Analyse socio-économique et financière des aides à Djibouti, par Ali Mohamed Robleh, Président du Comité de soutien de l’USN à Lyon, le 5 juin 2013. INTRODUCTION Analyse de la situation financière de Djibouti Que sont devenues les aides et assistance apportées à Djibouti par la communauté internationale dans les différents programmes de lutte contre la pauvreté et pour le développement socio-économique ? Pourquoi notre pays ne connaît-il pas le progrès et le développement qui sont à sa portée au regard de la manne financière dont il bénéficie depuis son indépendance ? Au moment où l’on parle des biens mal acquis et de la découverte de la résidence privée de notre « cher » président à Paris, dont le prix est estimé à quelques 12 000 000 euros, je voudrais partager avec vous quelques données statistiques que j’ai collectées sur le net à propos des ressources financières de notre pays. Djibouti est un des rares pays à avoir 3 bases militaires de puissances étrangères installés sur son territoire grâce ou à cause de sa position stratégique, un grand port ouvert sur le monde, porte de l’océan indien et un accès vers la méditerranée par le canal de suez, et qui ne cesse de se développer, et une population peu nombreuse. Une situation rêvée, et des atouts considérables en matière d’opportunités de développement et de progrès pour un pays sur les bases de l’intérêt commun. La combinaison de ces facteurs devrait normalement nous donner les moyens de doter notre pays des infrastructures nécessaires et de services publics efficaces pour le bien-être de notre population. Cependant, Djibouti n’a pas connu l’évolution du processus ordinaire d’un pays disposant de moyens financiers aussi importants. Lorsqu’on prend connaissance des sommes d’argent que Djibouti a reçu depuis l’indépendance, on est étonné de voir qu’un si petit pays avec une population de moins de 1 million d’habitants présente des problèmes comparables à ceux de grands pays d’Afrique, pauvreté extrême, malnutrition, sous-alimentation, services publics déficients, système sanitaire quasi inexistant, accès très limité à l’eau potable…etc. Ainsi, selon le PNUD, « le taux de croissance économique a très peu influencé les niveaux de pauvreté. Le pourcentage de la population vivant dans l’extrême pauvreté est passé de 43 % à 51 % fin 2008 ». Au regard de quelques données disponibles sur le net concernant les ressources financières dont notre pays dispose, on se trouve face à des chiffres qui donnent le vertige ; les prêts et les dons que Djibouti a reçu de la part de la communauté internationale depuis l’indépendance se chiffrent à des milliers de milliards de francs djiboutiens, concernant seulement les données que j’ai pu obtenir, et elles sont loin d’être exhaustives. Il faut savoir que je n’ai pas pris en compte les recettes de l’État issues des différentes assiettes fiscales et des provisions provenant du port, ou de l’installation des bases militaires étrangères ainsi que les aides octroyées par les autres bailleurs de fonds. ard-djibouti.org/analyse-socio-economique-et-financiere-des-aides-a-djibouti-par-ali-mohamed-robleh-president-du-comite-de-soutien-de-lusn-a-lyon/
Posted on: Sun, 14 Jul 2013 22:16:59 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015