CHEIKH S. SEYE - DÉNUEMENT Des souvenances sont, en moi, - TopicsExpress



          

CHEIKH S. SEYE - DÉNUEMENT Des souvenances sont, en moi, imperturbables Tel le Ciel, tel la Lune, tel le Soleil ; Hier bâti dans ses supplices insupportables, Demain miroitant ses illusions et des écueils, Aujourd’hui, sans âme, murissant ses turpitudes, La vie, parfois injuste, trop souvent absurde ! Il n’est plus grand épuisement qui, sur moi, se givre Que la mélancolie d’une déréliction cruelle ! Elle baigne dans la vile illusion de ne vivre Lorsque joie ou peine se mêlant à mon actuel ; Il n’est plus dure douleur qui me décharne Que de ne pouvoir trouver cette épaule qui materne ! Il n’est autre lassitude qui me couvre et recouvre Que la tristesse d’une solitude cruelle ! Elle baigne dans la vile illusion de ne vivre Lorsque pataugeant dans les turpitudes décisionnelles ; Il n’est plus grand désespoir qui, en moi, constelle Que de ne pouvoir écouter la voix de mon paternel ! J’ai beau estimé le temps bon guérisseur, Mes blessures s’ouvrent, se rouvrent, encore et encore, Lorsque mon esprit, dépouillé, se fait penseur De toutes ces joie et envie défaites par la mort ; Pensées excitées par le vue envieuse d’une famille Aux côtés de ses glorieux, de ses merveilles ! Et ma contrition, et mes regrets sont immenses ; Une âme, dénuée, qui pleure ses douleurs, Même si, trop souvent, les cacher est en ses sentences ! Cette âme, dénuée, qui pleure de ne pouvoir dire son Amour A sa Mère, à son Père, à ceux qui l’ont fait ! Mon âme, dénuée, aux désirs que le destin a défaits ! CSSEYE.
Posted on: Thu, 11 Jul 2013 02:43:44 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015