CARNET DE ROUTE DU VINGT CINQ AOUT 2013. XXVII é VOYAGE. - TopicsExpress



          

CARNET DE ROUTE DU VINGT CINQ AOUT 2013. XXVII é VOYAGE. CONVOI: M/B Ma’ungano M/B Sherikiana en couple. Barge: Riba 859 tonnes Barge Eurocongo 382 tonnes Barge HOdari 398 tonnes Barge Ongezo 310 tonnes Barge Wahanga 143 tonnes Total poids Marchandises 2092 tonnes Total Poussée 2707 tonnes Trois capitaines Deux mécaniciens Deux graisseurs Deux barreurs Six matelots Deux superviseurs Cinq pointeurs Vingt-quatre passagers autorisés. Carburant à bord : 31500 L de GO Refueling obligatoire à Mbandaka de 15 000 litres. 400 litres huile moteur 100 litres essences Autres consommable et diverses pièces de rechange. Nous quittons le port de L’ONATRA à Kinshasa le 25 aout 2013 à 06h du matin, la ville est sous un manteau de brume épaisse propre à la saison sèche, un léger vent du nord viens nous faire ressentir un froid des matinées des montagnes de l’Est du pays. Au Km 12 nous sommes contraint de refaire le convoi les tendeurs ont lâchés. Nous profitons de Controller les hélices pleines de filets, sacs et autres détritus des ports de Kinshasa, manœuvre qui nous prendra plus de deux heures. Nous appareillons au beau milieu du Pool Malebo ex Stanley Pool d’environ 30 kilomètres de long sur 25 de large le chenal de navigation serpente du côté Rd Congo sur 50 Km de la pointe Kalina à Maluku. A 5 kilomètres en amont de Kinshasa. Les mouillages y dépassent partout 5 m ; sauf entre la fosse du tournant et la fosse principale, séparées par les haut fond, ou l’on sonde que 3.5 m sous la surface d’étiage. La grande ile Bamu divise le pool en deux partie inégales, la passe Brazzaville étant sensiblement plus courte, mais offrant un mouillage moindre. Une crête rocheuse traverse le pool en profondeur, elle affleure à Ndolo dans la passe de Kinshasa et réapparait du cote Brazzavilloise vers Mpila ou il fut question d’établir le grand port de Brazzaville. Apres trois jours de navigation nous atteignions Kwamouth « Km 193. » , la profondeur croit considérablement, 68 mètres à Ngobila 25 à 30 mètres sur l’ensemble du chenal ; les fonds sont stables et la position des écueils peuvent être repérée par le mouvement des eaux en surface. Le courant de l’eau est puissant pouvant atteindre les 11km/h par endroit en période de crue. Certain bateau se font surprendre et reste sur place contraint à scinder le convoi pour se libérer de l’étreinte des forces des eaux. Aux confluents de la tumultueuse rivière Kasaï, le majestueux fleuve Congo est encaissé dans les contreforts des Monts cristal. La largeur par endroit n’excède pas les huit cent mètres, nous atteindrons Tshumbiri dans la soirée au Km 255 au nord de Kwamouth. Les rives font place à une savane Herbeuse alternant avec des galeries boisées, les iles se raréfient .Au loin entre ciel et terre une ville fantôme « Tshumbiri Km 255 ». ville sans eau sans électricité une population vivant essentiellement de pêche et d’agriculture de subsistance. Des constructions coloniales en ruine, des maisons en brique crue clairsemer sur la colline qui ferme à l’ouest le chenal et à l’Est s’ouvre sur un immense Pool de Sandy Beach de 45 Km long sur 15 km de large. Sur la rive droite à l’entrée du pool, devant la pointe Française de Bokwango Mpouya, commence les contreforts des monts cristal prenant naissance en amonts de Bolobo et prenant en tenaille de chaque côté des deux rives en forme d’entonnoir le pool ,le poussant à se déverser dans un couloir rocheux sur 255 km, nous entrons dans cette mer intérieure, ou le balisage requiert des soins particuliers en raisons des affleurements rocheux qui commence à tapisser le fond ; Et les bancs de sable divaguant. (Malheureusement nous n’avons qu’un balisage résiduel.) Dans le pool se trouve l’ile des Hippos, en aval de laquelle le Capitaine Delporte situait le point le plus bas de la terrasse marquant le fond de la grande cuvette centrale (repère ile des hippos : 338m) 18heures contraint nous accostons en aval de Bolobo sous une formidable tornade qui met en mal les tendeurs de notre convoi. Des vagues de plus d’un mètre viennent s’éclater sur nos barges en les traversant de part en part. Le branlebas de combat et de rigueur. Une heure du matin assisté des Matelot et du capitaine en second une femme clandestine à bord accouche, le travail se passe bien, nous déposons la maman et le nouveau née à l’hôpital de Bolobo. (L’enfant portera le nom du bateau tradition oblige) 31 Aout 2013 Nous traversons le Pool Bolobo, sur une quarantaine de kilomètres traversé par d’énorme banc de sable divaguant qui nécessite une certaine adresse au pilote et une parfaite connaissance de la lecture du grand majestueux fleuve Congo surtout en l’absence de balisage. 18 heures nous mouillons l’ancre au Km 377 sans encombre, nous avons parcouru 57 kilomètres à 4.5 Km/h. 1sepembre 2013, nous accostons au Km 477 nous avons parcouru 70 Kilomètres à une moyenne de 6km/h nous avons traversé les embouchures des grands affluents du Congo Brazzavillois : l’Alima, Mossaka, Likuala, et la Sanga. La Sanga constituant une belle voie de pénétration vers l’hinterland du Cameroun et de la haut-Benoue. 3 septembre, sous une pluie battante nous passons Lukolela nous rencontrons un étranglement important 1500 m, bordés de falaises de 20 à 25 m.de hauteur, entre lesquelles se présente le pool D’Isungu sur 8 km. Les rives sont rocheuses avec d’importants épis sur les reliefs. La navigation nécessite prudence nous progressons lentement sous l’étreinte de la puissance du grand majestueux fleuve Congo. 4 septembre, au Km 570. En aval de la Gombe nous rencontrons un étranglement important. Sur la rire droite Liranga petite ville riveraine, fraichement moderniser du Congo Brazzaville qui se dresse sur des épis rocheux comme un sémaphore à la porte du vaste delta de 30 kilomètres de longueur sur 15 de largeur, « Le delta de L’Ubangi » Le convoi tempère sensiblement sa vitesse sous étreintes de la force du courant d’eau du à la conjonction d’une part le lac Tumba un des dernier vestiges, avec le lac Léopold II et les expansions fluviales de l’ancienne mer intérieure « Lubilashienne » ; dont l’exutoire se déverse par le canal d’Irebu dans le Delta la rivière Ubangi. La grande rivière Ubangi qui ferait rougir nos plus grands fleuves européens par sa taille et son débit. Qui est formé par la réunion, à Yakoma, du Bomu et de l’Uele, dont le cours supérieur s’appelle le Kibali auquel se joint, à Bambili, le Bomokandi. L’uele , « la grande riviere des Mambwetu » qui fut découvert en mars 1870 près de Niangara, par Schweinfurth qui considèrerait comme tributaire du lac Tchad. Kibali et bomokandi prennent naissance dans la région des mines d’o, non loin de la source de l’Ituri, ce qui fait de l’Ubangi le plus long des affluents du grand majestueux fleuve Congo : 2300 kilomètres. On sait que le confluent de l’Ubangi fut reconnu en Avril 1884 par le capitaine Hanssens et le lieutenant Van Gel, mais l’exploration du cours d’eau n’eut lieu que quelques mois plus tard par le Rev.G.Grenfell. Jusqu’à Zongo et surtout au cours de quatre expéditions successives, par Van Gele qui atteignit Zongo fin octobre 1886, Banzyville, et Yakoma. En décembre 1887. Et enfin le Grand majestueux Fleuve Congo sur lequel nous progressons lentement entre les écueils rocheux et les bancs de sable. Au loin au-dessus du lac Tumba, un ciel d’encre cisaillé d’éclairs, suivi de tonnerre de plus en plus proche nous presse à traverser cet interminable Pool tristement réputé par ses fréquentes tempêtes mettant à mal les bateaux. Nous approchons Gombe grand village de huttes en pisé aux toitures de chaume éventrés par les vents du nord-Est porte d’entrée du chenal d’Irebu exutoire du lac Tumba. gardée par l’immense base navale, (vestige de la colonisation.)À quelque encablure de Gombe nous retraversons le pool vers L’Iringa du Congo Brazzaville fier de ces maisons en matériaux durable et toiture en tôle une mairie pimpante neuve trône au milieu du village auprès d’une église en brique rouge du XXe siècle hérité de la colonisation Française. Electricité et l’eau courante sont en usage. Jeudi 5 septembre, nous accostons à Mbandaka sur la rive droite face au port ONATRA. Nous traverserons demain matin pour le déchargement des 350 tonnes de marchandises Mbandaka capital de la province de l’équateur. Région équatoriale et admirablement desservis par un réseau touffu de voie d’évacuations naturelles, au point que bien peu de centres producteurs de la cuvette se trouvent sur toutes les voies navigables. « Il est regrettable que le secteur agricole soit en panne. » Des marais se forment entre les rivières, et permettent de passer en pirogue d’un bassin à l’autre, montrant nettement cette plaine forestière dépourvue de relief n’est autre que le fond de l’ancienne nappe lacustre. Mbandaka c’est doter partiellement d’un nouveau port sans production à l’arrière, nous ne chargeons aucune marchandise à Mbandaka à l’inverse de Bumba dans la même province qui produit 200 000 tonnes de produit agricole ; à l’encontre de Mbandaka cette ville ne possède pas de port en état. Revenons sur Mbandaka, la rivière Ikelemba et le Ruki ce dernier roulant des eaux d’un noir d’encre et formé de la Busira et le Momboyo. La Busira reçoit à son tour la Salonga et se divise, un peu en aval de Boende, en Tshumpa et Lomela. Toutes ces rivières sont navigables. L’embouchure du Ruki dans une conjonction de l’embouchure de l’Ikelemba et le grand majestueux fleuve Congo offre une vue exceptionnel à la résidence du gouverneur sur la partie NORD-ESTde la ville. Vendredi 6 septembre, après plusieurs de manœuvre nous accostons au quai de l’ONATRA ou le déchargement commence sous une chaleur torride. 11heures le remorqueur de l’ONATRA s’ébranle lentement, des milliers de passagers sont engouffrées dans d’énormes barges vides (C500 construites en France, financé par la banque mondiale destinée en son temps au transport du cuivre par Ilebo sur la rivière Kasaï) en poussant neuf barges vides en destination de Kisangani. Le 11 septembre, nous appareillons 05h30 nous évitons les filets de pèches au travers la passe de navigation créant d’énorme problèmes.la moindre erreur les filets s’enroulent autour des arbres d’hélice et hélices et c’est la catastrophe : arrêt moteur, dérive etc. Le 12 septembres nous traversons l’embouchure de la LUlonga Km 770. La Lulonga est navigable jusqu’à Basankusu (Km 180), fondé en 1890 par les lieutenants Baert et Lothaire, où elle est formée par la jonction du Lopori et de la Maringa, respectivement navigables jusqu’à Simba (Km 454) et Befori (KM 408). Les rives de la Lulonga sont basses et marécageuses ; les inondations s’étendent à certains endroits forts loin des rives. 13 septembre, nous avons passé la nuit à Nganda Paris grand village riverains. L’aube pointe à peine, nous appareillons, lentement le bateau s’ébranle sous un ciel de plomb, nous ressentons une certaine fraicheur. Kilomètre 840 en aval de Makanza . Entre les iles et banc de sable nous atteignons notre vitesse de croisière (5 km/h) au loin entre ciel et terre, le soleil perce avec beaucoup de peine. Un peu après un bateau viens rompre agréablement la monotonie, les marins salut en balançant leurs bras comme des sémaphores, partageant rires, cries et échangeant d’informations par un complexe langage des signes. Une horde de pirogues lâchent le bateau qui nous croise à quelque mètre, et viennent saborder sur nos barges. Sans attendre les passagers envahissent le bateau, mettant une dernière fois l’ordre dans leurs tenues et les voilà fin prêt à déambuler entre les mini boutiques tenues par les passagers et femmes d’un jour de nos marins. Le super marché des babioles est ouvert « friperie, sachet de 20gr de sucre et sel, morceau de savon, cosmétique blanchissant, crème grasse pour le corps, fils à cheveux, mèche en polyester et nylon, boite, bouteille vide etc. Du rouge du rose du mauve du fluo du plastique s’entremêlent sur les étals a même la tôle des barges. Une maman déroule le coin de son pagne pour sortir un billet chiffonné pour acquérir après moult discutions une barre de savon et autre. Les pécheurs à la recherche des clients vendent le poisson afin de leur permettent à leur tour d’acheter pile bobine de fils pour filet de pêche, alcool et drogue. Le super marché flottant est à son comble. Sous le regard des mamans vendeuses qui promènent leurs lourdes poitrines suantes sur les flancs brulants des barges. Des jeunes filles soignées parés de leurs plus beaux atours, à peine sortie de la puberté fouille dans les ballots de vêtements usagés en quête d’un vêtement pouvant convenir à leur maigre bourse. D’autre tournent comme des girouettes en mettant en avant leurs plus beaux attributs, les corps moulés dans leurs pagnes qui font ressortir leurs rondeurs. Il est 18heures sur le majestueux fleuve Congo au milieu de nulle part bien loin des téléphones des télévisions, internet et autre artifices ; « ainsi va la vie. » 14 septembre, Km 1008 Mobeka embouchure de la Mongala, reconnue en novembre 1886 par le lieutenant Ernest Baert, chef de district des Bangala, est issue de la réunion, un peu en amont de Businga, de l’eau-blanche (Ebola) et de l’eau-noire (Dua). Elle étant son bassin jusque tout près de L’Uélé. La partie navigable en est sinueuse, mais la largeur (250 à 500m) est suffisante pour permettre une bonne évolution des unités fluviales qui la desservent. Nous progressons sur Mikania, Bongela et Lisala que nous comptons atteindre ce mercredi 18 septembre sauf imprévus. La difficulté de la navigation dans ce tronçon, réside par la pente moyenne du fleuve qui limite le ruissellement qui est estimée à 2 cm/km contre 2.6 entre Kuzulu et Kwamouth et 5.2 cm/km pour de nombreux tronçons du Kasaï ; Favorisant les bancs de sable. Quant à la crue. Ce dernier cas correspond à des formes de lit ou les seuils se creusent lors des hautes eaux, puisque le courant et la force d’entrainement des matières solides y sont alors plus intenses et favorable à la navigation. Le tronçon entre Makanza et Lisala est riche en poisson, la pêche y est abondante. 18 septembre, Notre vitesse est sensiblement réduite par l’accostage au bateau des pirogues des pécheurs et commerçants venant vendre l’alcool (le vin de palme, alcool fort, chanvre, viande de chasse, poisson etc. Pendant plusieurs heures ils déambulent ivres arrogant voir méchant sur nos barges, l’incident est lattant, nous redoublons de vigilance. Les effets de l’alcool est dévastateur aux conséquences incommensurables. Des générations entières condamnées dans l’abrutissement, plus grave qu’en plus des alcools indigènes nous déversons des milliers de tonnes d’alcool frelater au méthanol des sucrière (supu na tolo) de fabrication indienne à Kinshasa à des couts inferieur à la bière. A cela ajoutons les drogues. 19 septembre, nous déchargeons sans encombre le container et les divers, 13 heures nous formons le convoi, et 15h30 nous quittons Lisala. Samedi 21 septembre nous accostons à Bumba. A trente kilomètre en aval du confluent de L’Itimbiri, on rencontre sur la rive droite, l’important centre commercial de Bumba. La rive y est rongée sous l’action du courant et le vagues produites par les bateaux. C’est pourquoi une ordonnance de 1921 interdit aux capitaines de navires de marcher à plus de demi toute dans le port de Bumba. C’était là le terminus de la navigation du haut fleuve jusqu’en 1902. Entre Lisala Bumba ou la Mongala et l’Itimbiri, le grand fer à cheval du Fleuve Congo atteint sa situation la plus septentrionale par environ 2° 10° de latitude Nord. Il est dix heures le « Salongo » salongo institué par le Président Mobutu chaque samedi pour nettoyer devant sa porte sur l’ensemble du pays. Le slogan fut « retroussons les manches. » viens de se terminer, nous commençons le déchargement de notre marchandise. Les services de l’état sont en masse sur le bateau, chacun avec son problème Je ne m’attarderais pas sur le sujet. 25 septembre, nous quittons Bumba à 04h45 sous un ciel nuageux, au Nord un énorme rouleau de nuage noir ne présage rien de bon ; il progresse lentement dans notre direction, nous évaluons rapidement les accostages possible en cas de tempête. Nous prenons le risque de traverser le pool de Yabinga 40 minutes le temps nécessaire pour atteindre la rive. Nous atteignons sans encombre la berge, l’orage se disperse sans vent ni pluie. A partir de Bumba le fleuve commence à s’infléchir vers L’Est pour décrire le formidable arc de circonférence que sous temps L’équateur. Nous passons l’embouchure de L’Itimbiri, formé par la réunion du Rudi, de la Likari et de la télé, constitue la voie d’évacuation naturelle des Ueles. Sa largeur à Aketi est de 170 m. Aketi était desservie par la compagnie des chemins de fer Vicinaux du Congo qui se développe sur 840 km DE Bumba à Aketi puis bifurcation vers Bondo et l’autre Isiro.. Le district des Uélé est situé dans la Nord du Congo Entre L’Ubangi et le grand majestueux fleuve Congo dont un affluent , L’itimbiri, est formé à Guma par le Likati et le Rubi. Ces cours d’eau, de divers degrés de navigabilité étaient longtemps les seules voies d’accès de ces territoires cotonniers qui comptait parmi les plus productifs de la sous-région. Les bateaux remontaient L’Itimbiri jusqu’Aketi, mais seules de légères embarcations pouvaient continuer jusque Buta, sur le Rubi, ou jusque Likati. Le portage à dos d’homme et les automobiles y menaient les marchandises récoltés au-delà, qui procédaient ensuite péniblement jusqu’Aketi. Il fallait donc améliorer les communications si l’on voulait qua la contrée se développât et doubler l’Itimbiri par des lignes ferrées. Ce fut la société commerciale et Minière du Congo qui entreprit de réaliser ce programme en combinant les transports ferrées, fluviaux et routier, la convention fut signé le 19 décembre 1923. La société coloniale de construction a été chargée de l’entreprise et l’exploitation put commencer le 1er juillet 1927. Il 07h le 27 septembre nous passons le confluent de l’Aruwimi, sur la rive droite du grand majestueux fleuve Congo au Km 1520 en face du village Yelufi, L’aruwimi, dont la source la plus éloignée se situe près d’Aranga, au Nord du lac Albert, porte le nom d’Ituri dans son cour supérieur et reçoit d’importants affluents : L’Epulu, en amont D’Avakubi, et le Nepoko, un peu en aval. La région drainée est une richesse extrême, tant au point de vue minier (Or de Kilo moto) qu’au point de vue végétal (huile de palme, coton, riz)le terminus de la navigation est à Yambuya, ou Stanley établit son camp lors de la fameuse expédition à la recherche d’Emin Pacha. A son confluent, un peu en aval de Basoko, l’Aruwimi ne mesure pas moins de 1500 m de largeur. 29 septembre, Nous passons la nuit à L’Ileko non loin de l’exploitation forestière de la Soforma, nous envoyons notre canot rapide pour récupérer le gasoil que nous avons consommé pour déséchouer au Km 1505 le train de bois de la Soforma ; en vain ils sont en rupture de stock. Kisangani devrait nous le restituer dès notre arrivée. Il est 7 heures sur le grand majestueux fleuve Congo, nous sommes en proche de la rivière Lomami sur la rive Gauche l’embouchure est gardée par la ville d’Isangi qui s’étend sur les deux rives, ( fief de la Busira Lomami.) Le Lomami a été découvert dans son tronçon de tête par Cameroun, puis exploré dans son cour inferieur par Alexandre Delcommune. Il prend sa source sur le plateau de Kamina et a très long développement, presque parallèle au Lualaba dont il n’est distant, par place, que de 45 km à 50 km. Le bas Lomami est parsemé d’iles, sa largeur atteignant par endroit 5 à 600 m. 14 heures nous passons Yagambi ou se dresse fièrement l’Université agronomique tropical de Yagambi qui aurai besoin de retrouver son blason d’antan. 29 octobre nous traversons l’Ile Bertha appartenant aux héritiers du General Bangala 7000 hectares une magnifique ile flanqué d’une plantation de 1200 hectares d’hévéas.
Posted on: Mon, 18 Nov 2013 20:51:00 +0000

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