Au dessus de ce nuage Mon âme survole et surnage Tous les caps - TopicsExpress



          

Au dessus de ce nuage Mon âme survole et surnage Tous les caps et tous les rivages Et même si je manque de courage Toujours est-il J’ai franchi le rubicond J’ai brisé tout lien d’attache Vers l’oublie me mène ma marche Elle à beau être ardue la tâche Ou bien hésitante ma démarche Toujours est-il J’ai franchi le rubicond Pour partir vers ce loin lointain Pour entrevoir d’autres lendemains Sans m’attarder sur aucun jardin Quoique mon périple semble incertain Toujours est-il J’ai franchi le rubicond J’ai divorcé avec mes regrets J’ai renié ce que je suis ce que j’étais Sans me soucier de ce je serais Même si je brade honneur et dignité Toujours est-il J’ai franchi le rubicond J’ai renversé le verre de la raison J’ai ouvert les portes de ma prison J’ai entamé le funèbre chant d’oraison Même je bafoue le cycle des saisons Toujours est-il J’ai franchi le rubicond J’ai impose au cœur le silence Je me suis joué de toutes les sentences J’ai décapité toutes mes réticences Même si folie semble mon errance Toujours est-il J’ai franchi le rubicond J’efface de l’arbre de l’histoire Mon nom, ma vie mon histoire J’élague les rides de ma trajectoire Sans me soucier du vrai et du savoir Et je franchis le rubicond Vers cet ailleurs Vers cet envol Vers ce mirage Et je demande au même mirage De me porter de mirage en mirage Dans ce désertique land de mon voyage Jusquà devenir moi mirage Je veux partir Partir vers le bout de mon Moi Partir au-delà des confins de mon Moi Pour m’harnacher à la fougue d’un autre moi Qui brisera les inerties de mon propre Moi Je veux partir Partir sur la pointe du pied Sans aucun regard vers mon visage Partir dans le silence d’une nuit Sans même plus porter mon image Je veux partir Franchir le rubicond vers cet impossible Rendre enfin toutes mes envies tangibles Etre toujours déconcertant et imprévisible Et réécrire juste pour âme une nouvelle bible Je veux partir De tes larmes j’arroserai la tige de ma souffrance De ta main j’écrirais l’odyssée de ma déchéance Sur le seuil de ton amour je tirerai ma révérence Tu vivras, enfin, heureuse loin de ma décadence Et dans ce verre qui jamais me contenait Tu pourras des relents de mon vin, toujours t’enivrer Et si jamais un jour tu me désirais Brise le verre, et viens accours me délivrer Tu verras dés lors un poème s’écrire Tu en serras son parchemin Tu verras alors une vie surgir Dont toit seule en serais le destin
Posted on: Mon, 14 Oct 2013 19:14:12 +0000

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