Accident au circuit Paul Ricard: un pilote décédé et quatre - TopicsExpress



          

Accident au circuit Paul Ricard: un pilote décédé et quatre autres blessés Ce devait être une fête. Dimanche matin, la troisième étape des Blancpain Endurance Series organisée sur le circuit Paul-Ricard a hélas viré au drame. C’était la première des trois courses inscrites au programme dominical de la manche française des Blancpain Endurance Series. Elle n’aura duré qu’une poignée de secondes. A peine 300 mètres, jusqu’à ce carambolage fatal survenu dans le tumulte du départ du Lamborghini Super Trofeo, l’épreuve de support à laquelle participaient trente-six pilotes et vingt-trois GT de la prestigieuse marque transalpine. Une semaine après l’accident des 24 Heures du Mans, ayant provoqué le décès du Danois Allan Simonsen (voir nos éditions du 23 juin), le circuit Paul-Ricard n’a pu échapper à la maudite loi des séries. L’irréversible s’est produit à 9 h 20, lorsque plusieurs concurrents ont fini leur folle embardée à haute vitesse (environ 180 km/h) dans le mur bordant la voie de sécurité en fin de ligne droite, juste après la sortie de la voie des stands. « Au milieu du peloton, une voiture a brusquement changé de trajectoire », raconte un témoin de la scène, posté à proximité. « Ensuite, tout s’est enchaîné très vite. J’en ai vu une heurter le mur de face et se désintégrer littéralement. Une autre était aussi très abîmée. On a tout de suite compris que c’était grave. » Malgré l’intervention immédiate des services de secours, le plus durement touché des cinq pilotes impliqués dans ce terrible crash collectif, Andrea Mamé, un gentleman-driver italien de 41 ans, a succombé à ses blessures au centre médical du circuit, tandis que son compatriote Andrea Solimè était, quant à lui, héliporté, conscient et sans fracture, par le Samu 83 en direction de l’hôpital Sainte-Musse, à Toulon. Le paddock sous le choc Cette triste nouvelle jetait évidemment un voile de consternation sur le paddock. Si les organisateurs du Lamborghini Super Trofeo décidaient en toute logique d’annuler leurs deux épreuves varoises, l’endurance de trois heures des Blancpain Endurance Series était maintenue. « Les accidents mortels étant de plus en plus rare, on a tendance à oublier que le sport auto est dangereux », confie Stéphane Ortelli, le régional de l’étape, champion en titre, très affecté. « En ces pénibles circonstances me revient en mémoire une phrase de Tom Kristensen (le désormais nonuple vainqueur des 24 Heures du Mans, ndlr) : “Il y a trois catégories de pilotes : ceux qui n’ont jamais connu l’accident, ceux qui ont souffert, et ceux qui sont morts”, m’avait-il dit. Voilà, une voiture de Grand Tourisme, bien sûr, ce n’est pas une F1, ni un prototype. Mais ça va quand même très vite. Le pire peut arriver à tout moment, n’importe où, même ici, sur l’un des tracés les plus sûrs du monde. » Un tracé qui n’avait jamais connu pareil drame depuis la réouverture de ses portes à la compétition, il y a quatre ans. En 2010, un crash similaire, au départ de la course des European Le Mans Series, n’avait provoqué que des dégâts matériels. Même bilan bénin, la saison dernière, lors d’une manche du GT Tour où une Audi R8 s’était embrasée... exactement à l’endroit où l’infortuné pilote italien a perdu la vie hier dans l’exercice de sa passion.
Posted on: Tue, 02 Jul 2013 00:36:57 +0000

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