Attention ! L’amazigh est libertaire, je vous avertis. Je défie - TopicsExpress



          

Attention ! L’amazigh est libertaire, je vous avertis. Je défie les félons qui traînent l’ambition de le gouverner en le confondant dans un placenta contrefait de montrer le contraire. La liberté dans son souffle n’est pas issue d’une corrélation géographique de fortune ou de hasard, il est né contre Rome ; la lutte anticolonialiste est pour lui une spécialité comme le couscous. Une lutte qu’il exerce et qui le forge inlassablement depuis deux mille ans. Infatigable. Il est donc inutile d’amender son histoire par un quelconque décret ou édit ni de lui demander d’être moins redoutable. Il est inutile de semer le doute sur la justesse et la nécessité de son combat. Toute tentative de l’étouffer sera vaine, elle engendrera l’épuisement des neurones et rendra l’Onu décidue. L’arabe, seule langue officielle ordonnée au nord-africain, est réactionnaire car elle s’impose par une religion, une armée et une police. Inacceptable pour le berbère qui aime à la manière latine, manière dans laquelle réfléchissent aisément et son caractère et son aura. Pour se tirer d’affaire, la mémoire prend acte, je parle de la mémoire clandestine, celle que nous disons collective. L’Amazigh rejette catégoriquement le statut de has been et aucune force ni forfaiture n’est capable d’entraver sa projection dialectique vers l’avenir. Les théoriciens de la résignation qui tendent à baisser définitivement le rideau et couper net l’éclat de ses reflets sont out, séniles, usés et souffrent de paraphasie. Leur ordonnance est quasiment nulle et non avenue. L’histoire récuse les pactes informels qu’on lui impose en guise de traités limités, elle n’est point une fiction avec en tête d’affiche les bourreaux, les traitres et les intermédiaires. L’histoire, du moins la non-officielle, nous structure en des paraphes innocents de la filouterie des traiteurs du ventre et du bas ventre dont l’objectif premier est de rendre notre identité complexe ou enlisée dans le brouillard épais de l’opacité. Notre histoire est incassable, elle reste solide, fraîche comme une herbe en pleine sève et les jours sombres qui passent ne font que l’humecter. Elle est si limpide et si simple à peindre, si belle et nécessaire à narrer, si généreuse à multiplier des indulgences aux grands hommes qui l’ont faite … Sans l’effort de la préserver des tyrans. Djaffar B.
Posted on: Tue, 09 Jul 2013 20:16:45 +0000

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