COACH PATRICK ARMAND POGNON, [email protected] LETTRE OUVERTE - TopicsExpress



          

COACH PATRICK ARMAND POGNON, [email protected] LETTRE OUVERTE AUX AFRICAINS DU BURKINA ET A LEURS DIRIGEANTS Chers Amis du Burkina, Chers Elus du Peuple, J’ai suivi comme beaucoup d’entre vous, l’interview du Chef de l’Etat à partir des Etats-Unis d’Amérique où il affirmait dans un langage stratégique, je ne veux pas, je ne peux pas et je ne vais pas être candidat aux prochaines élections présidentielles. J’ai aussi suivi les réactions de l’opposition qui affirme dans un langage tout aussi stratégique que Blaise COMPAORE veut être candidat aux prochaines élections présidentielles. Ces deux compréhensions sont à l’origine des troubles sociaux actuels, de l’impossibilité pour l’Etat de véritablement gouverner et conduire le pays vers des lendemains meilleurs. La paix et la cohésion sociales sont aujourd’hui fortement menacées, notre tranquillité est perturbée et la sécurité de l’Etat mise en branle. Plus personne ne fait confiance à l’autre et le dialogue social ou politique reste infructueux. Comment sommes-nous arrivés à ce degré élevé d’incompréhension après la formidable expérience du Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques ? Face à cette situation grave, très grave, qui découle d’une responsabilité collective et qui entrave toute sérénité dans la gestion du pouvoir d’Etat, je suis revenu au pays pour prendre la parole et vous éclairer, éclairer le Premier des Burkinabè, éclairer l’opposition, éclairer la société civile pour qu’enfin, la récréation prenne fin et que ce pays continue sa marche vers le progrès. Après avoir écouté tout le monde, j’ai préféré d’abord écrire car la situation est plus grave que je ne le pensais. Depuis mon historique passage sur Actu-Hebdo, je m’efforce d’expliquer sans avoir eu un seul entretien avec le Chef de l’Etat, que Blaise COMPAORE ne veut pas, ne peut pas et ne va pas être candidat aux prochaines élections présidentielles. Il n’en a ni le désir, ni l’envie, ni la capacité (je connais mes limites a-t-il dit) ; il ne veut que créer les conditions pour une retraite tranquille. Franchement, qui parmi vous acceptera de laisser le pouvoir dans des conditions qui vont perturber durablement sa paix intérieure ? Blaise COMPAORE est un humain comme nous et ce que nous ne pouvons accepter pour nous ne peut être envisagé par lui, pour lui. Aussi, il est important que vous sachiez qu’il est stratégiquement suicidaire pour un Président en exercice de dire plus clairement que ce que fait le Chef de l’Etat en ce moment, qu’il ne sera pas candidat aux élections à venir. En effet, l’annonce officielle de cette non-candidature avec ses conséquences de guerre de succession risque de perturber dangereusement le mandat en cours. C’est donc normal que le Président n’aille pas plus loin. Toutefois, il est important de reconnaitre que la communication gouvernementale a jusqu’ici péché par son manque d’écoute, de clarté, de professionnalisme, de méthode, de didactique, de courage et surtout de vision. La pratique en cours donne dangereusement l’impression que le Gouvernement n’écoute que le langage des marches et autres protestations violentes. Ainsi donc, la responsabilité du Gouvernement et du Chef de l’Etat restent engagée dans la situation actuelle. Partout dans le monde moderne, les Chefs d’Etat ont, à leurs côtés, un spécialiste du Coaching ou des questions stratégiques capables de leur faire prendre conscience des enjeux et des stratégies pour mieux assumer leur charge. Barak OBAMA a toujours réussi à se faire comprendre par l’opinion grâce au travail abattu, à ses côtés, par le Coach David ALXEROD. Le monde moderne ne peut pas être géré au hasard et le Burkina nouveau, sorti de la crise, encore moins. C’est pourquoi, je me propose d’apporter au Chef de l’Etat la lumière nécessaire pour comprendre les Burkinabè et impulser à l’action gouvernementale une dynamique plus sereine d’efficacité collective. Je vais donc, dans les jours à venir, adresser au Chef de l’Etat, une lecture plus profonde de la situation tournée vers une orientation-solutions de sortie de crise et de cohésion sociale. Je me permettrai de rendre confidentiel ce document pour permettre une meilleure exploitation dans un Burkina qui a horreur du bruit. Dans le même ordre d’idée, l’opposition est dans son rôle, conforme aux enseignements reçus au travers du monde et qui voudraient que l’opposition trouve toujours des critiques dans les propos et actions du gouvernement. Seulement, cette époque est dépassée. Aujourd’hui, il est possible et plus indiqué de gagner sans combattre, de reconnaitre le mérite de l’autre et de gagner les élections sur la base des valeurs. Un membre de la FIAD, grand Leader de l’’opposition togolaise a reconnu tout récemment avoir perdu les élections à cause de ces enseignements qui voudraient que l’opposition s’oppose à tout. Il dit que tout le monde sait que la ville de Lomé a aujourd’hui de très belles routes. Seulement, il ne pouvait le reconnaitre publiquement car devant s’opposer. C’est ainsi qu’il a passé le temps à critiquer le coût de ces routes et lors des élections, la population l’a sanctionné pour avoir dénigré quelque chose qui leur fait beaucoup de bien. Aujourd’hui, nous détenons des enseignements pointus qui permettront à l’opposition d’envisager l’alternance par des pratiques morales. Je manifeste pour ainsi dire ma disponibilité à animer pour le compte de l’opposition des séminaires sur l’art de gagner sans combattre, sur les outils modernes de conquête du pouvoir. Je reste disposé à apporter la même contribution au CDP (parti au pouvoir), au parlement, à diverses institutions de la République. La connaissance est indispensable à toute conquête ou même à l’exercice du pouvoir d’Etat. La Société Civile a tout autant besoin d’une meilleure lecture de la situation actuelle. Le Burkina moderne a besoin de Leaders aguerris, à même de lire et d’interpréter sans passion, sans violence, les évènements, d’influencer positivement la gouvernance sans s’ériger en donneur de leçon. En attendant que le temps nous permette de décliner tout ceci en actions concrètes, je voudrais appeler chacun de nous à la sérénité, au calme, au respect de la République, au sens de la dignité et de l’honneur. Blaise COMPAORE est élu pour cinq ans, nous devons accepter la chose, nous devons le laisser gouverner, nous devons le laisser gérer et nous devons l’aider en lui disant, Monsieur le Président, le Peuple Burkinabè veut être écouté, veut être compris, veut communiquer avec son Président. Que Dieu donne à chacun et à tous, le vouloir et le faire nécessaires à l’avènement d’un changement radical et profond des mentalités pour une paix et un développement durables. En tout état de cause, les ancêtres du Burkina et de l’Afrique protègent notre pays et se lèveront contre quiconque tente de perturber la quiétude des paisibles populations. Coach Patrick Armand POGNON est Consultant International Certifié en Développement, Coach-Formateur Professionnel Certifié 3ème degré, Président Mondial des Ambassadeurs du Développement, Président de l’Autorité de Régulation du Coaching Africain, Leader et Chroniqueur du Cerveau Collectif Africain, Directeur du Cabinet ACP-Mastership, Administrateur des Carrefours de la réussite, Auteur du concept de création d’entreprise sans financement, Directeur de Publication du Magazine ‘‘Le Temps de l’Afrique’’. fiadsolutions.org
Posted on: Sun, 06 Oct 2013 22:42:13 +0000

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