIQUE…C’est une exigence de briser l’isolement ou on veut l’enfermer en prenant langue avec toutes les Autorités à tous les niveaux. 4-LA DIRECTION GENERALE ENTRE LE MARTEAU ET L’ENCLUME. Le triomphe du postmodernisme syndical : la DifferAnce Déconstruite… L’unité multipliée…Le litige absout, résolu et le tort compensé…dans un jeu de langage non incommensurable et enfin traduisible…J. HABERMAS et J.F. LYOTARD réconciliés !!! Pourquoi tant d’incantations comme pour exorciser un démon, un mal dont souffre le mouvement syndical –le vieux démon de la division- Pourquoi convoquer ces imminents esprits, ces grands figures de la philosophie qui pensent le monde contemporain dans notre « pauvre » débat d’épicier ? Simple ! Pour s’inspirer des conclusions de leurs réflexions afin d’éclairer un tant soit peu les conditions de sortie de crise qui s’offrent à nous dans un esprit créatif Voilà la thérapeute, la méthode, la posologie qui s’offre à nous : - L’issue de la crise réside dans le CONSENSUS - La DifferAnce entre les parties prenantes doit être traité dans le RESPECT MUTUEL STRICTE non feinte - Autour de la table, seul un argumentaire rigoureusement scientifique sera recevable dans un débat aux atours hautement éthique - En effet les échanges d’arguments raisonnables sont, organisées et entourées d’une ETHIQUE DE DISCUSSION INTREGRALE durant le débat qui réfute toute visée propagandiste et/ou publicitaire. - Le public –tous les travailleurs de Senelec- n’est pas à confondre avec un électorat à fasciner à séduire ou bien un marché à conquérir à coup de pub. - Ne pas rester incrédule devant la réalité multipliée, l’incertain et le risque : le litige et le tort traités - S’armer toujours de l’esprit critique de la Raison Universelle, projet de Lumières, Kant et Hegel et étudier les tendances contradictoires à nouveaux frais. Le génie créateur des travailleurs a fait encore montre de sa fécondité ! Inventer, Créer fantassins & cavalerie par la force du symbole…Marx, en conceptualisant le « prolétariat » changea la face du 20 siècle, par la naissance du Mouvement ouvrier…Dieu ne crée-t-il pas par le Verbe. (Wittgenstein philo du Langage) Bien travailler vieille taupe de l’histoire, dixit HEGEL. Les braves fantassins des travailleurs ont sonné l’assaut avec succès…Ils sont revenus avec des acquis tangibles pour tout travailleur de bonne foi….Reste à la courageuse cavalerie des travailleurs d’achever l’adversaire « impétueux » en reprenant la plateforme à nouveaux frais pour consolider et renforcer les acquis pour le grand bonheur de l’ensemble des travailleurs. Et les travailleurs pourront soutenir sans réserve nos fantassins aussi que notre cavalerie dans une même chorographie dialectique jouée ensemble .En attendant de meilleurs jours et pour éviter d’éveiller les anciens démons de la division, l’ensemble des travailleurs se doit de pousser les deux camps dans une compétition saine, une stimulation fraternelle pour une plus grande moisson d’acquis sociaux … Fantassins et cavalerie deux faces d’une même pièce de monnaie…fantassin & cavalerie même combat Et notre Direction Générale comme tout héros, Superman ou Père Noel, dans sa nouvelle posture de « l’arroseur, arrosé » … devra satisfaire doublement notre plateforme revendicative au grand bonheur des travailleurs. En somme nous gagnerons à mixer ses deux méthodes de lutte pour plus d’efficacité : la Négociation au sommet portée par une immense vague dévastatrice de la mobilisation effective des travailleurs. Sinon la Direction Générale fixera les règles du jeu quant à l’issue des négociations en absence de l’Unité des travailleurs. Ainsi, le Chaos évident de la désunion sème (schème) l’Ordre-nancement Rationnel de la plateforme revendicative. (FEYERABEND) Voilà la Nouvelle Epistémologie syndicale à mettre en œuvre!!! VIVE L’UNITE DES TRAVAILLEURS !!! Ibra GUEYE/vincens.
Posted on: Sun, 01 Sep 2013 15:39:08 +0000

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