Bonjour Alain , Tu me poses la question qui te ronge et - TopicsExpress



          

Bonjour Alain , Tu me poses la question qui te ronge et t’empêche de dormir, à savoir si on écrit avoir affaire ou avoir à faire. Un autre que moi te répondrait peut-être : « je n’en ai rien à faire, excuse-moi, mais j’ai à faire… ». Ce n’est pas mon cas car, retraité, toute expression m’intéresse et je n’ai pas grand’ chose d’autre à faire que de gloser sur Face book. A part peut- être traiter des affaires courantes tâches qu’on accomplit en cas de l’absence du chef. Attention, je n’ai pas parler affaires de « courante ». Je ne suis pas entérologue pour discuter diarrhée,entérite, colite,entéralgie, choléra, maladie de Crohne , etc. Des sujets qui, disons le grossièrement, nous emm … et qui n’ont rien à faire ici. Revenons à nos moutons. J’ai trouvé sur le Net qu’on pouvait en effet parfois hésiter entre les expressions avoir affaire et avoir à faire. Qu’outre la prononciation identique, la parenté d’origine y était peut-être aussi pour quelque chose. Qu’en effet, l’origine du nom affaire est à faire, c’est-à-dire « ce qui est à faire » et bien que les deux graphies aient longtemps été possibles, la graphie avoir affaire st maintenant celle qui prévaut. Qu’il est à noter que le nom affaire y est au singulier. Que le sens de cette expression est « se trouver en présence de quelqu’un, en rapport avec quelqu’un ». Qu’elle peut, dans certains contextes, impliquer une menace, un rapport de force («t‘as intérêt à filer droit ou t’auras affaire à moi !»). C’est habituellement la préposition à qui introduit le complément qui suit, généralement une personne. L’emploi de la préposition avec est moins courant. Celui de la préposition de (avoir affaire de) est littéraire et l’expression a alors un sens différent, celui d’« avoir besoin de ». Des exemples pour s’y retrouver ? - Dans ce métier, tu auras affaire à toutes sortes de personnes. - J’ai eu affaire à un homme de principes. - Ce n’est pas souvent qu’on a affaire à un connaisseur. - S’il continue, il aura affaire à moi. - Il a encore une fois eu affaire avec la justice. - Qu’ai-je affaire (ou à faire) de ses cadeaux et de ses flatteries? Par ailleurs, suivi d’un complément direct, l’expression avoir à faire signifie « devoir s’acquitter d’une obligation ». On l’emploie aussi dans ce sens sans que le complément soit exprimé. - Malgré sa situation particulière, il a à faire son travail comme tout le monde. - Ne m’attends pas, j’ai beaucoup à faire avant de quitter le bureau..
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 09:59:58 +0000

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