Après l’analyse de ces principes éthiques et humanistes, donc - TopicsExpress



          

Après l’analyse de ces principes éthiques et humanistes, donc de Justice et de Vérité, nous sommes en mesure de « décoder », le sens de chaque mot, chaque notion, chaque idée. Nous pouvons rentrer dans le vif du sujet; nous sommes prêt à passer des principes à la réalité afin de faire évoluer la Société vers le progrès social donc humain. Pour y parvenir, il est une question existentielle fondamentale : Le Citoyen doit il impérativement et aveuglement obéir à la LOI ? D’Espinoza pensait qu’ « Une Société dont la paix dépend de l’inertie des sujets, conduits comme du bétail, n’apprenant qu’à servir et obéir, mérite plutôt le nom de solitude que de Société » Effectivement, lorsque l’on regarde dans le rétroviseur qu’est, l’Histoire, nous nous sommes tous aperçu que les Lois des petits hommes, par essence, ne sont en aucuns cas divines car elles ont démontré leurs faiblesses et leurs bassesses (fascisme, gouvernement de vichy, lois Jim Crow, apartheid, code noir de Colbert et de Napoléon, lois infériorisant les femmes etc etc…). Seule les Lois de la Nature sont divines. Obéir à la Loi des petits hommes, sans en comprendre la finalité et par seule crainte du châtiment est minable, c’est se mettre au même niveau qu’un chien retenu par une laisse, prompt à se coucher au moindre coup de pied de son Maître. Gilles Deleuze, philosophe de son état, n’a cessé de le répéter que, TOUS les systèmes d’oppression manipulent notre tristesse (peur, ressentiment, envie …) pour nous soumettre. Leurs intérêts sont de continuer à nous y maintenir pour nous dominer. Peur induisant la Terreur contre Espoir induisant la Liberté : voilà le couple de contraires dont le rôle est fondamental dans la compréhension de mon histoire. Un Juge, digne de ce nom, a comme Devoir de juger au mieux, cest-à-dire en se fondant sur la Raison et non sur base de ses affects, de sa passion (émotion, tristesse, peur, haine, xénophobie, instinct grégaire ….). Son principe fondateur ? Servir l’Homme, surtout, Ne jamais le nier ! Pour y parvenir, chercher continuellement à remédier, chercher à comprendre. Car, comprendre, ce n’est pas excuser, c’est mettre au jour l’enchaînement des causes qui produisent tels ou tels effets pour pouvoir lui substituer un autre réseau de causalité qui n’engendre plus la servitude, mais la liberté. Cette liberté permet aux citoyens de passer un pacte social avec l’État, donc la Justice, véritable engagement à respecter les Lois communes permettant de vivre en bonne entente. Mais si tel n’était plus le cas, le pacte social serait rompu. Le mépris, l’humiliation et l’injustice étant, les plus sûr terreau de la radicalisation. Il ne peut y avoir d’ordre social, sans justice sociale ! Dans ce cas de figure, le Citoyen, je veux dire, l’Homme digne et responsable, se définirait par sa capacité à défendre ses droits vitaux et non à l’obéissance aveugle à la loi et encore moins à la soumission devant des petits juges, confondant leurs rôles avec celui d’un « despote éclairé de droits divin, dans l’espoir d’accéder au titre suprême, « roitelet municipal ». Le pouvoir d’un seul, c’est le paradoxe du plus faible qui gouverne le plus fort, cest-à-dire le Peuple ! C’est la résistance active à l’oppression qui fait le Citoyen. En effet pour ce Citoyen, avoir réellement un Droit, c’est avant tout garder intacte la puissance de pouvoir le défendre, le revendiquer et le promouvoir. La puissance de revendication est ainsi le gage même de la défense permanente d’un droit effectif. C’est la réalité effective qui est essentielle, non avoir un amoncellement d’articles de loi inscrit dans les Codes mais « oublié » ou inappliqué par les juges. C’est pourquoi, le juridique n’est, en lui-même, qu’un effet et un faible moyen. La loi est nécessaire, mais elle n’est pas la puissance du réel. Nous pouvons, en effet, constater tous les jours, comment les Lois, ou plutôt leurs applications se dégradent et créent la rupture avec les Citoyens. L’ État et plus particulièrement, une de ses branches, qu’est la Justice, est d’autant plus faible, qu’elle s’appuie sur la crainte, la peur qu’elle suscite. C’est le système répressif qui se met en branle au détriment des vertus que sont l’exemplarité, vérité et l’espoir. Je refuse cette tyrannie, se traduisant par de la persécution, de l’oppression et de la répression. Parce que, ce type de régime fait croire à certains hommes (les dominants) quils sont plus dignes que les autres (les dominés), pour réfléchir et agir, pour aimer et éduquer. Comme nous pouvons, encore une fois, le constater dans mon histoire, ces gens, autoproclamés ou nommés en tant que dominants, sont issus de la petite bourgeoisie Française de souche, ceux que j’appelle les « souchiens » ou comme la dit Alain Minc (essayiste, économiste, éditorialiste), ces gens représente une France assez ancienne, catholique, très conservatrice, légèrement vichyste parce que toujours attachés à leurs prérogatives coloniales, ont la tentation ou toujours ce vieux réflexe, cet atavisme à maintenir ce qu’ils croient être l’ordre naturel de l’humanité, cest-à-dire la hiérarchisation des Hommes sur des bases sociales, raciales ou autres. Saint Augustin disait « À une Loi injuste, nul n’est tenu d’obéir, la résistance à loppression est le plus Saint des devoirs ». A vous, mes chers ami(e)s, mes cousin(e)s, mes frères et sœurs, c’est la voie que j’ai choisis depuis de très nombreuses années et que je rends publique aujourd’hui devant vous.
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 02:46:17 +0000

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