Après deux mandats à la tête de la Fédération béninoise de - TopicsExpress



          

Après deux mandats à la tête de la Fédération béninoise de football Voici le bilan de Anjorin Moucharafou Après deux mandats de cinq ans chacun à la tête de la fédération béninoise de football en tant que président, Moucharafou Anjorin ne se présentera plus. Il l’a déjà annoncé. Quels sont ses réalisations ? Voici son bilan. I- BILAN DU PRESIDENT SORTANT Il y a quatre ans vous aviez confié à un homme et à une équipe inscrits sur la «La Liste de l’Espérance», la responsabilité de diriger notre fédération. Mais en 2010, une démission collective de douze des membres de mon équipe a remis en cause la bonne conduite du mandat. Il y a deux ans pour sortir de la crise, vous avez sur décision du Comité Exécutif de la Fédération Internationale de Football (FIFA), validé une nouvelle équipe fédérale de membres cooptés pour remettre sur scelle le bon fonctionnement de la Fédération Béninoise de Football. Au début de ce périple, nous vous avions présenté un programme d’actions cohérent et pragmatique pour le court du mandat qui s’achève maintenant. Nous avons commencé par travailler dans la perspective exaltante d’accueillir chez nous l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations U-23 en décembre 2015 si notre candidature reçoit un écho favorable du côté de la CAF. Mais une chose est sûre, nous nous battrons pour qu’elle soit retenue afin de permettre aux Béninois de vivre de bons moments de football comme en 2005 lors de la Coupe d’Afrique des Nations juniors. Même si beaucoup de querelles sont venues perturber le mandat qui s’achève, il reste que des progrès ont été enregistrés çà et là au football amateur et professionnel. Après les deux années de crise, la Fédération Béninoise de Football a retrouvé stabilité et crédit. Son autorité a été affirmé au moment et à l’endroit où elle devait s’exercer Les litiges pendant devant les tribunaux ont été soldés avec le souci constant de défendre les intérêts moraux et matériels de la FBF. Le Renouveau encourageant de l’équipe nationale du Bénin confirmé par sa belle performance au Mali lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde, Brésil 2014 et l’air frais que font souffler le succès de l’organisation de notre championnat durant les quatre dernière années ont commencé à restaurer la confiance des pratiquants, des supporters et des partenaires de notre football. A l’échelon des institutions, les relations entre le Comité Exécutif et la Confédération Africaine de Football d’une part et la Fédération Internationale de Football Association d’autres parts ont pris leur rythme de croisière. Les conditions sont remplies pour que les composantes du football travaillent et progressent ensemble. Dans ce sens, la Fédération Béninoise de Football, grâce à notre dynamisme a obtenu la construction de deux terrains en gazon synthétique de dernières générations l’un au Centre de Missréreté et l’autre au stade de Parakou. Toujours à Missérété, nous avions obtenu un GOAL III qui nous a permis de faire la clôture de tout le Centre de Formation et la réhabilitation des installations érigées sur le centre. Le Centre d’Excellence de Football du Bénin est maintenant prêt pour accueillir ses premiers pensionnaires. Avec la Confédération Africaine de Football, nous sommes en train de construire les bureaux d’extension de la Fédération Béninoise de Football, à hauteur de cent mille dollars. Ce bureau permettra de mettre d’avantage nos agents dans de bonnes conditions de travail. Mieux nous avons mis en route la procédure pour l’achat d’un bus moderne équipé de toilettes et de nombreuses autres options de 51 places flambant neuf pour l’équipe nationale d’une valeur de 108.450 dollars, soit 54.225.000 millions de francs CFA. Les Equipes nationales ont été soutenues et confortées à toutes les compétitions auxquelles elles ont pris part. L’équipe nationale senior a prit une part active en jouant son coup à fond dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Gabon – Guinée Equatoriale 2012, Afrique du Sud 2013 et lors des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 qui s’achèvent. Contrairement à nos ambitions, le rêve ne s’est pas concrétisé; l’équipe nationale qui n’a pas démérité au cours de ces joutes n’a pu se qualifier pour les phases finales des compétitions citées supra. Par contre, au niveau des juniors, le Bénin a pris part à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations Algérie 2013 en se qualifiant avec brio devant la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Nos juniors ont été battus difficilement à la CAN 1but à zéro par l’Egypte championne d’Afrique et par le Ghana demi-finale de la récente coupe monde. Si les cadets n’ont pas eu cette chance, nous avons par contre mis en place une équipe très compétitive composée de jeunes joueurs talentueux qu’ils soient venus du Brésil ou résidents sur le territoire national. Ils ont vu leur rêve brisé à Cotonou devant le Gabon. Tout ce qui devait être fait pour permettre aux Ecureuils de participer à ces compétitions dans les meilleures conditions l’a été. Les objectifs sportifs n’ont été atteints, mais des progrès notables sont à noter avec un pic d’espoir pour l’avenir. Dans la foulée, la nomination de nouveaux sélectionneurs nationaux pour conduire la destinée de l’équipe nationale a vu le Ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs et mon équipe faire confiance à des expatriés tels que Jean-Marc NOBILO et MANUEL AMOROS. Le premier est parti au lendemain de la crise de 2010 pour laisser place à Manuel AMOROS en 2012. Mais la confiance et les exigences du métier relatif résultats du terrain ont amené AMOROS a démissionné pour laisser Oumar TCHOMOGO faire ses armes depuis quelques deux mois. Les attentes prioritaires du football amateur et du football professionnel ont été respectées. Les engagements pris vis-à-vis du football amateur ont été tenus avec l’organisation régulière du championnat national amateur et des championnats amateurs régionaux. Désormais et contrairement en 2010, les clubs amateurs sont représentés au congrès de la Fédération Béninoise de Football. Le Comité Exécutif de la FBF grâce une relation de travail plus étroite avec les ligues régionales ont entrepris de répondre aux préoccupations courantes des clubs amateurs. Avec le football professionnel, comme elle s’y était engagée après la crise, la FBF a respecté l’autonomie d’action de la Commission chargé d’organiser le championnat des Ligues I et II. Pour continuer dans cette lancée, nous sommes en pourparlers et négocions pour la saison sportive 2013-2014 une agence qui va se charger de faire la promotion de notre championnat en octroyant des fonds importants à la vie des clubs et de rendre visible la Ligue du Bénin comme au Ghana, en Côte d’Ivoire et autre Afrique du Sud. Un nouvel élan a été donné à la féminisation du football avec l’organisation de championnat national de football féminin dont nous travaillons à améliorer le contenu qui sera linéaire au plan national. Une nouvelle dynamique sera également assignée à l’organisation du championnat national du Bénin. Notre souci est de tout faire pour que les clubs tirent le plus grand parti de l’argent des sponsors. Lors du championnat professionnel 2009-2010 des discussions étaient avancées avec le Patronat béninois. Mais au finish, les clubs de la ligue professionnelle I et II n’ont pas bénéficié du moindre centime du patronat. L’ex-président de la Ligue Professionnelle a préfinancé la mise en route dudit championnat et s’est remboursé avec l’argent des sponsors que sont Moov Bénin et sa société Cajaf Common. La politique de restructuration du mode de management, d’encadrement et de préparation de nos clubs aux compétitions statutaires de la FBF et de la CAF n’ont jamais été respecté par la ligue professionnelle. La nouvelle politique de restructuration du football national doit faire l’objet d’une gestion rigoureuse et transparente. L’espoir qui était né avec l’avènement du professionnalisme a vite laissé place à une crise sans précédent de deux ans. Pour rendre la formalisation de nos championnats plus crédible, j’ai amorcé une action de fond avec la mise en place de la commission fédérale de haut niveau qui sera, composée d’élus, des sélectionneurs nationaux, d’entraîneurs nationaux et de cadres techniques. Une cellule de recherche sera mise en place pour évaluer sous tous ses aspects le projet création d’une véritable Direction Technique Nationale. La nouvelle DTN travaillera à la constitution des futures équipes techniques régionales. Des décisions radicales, parfois difficiles, ont été prises pour réduire le train de vie de la Fédération. Les ressources internes de la FBF ont été mieux gérées comme le souligne le contrôle de gestion du cabinet KPMG dépêché par la FIFA. Aujourd’hui, les finances de la FBF sont saines et sous contrôle. Je vous présente ce bilan avec la satisfaction sereine du travail accompli, mais aussi avec modestie. Nous aurions probablement pu faire plus, ou faire mieux, ou faire autrement. Mais ce dont je suis sûr, c’est que les membres du Comité Exécutif et moi-même avons eu à cœur, au cours de ce mandat ponctué d’une grave crise qui a duré deux bonnes années, de tenir du mieux possible les engagements essentiels que nous avions pris dans notre programme d’actions. II- LE BILAN DE MON PREMIER MANDAT Le Bénin, sous ma direction éclairée, s’est fait remarquer positivement grâce à une nouvelle diplomatie offensive qui a permis de mieux vendre l’image du Bénin au plan international. Ceci s’est accompagné par la concrétisation de nombreux projets par les partenaires au développement que sont surtout la CAF et la FIFA. C’est ainsi qu’après une visite de travail organisée à la demande du Comité exécutif en 2008, deux experts de la FIFA, Jean Michel Bénézet et Jean Manga Onguéné et autres sont arrivés au Bénin. Les Experts de la FIFA ont été sidérés de voir la FBF disposer d’un beau siège. Mais ils ont attiré mon attention sur le fait le bâtiment n’était pas la propriété de la Fédération. Dès lors, a germé dans ma tête, l’idée de doter le Bénin de sa propre Maison de football. Quelques mois après le rêve est devenu réalité. Pour mener à bien cette politique, nous avons négocié et obtenu de la FIFA, la bagatelle somme de 400 mille dollars US pour construire et équiper la nouvelle Maison de notre football. La CAF est venue en appuie en dotant le Bénin d’une enveloppe financière de 9800 dollars pour l’équipement de la salle de congrès GBADAMASSI MOUCHARAF d’une capacité de cent places assises avec tabliers, d’une table de conférence d’une capacité 12 places et de l’équipement de la salle de réunion d’une capacité de 24 places. Pour mettre en chantier la relance du football béninois, nous avons pris contact avec les ambassades d’Allemagne, des Pays-Bas, de la Chine, du Japon qui ont promis accompagner le Bénin dans sa volonté de devenir une nation de football. La République Fédérale d’Allemagne a ainsi accompagné le Bénin par l’envoi d’un expert qui a soumis les entraîneurs d’élite à un stage de formation. Le Bénin a également bénéficié des stages de formation de la FIFA, le premier en administration a permis de former des secrétaires généraux des clubs, des ligues et les membres du Comité Exécutif en administration du sport. Dans le cadre du programme «Gagner en Afrique avec l’Afrique», à la veille de la première Coupe du Monde que l’Afrique a accueilli, les entraîneurs d’élites ont pu bénéficier d’un stage de haut niveau. Au niveau de la CAF, le Bénin a amélioré sa représentativité dans les commissions depuis l’indépendance grâce au prestige dont il jouit au plan international. D’un représentant en 2005, le Bénin est passé à quatre membres dans les commissions avec deux commissaires au match. L’actuel Secrétaire Général de la Fédération Béninoise de Football, Monsieur Quentin Didavi, est devenu membre de la Commission des Statuts des joueurs, l’actuel vice-président, Monsieur Bruno Didavi, a été admis comme membre de la Commission de football des jeunes, l’ancien président MARTIN ADJAGODO a été maintenu en tant que membre de la Commission interclubs. Enfin, quant à moi, j’ai a été fait membre de la Commission d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), membre de la Commission de la CAN dame en Guinée Equatoriale 2008, Membre d’organisation pour la Coupe du Monde Allemagne 2006 pour le compte de la CAF et membre de la Commission d’Appel de la CAN junior, Rwanda 2009. Pour couronner les succès de cette diplomatie et pour récompenser mes efforts dans la promotion du football en Afrique, la CAF a honoré le Bénin à travers ma personne en me désignant comme le premier commissaire au match de l’histoire de la première finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), Abidjan 2009. Et comme commissaires à la CAF, il y a le professeur BERTIN AGONKAN et l’honorable AUGUSTIN AHOUANVOEBLA qui font la fierté du Bénin. Au niveau de l’Union des Fédérations Ouest Africaines de Football (UFOA), pour la première fois de l’histoire du football, le Bénin a été porté à la vice présidence grâce à notre dynamisme. Au niveau de la Fédération Internationale de Football Association, je suis depuis 2005, membre de la Commission de recours. Il faut aussi noter que grâce à cette nouvelle diplomatie, mon mandat a été renouvelé par le président BLATTER avec les vœux du président de la CAF, le Dr ISSA HAYATOU qui a œuvré pour que le Bénin soit présent au niveau des Commissions de la CAF et de la FIFA. L’image que reflète notre équipe nationale nous permet aujourd’hui d’intéresser les partenaires au développement et les entreprises qui désirent nous accompagner dans nos rêves et par ricochet, vendre leur image. C’est dans ce cadre que le Bénin s’est doté d’un équipementier de choix dénommé «AIRNESS» qui vante l’image de nos équipes nationales. L’équipe senior est aujourd’hui habillée par «AIRNESS» avec une dotation annuelle de 60 millions de F Cfa et ceci pour quatre 4 ans. Un récapitulatif, sur seulement deux ans, permet de noter que le Comité Exécutif a pu apporter une somme de près de deux milliards de francs Cfa pour le développement du football béninois sans que l’Etat sorte le moindre franc de ses caisses. L’objectif à terme est de doter le Bénin d’un championnat de haut niveau qui intéresse les entreprises et qui draine du beau monde dans les stades pour vivre leur passion: le football. Dans la même lignée, le revenu du produit du football devra être redistribué aux premiers acteurs de la création de cette richesse. DU SPONSORING DES CLUBS Au cours de mon mandat qui s’achève, nous avons pu bénéficier de la FIFA de la pose du gazon synthétique deux étoiles, haut standing au stade René Pleven de Cotonou d’une valeur de 480.000.000 de francs CFA. Grâce à cette infrastructure, le Bénin pourrait servir de transit aux pays qualifiés à la Coupe du Monde, Afrique du Sud 2010 qui le désirent, de faire leur préparation à Cotonou. Il faut retenir que c’est grâce à la Fédération Béninoise de Football qui avait engagé le Bénin pour la CAN junior 2005 que l’Etat béninois a entrepris de réhabiliter le stade Charles de Gaulle de Porto-Novo pour répondre au cahier de charges exigé par la CAF. Mais différents problèmes n’ont pas permis de livrer l’infrastructure pour la CAN junior. Depuis l’avènement du Changement, le Dr BONI YAYI s’est mis dans la bataille pour mettre à la disposition de la jeunesse, le stade Charles de Gaulle. Sa mise en service. Il a réussi son pari en mettant en service le stade Charles de Gaulle pour le bonheur de tout le peuple béninois et du public sportif. Le Dr BONI YAYI a promis mettre des fonds nécessaires pour les derniers aménagements. Construction et réhabilitation des infrastructures sportives Compte tenu d’excellentes relations que j’entretiens avec le président de la CAF, le Dr ISSA HAYATOU a doté le Bénin d’une aide financière d’assistance de la CAF de 100.000 dollars pour la construction des sièges des Ligues régionales de l’Atlantique-Littoral et du Borgou-Alibori. Si la Ligue du Borgou et de l’Alibori a fini de construire son bâtiment, celui de l’Atlantique et du Littoral n’est pas encore effectif pour défaut de site. j’ai prévu mettre en jeu mes relations pour poursuivre la construction des sièges des autres ligues régionales de football. La CAF nous a déjà donné son accord pour la prochaine dotation qui servira à construire les ligues régionales du Mono/Couffo et de l’Atacora/Donga. Avant juin 2010, tous les sièges des ligues seront construits. Car, nous avons négocié avec le président de la Confédération Asiatique de Football qui nous a donné son accord pour la construction des ligues de l’Ouémé/Plateau et des Zou/Collines. La construction de ces infrastructures permettra de donner un cadre de travail acceptable et confortable aux dirigeants de nos ligues. D’ores et déjà, IFAP Sports s’est engagé à doter chacune de nos ligues de matériel informatique à savoir un ordinateur et un scanner. DEUXIEME PARTIE: LA RELANCE DU FOOTBALL A- L’équipe nationale Pour relancer le football béninois, deux options s’offraient au Comité Exécutif qui a choisi de le faire par le sommet. Après l’indépendance du Bénin le 1er août 1960, c’était les clubs Asso, Etoile, Alliance de Cotonou, As Porto-Novo qui faisaient la fierté du football béninois et apportaient un plus à l’équipe nationale. Aujourd’hui, c’est l’inverse. C’est l’équipe nationale qui apporte des ressources pour soutenir les clubs qui participent aux différentes compétitions statutaires du Bénin. La différence de niveau entre les professionnels béninois qui évoluent en équipe A et les footballeurs évoluant dans le championnat national est assez considérable. A l’instar de ce qui se passe dans les autres pays africains, où les fils du pays vont monnayer leurs compétences à l’extérieur dans l’Eldorado, ils peuvent non seulement trouver de l’argent pour aider leurs familles et avoir une retraite paisible, mais ils apportent beaucoup à la promotion du football national. Ça veut dire que tout est en mouvement, tout est planifié et le Bénin n’a pas échappé à cette règle de jeu. Il faut déjà saluer les efforts gouvernementaux qui permettent de mettre les moyens à disposition pour faire participer la diaspora sportive au développement du football béninois. Aujourd’hui, le Bénin est très fier d’avoir des joueurs qui font l’image du Bénin à l’extérieur et en équipe nationale. C’est le cas de Stéphane Sessègnon, Oumar Tchomogo, Razack Omotoyossi, Jocelyn Ahouéya, Michaël Poté, Mouri Ogoubiyi etc. Cependant, nous nous devons inverser les tendances. Cela suppose une prise de conscience en vue de mettre en pratique notre nouvelle politique de restructuration telle que voulu par le Chef de l’Etat et contenu dans son programme d’action politique qui consiste à créer des emplois et de la richesse à la jeunesse béninoise désemparée en ce début du troisième millénaire. Car le Dr BONI YAYI veut faire du football béninois un vecteur économique, diplomatique et éducatif tel une locomotive qui va entraîner le décollage des autres sports. Sous mon mandat, alors que mon équipe venait de prendre les rênes de la Fédération, le Bénin a pu obtenir sa seule victoire lors des éliminatoires jumelées de la Can et du Mondial 2006 devant la Lybie. Aujourd’hui, cette équipe a permis à la sélection nationale de mieux se positionner pour les prochaines compétitions continentales surtout. La vision de l’équipe dirigeante a conduit à la qualification du Bénin à la Coupe d’Afrique des Nations Ghana 2008 en surclassant le Togo, mondialiste du groupe. Mieux après 47années de confrontations on a battu le Ghana de Michael Essien qui a été quart de finaliste par la suite au mondial2010 en Afrique du Sud. Personne n’a oublié cette passe décisive de Mouri et le but de Mohamed Aoudou.Toujours sous mon mandat le mythe malien est tombé. L’année dernière les écureuils ont gagné le Mali grâce à l’unique but du meilleur buteur de l’histoire de notre football Razack Omotoyossi. Pour la deuxième fois depuis les indépendances, le Bénin s’est qualifié pour la CAN et grâce à l’implication du Chef de l’Etat, le Dr BONI YAYI qui a pris le devant des opérations en entraînant tout son peuple à une aventure à laquelle personne n’y croyait puisqu’on était dans un groupe difficile. En bon manager, sa présence constante aux côtés des Ecureuils et de la fédération a vite permis au Bénin de se repositionner en allant arracher la qualification à Freetown pour être meilleur deuxième. D’ailleurs, la Fédération Béninoise de Football lui avait dédié cette qualification. Après avoir goûté aux premiers délices de la qualification historique du Bénin à la CAN Tunisie 2004 en tant que premier vice-président, mon équipe venait de donner la preuve qu’elle a les ressources et la compétence managériale pour conduire le football béninois à des sommets encore plus grands. B- Qualification à la CAN Mon combat actuel dans les éliminatoires combinées de la Coupe d’Afrique des Nations, Angola 2010 et le Mondial Afrique du Sud 2010, est d’obtenir pour le Bénin, une deuxième qualification consécutive à une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations. Le second objectif est de passer le premier tour en Angola. 1- Au plan des compétitions a- Le football masculin Au titre de ce chapitre, d’énormes améliorations ont été faites mais elles ne sont pas encore visibles à cause de l’immensité de la tâche. L’organisation des compétitions statutaires de la Fédération Béninoise de Football a connu une large amélioration, même si beaucoup de choses restent encore à faire. Et en cela, il existe un vaste chantier mis en route par la FIFA pour apporter une bonne gestion des licences et des compétitions statutaires. Dans ma quête de transparence, je me suis battu pour placer le Bénin sur la liste des premiers pays devant bénéficier de cette opportunité du programme «Gagner en Afrique avec l’Afrique» du président JOSEPH BLATTER, l’Africain. Seule l’édition 2007 du championnat national a connu une nette amélioration par rapport à celle des années antérieures. Il est vrai qu’il existe encore beaucoup de déchets et de magouilles que nous allons corriger progressivement au cours du processus de notre passage au professionnalisme. En effet, le dernier championnat national de première division et même celui de deuxième division au niveau des ligues, a permis de comprendre que beaucoup d’efforts restent à faire dans la gestion et l’organisation des compétitions statutaires. De nombreuses distorsions et de graves irrégularités ont émaillé cette compétition. Le rapport de la Commission ah doc d’appel en dit long sur les égarements. Mais nous n’avons pas le droit de tourner dos à nos erreurs. Nous devons assumer nos responsabilités. Et c’est la raison d’espérance des dirigeants de la liste de l’expérience. Cependant, il est important de faire un bilan des compétitions statutaires durant mon mandat. Les différentes compétitions statutaires, Coupe de l’indépendance, Coupe du Bénin et les championnats de première et de deuxième divisions ont été régulièrement organisés. Mais, le hic à ce niveau a été les fins catastrophiques réservées auxdites compétitions. Toutefois, il nous reste à travailler pour améliorer le produit de notre championnat national de première et de deuxième division et, à cet effet, des réformes sont en cours. Ainsi, à partir de la prochaine saison, la transparence, l’un des motifs de mon combat pour que notre football devienne professionnel, sera effective. Grâce au programme de la FIFA, «Gagner en Afrique avec l’Afrique», le Bénin a été retenu pour bénéficier, à hauteur de 75.000 dollars, soit environs 45.000.000 F CFA du programme de gestion informatisée des licences et de gestion des compétitions. Il s’agit d’une technologie de premier plan, où je me suis battu pour faire figurer, grâce à mes relations, le Bénin parmi les premiers pays devant bénéficier de cette révolution. Cela nous permettra d’avoir un championnat sécurisé, des matches libres sans influences extérieures afin de redonner confiance aux sponsors qui pourront utiliser le football comme vecteur de promotion de leurs activités. Ce programme nous permettra d’avoir, par la même occasion, des clubs compétitifs pour participer aux différentes compétitions statutaires de la CAF et de l’UFOA pas en tant que touriste mais plutôt avec des objectifs clairs et précis pour gagner le trophée et faire honneur à l’image diplomatique du Bénin. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons participer au Championnat d’Afrique des Nations, où nous avons été absents lors de la première édition qui s’est tenue en Côte d’Ivoire. Nous avons répondu absent au rendez-vous de l’histoire et cela ne devrait plus se répéter comme le veut le Chef de l’Etat. En 2011, le Bénin s’engagera dans les qualificatifs du CHAN qui aura lieu au Soudan. Les équipes nationales d’âges cadets et juniors prendront part aux différentes compétitions statutaires de la CAF et de la FIFA. En somme, il faut se battre pour que le Bénin soit à toutes les phases finales des compétitions de la CAF et de la FIFA pour permettre une grande visibilité à travers le football. En accord avec l’Agence IFAP SPORTS qui gère les attributs de la FBF, un sponsor sera au chevet des clubs de première division, à partir du démarrage du prochain championnat pour apporter tant soit peu de l’énergie financière et matérielle aux clubs. Pour la première fois de l’histoire du football béninois et au cours du mandat qui s’achève, un championnat féminin de football a été organisé. Les clubs de football féminin ont commencé à jouer au football à travers des compétitions de bonnes volontés et la participation aux matches amicaux avec les pays amis. Aussi, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, le Bénin a-t-il été classé au niveau du football féminin pour avoir participé aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations seniors dames et la Coupe du monde junior. Le Bénin s’est illustré par ses performances face au Congo démocratique (0-1) chez les juniors. Chez les seniors, le Bénin a arraché la qualification devant la Côte d’Ivoire. C’était la première fois que le Bénin obtenait de telles prestations au niveau du football féminin. Faute de moyens, le championnat s’est arrêté à cette seule édition. Avec la politique du Chef de l’Etat qui prône l’égalité du genre, notre politique sportive, sera d’organiser un championnat régional dame dans tous les départements, quitte à regrouper les championnes de chaque région à une phase nationale. b- Le football féminin Les différents problèmes enregistrés au cours du championnat national ont tôt fait de montrer les limites des secrétaires généraux des clubs. Ce qui est arrivé a montré les limites de tous ceux qui gèrent les clubs au Bénin. Nous avons compris que les secrétaires généraux des clubs ne sont pas assez outillés. Nous avons aussi compris que beaucoup de responsables de clubs ne maîtrisent pas bien les règles du jeu. Nous avons répondu à cette lacune, en organisant une formation qui a regroupé les différents acteurs du football béninois, médecins, arbitres et les secrétaires généraux des clubs. Mais ce n’est pas suffisant. Nous devons améliorer le volet formation. La première mission à accomplir à la tête du Comité Exécutif est donc de lancer le volet formation des entraîneurs, des secrétaires généraux des clubs, des présidents qui financent. C’est ce à quoi nous allons nous atteler dès notre prise du pouvoir pour que les différents acteurs maîtrisent bien les règles du jeu afin d’éviter des crises à chaque fin de saison. Il faut maintenant passer à la formation des acteurs car, ce qui s’est passé cette année est grave. Il faut former, pour que les résultats acquis sur le terrain ne souffrent plus de contestation liée à la qualification des joueurs. Avant la reprise du championnat, il est prévu un stage de haut niveau qui sera animé par JEAN MICHEL BENEZET pour les présidents de club et les arbitres. La professionnalisation de notre championnat passe forcément par l’organisation correcte des compétitions statutaires et la mise à niveau de tous les acteurs dans de meilleures conditions de travail.
Posted on: Fri, 02 Aug 2013 15:02:57 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics



Ais

© 2015