Accusées de radicalisme, deux mosquées privées de subsides en Flandre BELGIQUE | Mis à jour le vendredi 14 juin 2013 à 13h37 Un foyer de radicalisation : c’est la façon dont les services de sécurité décrivent les deux mosquées de Borgerhout et de Waregem qui vont perdre leurs subsides. Cette information, relayée Het Laatste Nieuws et par Gazet van Antwerpen, a été confirmée par le ministre flamand des Affaires intérieures, Geert Bourgeois (N-VA). La Sûreté de l’Etat soupçonnerait ces deux lieux de cultes de propager des idées salafistes. Les mosquées De Koepel à Borgerhout et Assounah à Waregem se retrouvent en effet sous le coup d’une procédure, initiée par le ministre flamand, qui vise à leur retirer leur reconnaissance officielle en tant que lieu de culte. A peine 25 mosquées sur 200 situées en Flandre peuvent se prévaloir d’une reconnaissance officielle par les autorités régionales. Celle-ci peut être obtenue si des conditions strictes sont rencontrées, comme la participation de l’imam de la mosquée à des cours d’intégration, et l’absence dans les prêches de messages propageant la haine ou la violence. Le ministre flamand des Affaires intérieures n’en reste pas là. Il critique également le non-respect des horaires de ramassages d’ordures, ainsi que la situation administrative ou la gestion de ces deux lieux. "Que devons-nous faire de plus pour être acceptés ?", réagit pour sa part Saad Luyten, directeur de De Koepel, précisant que les sermons se font en néerlandais. "De Koepel est la mosquée la plus transparente de Belgique", a-t-il également déclaré. Si leurs subsides seront bien coupés, les mosquées ne devront cependant pas fermer leurs portes. W. F., deredactie.be/cm/vrtnieuws.francais/Soci%25C3%25A9t%25C3%25A9/130614_Mosquees_Subsides
Posted on: Fri, 14 Jun 2013 17:10:35 +0000
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