Bon, samedi, formation sur la sécurité sur le site de TIRU - TopicsExpress



          

Bon, samedi, formation sur la sécurité sur le site de TIRU (filiale anglaise de EDF). Convoqué à 7 :30. Le breakfast à l’hôtel, le samedi, c’est de 8 :00 à 10 :30. Du coup pas de breakfast, donc. Debout à 06 :45 et je me fais tout le stock de l’ « Hospitality drawer » du tiroir en haut à gauche du bureau de la chambre (photos). Douche et pars. Il pleut et il fait nuit. À gauche, par temps de pluie et la nuit, j’ai pas testé ma super combine de rouler à gauche. Ça craint quand même un peu même si le samedi, doit pas y avoir trop de monde sur la route. C’est galère quand même la nuit et la pluie et la gauche. J’arrive avec 1 minute de retard, en même temps que le formateur qui me demande de m’installer dans la « meeting room » en me faisant voir son petit-déjeuner qu’il n’a pas eu le temps de prendre (le con !) et me demande d’attendre. Une demi-heure plus tard (j’ai faim), il arrive la gueule enfarinée. Il m’explique que je vais voir (en anglais only…) plein de PowerPoint et qu’à l’issue je passerai un examen pour valider mes aptitudes à rester 8 jours sur site juste pour régler quelques « restes à faire » avec 2 sous-traitants. Il me remet une brochure sur la formation. Avec les traductions à la fin (j’ai fait une photo d’un morceau de « translate english to french » !). Je lui fais remarquer que la date n’est pas bonne et qu’on est « September, 28th, Saturday » et non pas 27th. Là ça l’éverve vu qu’il voulait déjà m’en coller plein la vue. Mais bon… C’est parti. Il me demande si je comprends bien l’anglais. Je lui réponds : "Please, speak slowly, very slowly!" “Ok!”, me répond-il. Et là, au bout d’une demi-heure, déjà, j’en peux plus. “Your glasses are great!” qu’il me jette d’un seul coup alors que j’essaye juste de comprendre ce qu’il me raconte. Mes lunettes! Il est malade ce mec! Qu’est ce que j’en ai à foutre de mes lunettes. Bref. Toutes les 27 secondes un quart, il me demande si je comprends. Lui -“Do you understand?” Moi - “Yes, I do!” - “Are you sure?” -“Yes, yes, yes!” - “Goooooooood!” À 10 heures pause. J’ai droit à un café (Nescafé) infecte avec bôôôôcoup de sucre. Le mec me rapporte de je sais pas où une espèce de crêpe épaisse avec des éclats de chocolat. J’ai faim. J’avale. Y’a pas vraiment d’autre mot. Vu que ça n’a aucun goût, juste de pâte très sucrée. Le mec se met à causer avec un gars de l’usine en train de se faire chauffer au micro, des tas de plats (au moins 4 ou 5). Ça sent je sais pas trop… Un peu les boîtes de cassoulet ou de couscous ou de saucisses lentilles. Nan, mais. Il est 10 heures du matin. Putain j’ai faim. On retourne au PowerPoint. Arrive enfin 11:57. Je comprends pas la moitié de ce qu’il raconte mais je fais oui de la tête comme le mec qui comprend tout, qui est d’accord avec tout ce qu’il me dit, histoire que ça dure le moins possible. Ça à l’air de lui plaire que j’ai l’air de tout comprendre. Il me demande si je vais aller manger. Ben oui, connard! J’ai faim, très faim. Du coup, content, je lui dit que je reviens vers 14 heures! Alorslà, le mec, j’ai cru qu’il allait me sauter dessus pour me fairela peau. Il m’explique que la pause c’est 45 minutes, only. Je lui explique que déjà s’ils roulaient tous à droite comme nous, ça serait moins long d’aller manger et qu’en plus il pleut. Conciliabule. Il m’explique qu’il s’est levé à 4 heures du matin, qu’il a fait 200 kilomètres pour venir faire la formation rien que pour moi. Dis donc, hein! Il sort en me disant qu’il revient de suite (je n’en doute même pas!). Et là, devinez quoi? Je le vois dans l’encadrement de la porte avec 2 assiettes, plein de petits paquets emballés dans du fim transparent, de l’”apple juice”, des gobelets, etc. Je crois bien que j’me suis fait eu. On partage donc le tas en deux. Deux demi-sandwichs différents en apparence avec du jambon, de la sauce, des cornichons en rondelles, le tout grand comme à peine la paume de ma main. Déjà, le jambon n’a pas le goût de jambon mais de sel. Les cornichons (nan mais c’est incroyable) ont la couleur des cornichons mais ils n’ont AUCUN goût. Absolument aucun goût. J’vous parle pas du second sandwich, c’est encore mieux mais en pire. Ahhhhhhhhhhhhhhh!!!! Mais c’est quoi ce truc-là? On dirait un énôôôôrme accras de morue. Plus gros qu’un gros kiwi. Le mec voit bien que je suis circonspect. Alors il baragouine ch’ai pas quoi. Le sien, pour me rassurer, il le coupe en quatre (comme une pomme, tu vois!) et là, dedans, comme les kinder avant mais à l’envers, y’avait un œuf dur (j’ai mis une photo mais sur la photo c’est un œuf coque) . Le tour c’est une espèce de pâte avec de la chapelure. Il m’explique qu’il faut mettre de la mayo, plein, ce qu’il fait. Il en avait rapporté un flacon. On voit plus son kiwi anglais du coup. Noyé, enseveli sous la mayo. Je décline la mayo. Je coupe en quatre, comme le monsieur. L’ œuf a la tronche d’un œuf mais sans le goût. Je comprends la mayo maintenant. Le tour, ça a la consistance de la purée, c’est verdâtre à l’intérieur, c’est grillé un peu à l’extérieur. Ça craque sous la dent mais le goût, c’est du sel encore. Je crois bien qu’ici on mange du sel, mais on change juste la couleur et la consistance. Dessert! Une unique prune rouge, moyenne. Pour pas dire petite. Et l’apothéose, un biscuit sous film. Pour le goût, je vous la fais court: sucré, sucré, sucré avec une consistance de crêpe trop cuite. Il débarasse, normal, je suis invité. Pause pipi. Retour en salle. C’est reparti pour re-Power-pointer! Au bout de 15 minutes le mec me dit que j’ai l’air fatigué. Je confirme: “I’m very tired!”. 27 secondes un quart plus tard, il me demande si mes cheveux c’est naturel (les bouclettes, tous noir, et tout et tout!). Et de m’expliquer que des femmes tueraient pour avoir les mêmes à mon âge (il sait mon âge, j’ai rempli une feuille de renseignements). Ça devient lourd, là. On arrive à la fin, enfin. Il m’explique l’épreuve, comment ça va se passer, etc., ect. Bon, là, je vous le donne en mille. (En anglais, normalement). Vos yeux, ce mélange de vert et de marron, c’est incroyable, vraiment incroyable! Comme ma première femme (il m’explique qu’il est veuf et remarié avec une Philippines). J’fais quoi, là, normalement, hein? La “Noire de Crimée”, elle doit être bien pâlote à côté de moi, en cet instant de grande solitude et de néant absolu. Il sort de sa sacoche les documents d’épreuve. Un QCM en 40 questions. Exemple, re-exemple et je démarre. Le pire, non pas que toutes les questions soient en anglais. Il est à 1 mètre de moi et il me regarde. “Your glasses are great!” qu’il me re-jette d’un seul coup alors que j’essaye juste de comprendre les questions. Juste que j’te dise. Le matin, pour qu’il me lâche, j’ai tombé les lunettes. Pas besoin pour lire sur l’écran du rétroprojecteur. Bon, j’ai une heure pour répondre. Au bout de 10 minutes je lui rends ma copie. Il me regarde chelou. Bref, il m’explique que j’aurai le résultat lundi à la réunion de chantier et que je saurai alors si je peux rester!!! Oui, oui! Bah non j’ai pas fini! J’en ai une dernière. Je le vois faire sur une feuille A4 comme un plan pour indique un truc (j’ai mis la photo). Et là il m’explique pour aller au “Devon Hotel” (c’est pas mon hôtel) en me disant qu’on y dîne très bien!!! Bon… Je m’arrache de là. Je signe la main courante du poste de garde et je rentre à l’hôtel, en passant au “Stainsbury” du coin pour des piles et des câbles informatiques. J’ai faim. Je mange à l’hôtel, ce soir.
Posted on: Sun, 29 Sep 2013 17:58:39 +0000

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