COMMUNIQUE DE PRESSE : La voix des Opprimés dénnonce des - TopicsExpress



          

COMMUNIQUE DE PRESSE : La voix des Opprimés dénnonce des violations contre Paul KISOLOKELE. October 18, 2013 at 9:44pm La voix des Opprimés Organisation Non Gouvernementale des Droits de l’Homme COMMUNIQUE DE PRESSE N°0023/VO - CE/2013 « Les attaques incessantes, les accusations mensongères, les menaces verbales, les plaintes non fondées, les calomnies contre monsieur Paul Kisolokele par l’EJCSK. » La Voix des Opprimés est très vivement préoccupée par les attaques incessantes, les accusations mensongères, les menaces verbales, les plaintes non fondées, les calomnies contre monsieur Paul Kisolokele par l’EJCSK . Paul Kisolokele est fils de Monsieur Charles Kisolokele Lukelo et de Tshasa Mbuila Hèlène. L’EJCSK se comporte en l’endroit du précité comme une organisation experte en abus (violation) des droits de l’Homme et en justicier. Cette communauté se comporte en gangster et se croit tout permis. En effet, l’Eglise Kimbanguiste traverse une crise sans précédent depuis l’arrivé de Simon Kimbangu Kiangani à la tête de cette communauté religieuse. Avant de mieux comprendre le problème, nous présentons en quelques lignes les causes immédiates du conflit qui sévit actuellement au sein du Kimbanguisme : 1. Genèse du Kimbanguisme Le Kimbanguisme a vu le jour à Nkamba, dans la province du Bas-Congo (RDC), le 06 avril 1921 sous la conduite de Simon Kimbangu. Arrêté et relégué en prison après seulement cinq mois de ministère public, à Elisabethville actuel Lubumbashi au Sud-est de la République Démocratique du Congo. Pendant son incarcération, son épouse Muilu Kiawanga resta comme gardienne des valeurs sacrées du Kimbanguisme. Cette dernière, répercuta sans faille, les recommandations de son mari à ses fils, restés mineures lors de l’arrestation de leur père, le 12 septembre 1921. Après la mort de Simon Kimbangu (le 12 octobre 1951), ses trois fils (Kisolokele Lukelo Charles – Dialungana Kiangani Salomon – Diangienda Kuntima Joseph) s’organisèrent sous le leadership de leur frère cadet Diangienda Kuntima Joseph à organiser l’Eglise, pour aboutir à une reconnaissance officielle par le gouvernement colonial belge le 24 décembre 1959. C’est depuis 1952, que Diangienda Kuntima Joseph avait virtuellement pris la tête de cette communauté religieuse. Il est considéré comme le bâtisseur de cette religion. Le Kimbanguisme fonctionna avec une structure ayant en sa tête un Chef spirituel (Diangienda Kuntima Joseph) et de deux adjoints (Kisolokele Lukelo Charles 1er adjoint – Dialungana Kiangani Salomon 2e adjoint). Les deux premiers (Diangienda et Kisolokele) quittèrent en l’espace de trois mois cette terre des hommes (d’abord, Kisolokele Lukelo Charles le 17 mars 1992 – puis par après Diangienda Kuntima Joseph le 08 juillet 1992). Dialungana Kiangani Salomon seul dirigea l’Eglise, jusqu’à sa mort le 16 août 2001. 2. Désignation de Simon Kimbangu Kiangani comme chef de l’Eglise Quelques temps avant sa mort, Dialungana Kiangani Salomon recommanda à ses enfants (tous les 26 petits-fils de Simon Kimbangu en vie), conformément aux statuts de l’Eglise kimbanguiste d’organiser dans la discrétion la succession. Il leur imposa une gestion collégiale et leur obligea de se constituer en un corps de chefs spirituels. Et de toujours s’entendre avant de prendre toute décision majeure ayant trait au fonctionnement de l’Eglise. Ce corps de chefs spirituels constitue la seule source de légitimité pour l’exercice de leur spiritualat. Ils se sont concertés pendant trois jours pour placer par respect de l’âge, leur frère aîné « Simon Kimbangu Kiangani » comme Chef spirituel et les autres des Chefs spirituels adjoints. Un pacte a été signé pour sceller leur unité et un communiqué a été également signé comme base de cette désignation. Le 26 août 2001, ils ont fait part à l’Eglise tout entière moyennant un communiqué rendue publique par eux, par le biais de l’un d’eux en la personne de Charles Diangienda Kisolokele. Selon la culture kimbanguiste, la famille de Simon Kimbangu (sa descendance consanguine directe) incarne l’existence même de la communauté. Toutes leurs fêtes religieuses commémorent, soit la naissance ou la mort de l’un des membres de la famille. Soit l’accident de circulation de l’un ou le début du ministère de l’autre. C’est pratiquement difficile de dissocier cette famille de l’Eglise . 3. La crise Après une année de gestion collégiale, le Chef spirituel lance en date du 21 août 2002, une invitation aux responsables de l’Eglise pour les préparatifs des travaux de redynamisation de la discipline de l’Eglise qui devrait se tenir le 03 octobre 2002. Fort malheureux, ces préparatifs des travaux se sont transformés en Assemblée Générale. Par cette Assemblée Générale, il désigne un corps des gens de son obédience comme membres effectifs, d’où il déclare tirer sa légitimité. Il dissout à la même occasion, le corps de Chefs spirituels. Il annule l’acte du 26 août 2002, qui le nomma comme Chef spirituel et Chefs spirituels adjoints. De cette Assemblée Générale, il signe conjointement avec quelques personnalités de son obédience un rapport final comportant 63 résolutions. Ces résolutions ont été publiées au journal officiel. C’est quand même curieux, un document religieux, au journal officiel ? Cela cachait déjà quelque chose. Ce sont des mesures qui susciteront de contestations, alors il faut les protéger juridiquement. A partir de ces résolutions, il déclare ses adjoints des conseillers directs. Il modifie la doctrine de l’Eglise en s’autoproclamant Dieu le Saint-Esprit. Il met en place des milices et organisations qui ont pour mission d’humilier, ridiculiser, chasser tous ceux qui tenteront de faire une analyse claire ou s’opposer auxdites résolutions. Il organise sous la supervision de son jeune frère Kiangani Bituvuidi Zako, un cabinet constitué des agents incontrôlés de services spéciaux (Agence Nationale de Renseignements en sigle ANR) pour réprimer les contestataires et rédiger des Bulletins d’Informations (BI). Il crée une Eglise reformée qu’il baptise 3=1 (qui symbolise une incarnation – une réincarnation et une ré-réincarnation de Simon Kimbangu en lui). Une philosophie contestée par certains kimbanguistes, mais par peur d’être réprimés par les services mis en place par l’organisation, ils n’osent rien dire. Ils acceptent la nouvelle théologie, tout en boudant. L’Angola précisément Luanda sous l’encadrement de Paul Kisolokele, était pratiquement parmi les rares endroits où est implanté le Kimbanguisme et n’avoir pas connu la corruption de ces mesures. Voilà l’acharnement du système contre Paul Kisolokele pour le cas de l’Angola. Un effort considérable a été déployé pour le faire expulser de l’Angola. Actuellement, les mêmes démarches sont en cours pour le faire expulser aussi de la République du Congo où il a élu domicile, précisément à Pointe-Noire. Il est toujours malmené, inquiété, brimé, humilié, insulté… pour des raisons que seul Dieu sait. Ainsi, par ces résolutions, ils (lui et ses frères) étaient contraints de ne plus prendre part aux cultes, ni s’incliner là où sont déposés les corps de leur grand-père, grand-mère, papas, mamans, tante et frères. Simon Kimbangu Kiangani leur interdit de ne plus se rendre à leur village à tous, sous peine d’être tabassés et humiliés par sa milice. Par le souci de continuer à rendre culte à Dieu, ils se sont regroupés provisoirement en une organisation informelle surnommée 26=1, dont le siège est situé sur rue Monkoto 87, Commune de Ngiri-Ngiri à Kinshasa, siège social de l’Eglise et ancienne résidence de Diangienda Kuntima Joseph. En un clin d’œil, ce courant traversa les frontières et se généralisa. Le Kimbanguisme se divisa en deux tendances : - l’aile de Simon Kiangani Kimbangu dite 3=1, et l’aile des autres (y compris Paul Kisolokele) dite 26=1. L’engagement ainsi que la détermination pris par Paul Kisolokele de résister à cette situation, fait de lui la cible forcenée d’une grande campagne de calomnies, de graves accusations d’atteinte à la sureté des Etats (RD. Congo, Angola, et Congo Brazza), de grossiers mensonges, de diffamations, de vulgarités orchestrées contre sa personne. Des campagnes à partir des points de presse par la virulence des propos dont le but est de susciter des suspicions contre sa personne de la part de quiconque les écouterait. Sa filiation à la famille Kisolokele lui a été retirée ou contestée. Il a été baptisé « Paul Dibuya », fils d’un certain « NGIMBI ». Pour bien le détruire, ces religieux, le condamnent de manière caricaturale pour des idées, des actes et des paroles dont il n’est pas auteur. Ils visent surtout à souiller son honneur, son image et sa dignité d’homme de Dieu et d’Eglise à travers des médias, pour obtenir de ces autorités son expulsion de la République du Congo. Les complots sont conçus et mis en œuvres depuis Nkamba , la cité sainte. Ces religieux tentent d’exposer faussement la situation de la crise de l’Eglise afin d’induire en erreur les autorités et l’opinion publique en faisant penser que sa personne est la cause fondamentale de ce conflit. Il est accusé d’activités terroristes, de vouloir déstabiliser toute l’Afrique Centrale, de travailler en connivence avec la FLEC de Cabinda (Angola), les groupes armés de la RD.Congo… Depuis Nkamba, les commanditaires de ces campagnes médiatisées sont convaincus qu’il est un obstacle majeur pour leur objectif de reformer entièrement la doctrine de base de l’Eglise kimbanguiste telle que léguée par les Pères Spirituels fondateurs de cette communauté. Et de transformer la communauté en un centre d’affaire. Il subit alors des attaques par des medias, des conférences, des prêches, des correspondances, des vigiles, des prières, dont : - Le 23 janvier 2003, il est accusé par l’Eglise (par le biais du pasteur Miguel NUNES) au Tribunal de Forces Armées Angolaises des crimes militaires, - crimes d’offenses corporels, calomnies… - Le 26 février 2003, il est accusé par la même personne auprès du Procureur du Tribunal de Forces Armées Angolaises à Luanda/Angola. Les copies sont réservées aux ministères et services ci-après : - Ministère de la culture, - Commandant Général de la Police, - Direction Nationale des Affaires Religieuses. Des mêmes infractions que la plainte du 23 janvier 2003 et on demande son expulsion et que la procédure criminelle soit établie contre les fidèles kimbanguistes d’origines étrangères, notamment les congolais de la RDC. L’Eglise officialise la xénophobie et la maltraitance des étrangers. - Le 24 janvier 2003, l’Eglise fait une déclaration officielle signée par Marcel WANZUNGASA KUAMADIO et Pierre SAMBA KATUMUA. Elle sollicite par le biais de l’ambassadeur de l’Angola monsieur MAWETE, l’expulsion de Paul Kisolokele. Identifié sous le code « colis » par monsieur MAWETE pour son expulsion. Mawete reçoit une promesse verbale de la part du Chef spirituel, que s’il réussit à faire expulser Paul Kisolokele, une récompense lui sera donnée. Celle de devenir, chef de la nation angolaise (donc Président de la République). Il a déclaré dans l’indiscrétion qu’il attend impatiemment, l’accomplissement de cette promesse, puisqu’il a lui, fait le travail qu’on lui a demandé de faire. Et il a également promis à certaines personnes des postes importants à son gouvernement. Notamment, quelques membres de familles des clergés et dignitaires kimbanguistes angolais. - Le 21 novembre 2003, il est expulsé dans des conditions inhumaines, sans raison claire et évidente par les autorités angolaises sur demande de Simon Kiangani Kimbangu, Chef religieux de l’aile dite 3=1. - Le 28 novembre 2003, il est invité par l’ANR (Agence Nationale des Renseignements de la RDC) pour répondre aux accusations portées contre lui en Angola. Il sera libéré le même jour pour innocence. - Le 05 février 2004, l’EJCSK par son Président du Collège National a.i, du Congo Brazza, le pasteur Camille ONDONGO sollicite son expulsion auprès du Directeur Départemental de la Surveillance du Territoire de Brazzaville. On lui accuse de chercher à fuir aux USA et de chercher à opposer les deux pays (Congo Brazza et RDC). - Le 08 avril 2008, l’EJCSK par Simon Kimbangu Kiangani, le Chef spirituel informe le Président de la République du Congo, Denis SASOU NGUESSOU – le Ministre de la Sécurité et de l’Ordre Public – le Ministre de la Culture et des Arts – le Ministre de la Justice – la Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Sollicite par des propos calomnieux son expulsion du Congo Brazza. - Le 05 février 2010, l’EJCSK par le biais de son Président du Collège national le pasteur ITOUA Félix, l’accuse au Ministère de l’intérieur et de la Décentralisation. Avec copies pour information aux : - Président de la République du Congo, Monsieur Denis SASOU NGUESSOU – le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux - le Ministre de la Culture et des Arts - le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale – le Député Maire de la ville de Brazzaville – le préfet de Pointe Noire. L’accuse d’auteur d’assassinats des kimbanguistes et de troubler l’ordre public en Angola et en RDC. - Le 06 février 2010, l’EJCSK par le biais de son Président du Collège national le pasteur ITOUA Félix, exige que les Arrêtés pris par le Gouvernement de la RDC soient appliqués au Congo Brazza – la saisie, la confiscation de biens de Paul KISOLOKELE et son expulsion pour la RDC auprès du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Avec des ampliations aux : - Président de la République du Congo, Monsieur Denis SASOU NGUESSOU – le Président de l’Assemblée Nationale – le Président du Sénat- le Ministre de l’intérieur et de la Décentralisation - le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale - le Ministre de la Culture et des Arts - le Député Maire de la ville de Brazzaville – le Maire de Makelekele - le préfet de Pointe Noire. - Le 08 février 2010, Simon Kimbangu Kiangani signe un ordre de mission composé de cinq personnes pour Brazza et Pointe-Noire : 1°Révérend Mateus Goncaleves Bento ; 2° Révérend Elebe Kapalay Delphin ; 3°Révérend Muya Mayoyi Blaise. 4° Apota Salimba et 5°Djo Makonzo Joachim. Comme motif d’animer un point de presse à l’occasion du 96e anniversaire de Kisolokele Lukelo Charles Daniel, Fils aîné de Simon Kimbangu. Le motif de cette mission a été changé par une équipe ayant comme mission de solliciter l’expulsion de Paul Kisolokele. Confirmé par la correspondance du 29 mars 2010 du pasteur Jean-Gabriel Bongo Bitouissi au Préfet du Département de Pointe-Noire. - Le 31 décembre 2012, l’EJCSK par Nsimba Mpaka Maurice, Président Délégué du Collège Exécutif National de l’EJCSK en République Démocratique du Congo écrit à Monsieur le ministre de l’information et Médias avec ampliations au Président de la République Démocratique du Congo, Monsieur Joseph KABILA KABANGE, - au premier Ministre, - au Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité et Affaires Coutumières, - à la Ministre de Justice et Droits Humains, - au Ministre des Postes et Télécommunication, - à l’Administrateur Général de l’ANR, - au Secrétaire Général du ministère de la Justice et Droits Humains, - au Secrétaire Général du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité et Affaires Coutumières, - à l’Administrateur Principal de l’ANR, - au Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, - à l’ADG ai de la RTNC, - au Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise, - au Gouverneur de la Ville Province de Kinshasa. Il s’indigne du fait que la chaine nationale RTNC, par le journal lingala facile a diffusé les images de Paul Kisolokele lors de l’inauguration à Pointe-Noire de la clinique Simon Kimbangu. Son image, selon cette Eglise ne peut être diffusée à la télévision, surtout la chaine officielle. Selon le dire de Nsimba Mpaka Maurice. - Le 03 janvier 2013, le même Maurice Nsimba Mpaka adresse au nom de l’EJCSK une lettre d’information à l’Ambassadeur MUGALU Chef de la Maison Civile du Chef de l’Etat, avec les ampliations suivantes : - au Président de la République Démocratique du Congo, Monsieur Joseph KABILA KABANGE, - au premier Ministre, - au Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité et Affaires Coutumières, - au Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale et Internationale, - à la Ministre de Justice et Droits Humains, - à l’Administrateur Général de l’ANR, - à l’Administrateur Principal de l’ANR en charge de Sécurité Intérieur,- au Directeur Général de la DGM. Il accuse Paul Kisolokele de recevoir, d’officier et de nommer des membres de son Collège en Angola. - Le 07 janvier 2013, le chef spirituel Simon Kimbangu Kiangani écrit lui-même à Madame la Ministre de Justice et Droits Humains. Avec ampliations comme d’habitude - au Président de la République Démocratique du Congo, Monsieur Joseph KABILA KABANGE, - aux Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat, - au premier Ministre, - au Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité et Affaires Coutumières, - au Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale et Internationale, - au Ministre des Postes et Télécommunication, - au ministre de l’information, Médias et Nouvelle citoyenneté, - au Premier Président de la Cour Suprême de Justice, - au Procureur Général de la République, - à l’Administrateur Général de l’ANR, - au Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise, - à l’Administrateur Principal de l’ANR, - au Directeur Général de la DGM, - à l’inspecteur Général de la Police Judiciaire et des parquets, - aux messieurs les Secrétaires Généraux aux ministères de la Justice, de l’Intérieur, des PTT., des Affaires Etrangères et de la Communication, Médias et Nouvelle Citoyenneté, à tous les Gouverneurs des Provinces, - à tous les Procureurs Généraux, - à tous les Commissaires provinciaux de la Police Nationale Congolaise, - à tous les REDOC, - et enfin à un certain Lutunu Edouard, chef de la famille de Papa Simon Kimbangu. Il implore toutes ces autorités de faire la poursuite d’exécution des arrêtés qui mettra un terme à l’affaire Paul Kisolokele et consorts. - Les correspondances et les Bulletins d’Informations (BI) ayant comme mission de solliciter l’expulsion de Paul Kisolokele de la République du Congo sont toujours en cours. On l’accuse tantôt de vouloir être Président de la République Démocratique du Congo, ce qui n’est pas interdit, si cela est conforme aux lois en vigueur en RDC. Tout congolais a droit en vertu de la loi d’exercer de hautes fonctions. Cette accusation dont il est victime est anticonstitutionnelle et antidémocratique. Il a été accusé lors des élections de 2006, rien ne s’est passé – accusé encore en 2011 toujours rien ne s’est passé. Nous attendons 2016 pour qu’il soit encore accusé et rien aussi ne se produira. De fois, il est accusé de vouloir déstabiliser les trois pays (Angola, RDC, Congo-Brazza), ou de fois encore, toute l’Afrique Centrale. - Plusieurs fois, sa résidence est envahie par les militaires, la police ou les agents de services spéciaux pour l’entendre sur base des rumeurs et/ou des Bulletins d’Informations (B.I.) venant des clergés de l’EJCSK. Il est accusé d’organisation d’activités terroristes, de vouloir renverser le pouvoir et d’autres accusations fausses que tous pouvoirs politiques n’aimeraient pas entendre. Pour le faire éliminer par la main du pouvoir. - Des émissions radiotélévisées de la chaîne RATELKI, animées par des journalistes qui se vantent être experts en « PAULOTOLOGIE » (une science, selon eux qui étudie, analyse et détruit Paul Kisolokele), passent presque tous les jours et l’insultent sans que les autorités en charge de régulariser les médias ne disent un mot. - Il est inquiété à chaque fois qu’il rentre au pays par des agents sans mandat des certains services spéciaux. - Récemment, lors de sa descente à Kinshasa (la semaine du 19 au 24 août 2013), il a échappé à un enlèvement de la part des inconnus. Cette campagne destinée à le déstabiliser est toujours en cours et l’EJCSK attend impatiemment sa réussite. Sa déstabilisation est organisée depuis Nkamba, un lieu religieux. L’Angola devient le lieu ou l’EJCSK compte le plus pour asseoir son hégémonie. Ce pays est la vache laitière pour l’EJCSK. Pour le récupérer, Paul Kisolokele est un obstacle, il faut à tout pris l’éliminer . 4. Les violations La Voix des Opprimés constate avec regret que depuis le début de cette année 2013, monsieur Paul KISOLOKELE vit sous la peur d’être tué par des inconnus. Conséquence directe des menaces dont il est toujours victime de la part des clergés de l’EJCSK. Ces différentes persécutions ont créé une psychose en l’endroit de Paul KISOLOKELE. Syndrome de la peur d’être tué par un inconnu. De tout ce qui précède, la Voix des Opprimés constate et dénonce les abus des droits de l’homme ci-après, contre la personne de Paul KISOLOKELE : 1. « Droit à la vie » : Tout être humain a un droit inhérent à la vie et ce droit doit être légalement protégé. Larticle 3 de la Déclaration universelle des droits de lhomme (1948) stipule que tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. L’article 6,1 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966) insiste aussi sur le droit à la vie et à sa protection. Sa vie est toujours mise en danger par les religieux fondamentalistes de l’EJCSK. 2. « Droit à la « liberté de mouvement » fait partie de la « liberté de lhomme ». Larticle 13 de la Déclaration universelle des droits de lhomme stipule que : « Chacun a droit à la liberté de mouvement et à une résidence à lintérieur des frontières de chaque État. Tout le monde a le droit de partir dun pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » Cette disposition est appuyée par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966) (article 12). Aussi par l’Observation générale 27, (soixante-septième session, 1999). Paul Kisolokele et ses frères sont interdits d’aller dans leur village, se recueillir sur les tombes de leurs parents. Cette interdiction est « interdite » par la loi (article 30 de la Constitution de la RDC). Simon KIMBANGU KIANGANI viole la loi. Même ses frères aussi, sont frappés par cet interdit de circuler dans certains coins de la République Démocratique du Congo. Notamment le secteur de Ntimansi (secteur où Nkamba est village). 3. « Droit à la liberté » : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public quen privé, par lenseignement, les pratiques, le culte et laccomplissement des rites. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Article 18. Et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 19. La manifestation d’une religion ou d’une croyance implique, selon l’article 6 de la Déclaration sur l’élimination de toutes les formes dintolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction de 1981 des Nations Unies, aux individus les droits suivants : - Le droit de pratiquer un culte et de tenir des réunions se rapportant à une religion ou à une conviction et détablir et dentretenir des lieux à ces fins; - Le droit de fonder et dentretenir des institutions charitables ou humanitaires appropriées; - Le droit de confectionner, dacquérir et dutiliser, les objets et le matériel requis par les rites ou les usages dune religion ou dune conviction; - Le droit décrire, dimprimer et de diffuser des publications sur ces sujets; - Le droit denseigner une religion ou une conviction dans les lieux convenant à cette fin; - Le droit de solliciter et de recevoir des contributions volontaires, financières et autres, de particuliers et dinstitutions; - Le droit de former, de nommer, délire ou de désigner par succession les dirigeants appropriés, conformément aux besoins et aux normes de toute religion ou conviction; - Le droit dobserver les jours de repos et de célébrer les fêtes et cérémonies conformément aux préceptes de sa religion ou de sa conviction; - Le droit détablir et de maintenir des communications avec des individus et des communautés en matière de religion ou de conviction aux niveaux national et international. La Déclaration sur l’élimination de toutes les formes dintolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction de 1981 des Nations Unies dans son article 3 déclare que la discrimination entre les êtres humains pour des motifs de religion ou de conviction constitue une offense à la dignité humaine et un désaveu des principes de la Charte des Nations Unies et doit être condamnée comme une violation des droits de lhomme et des libertés fondamentales proclamées dans la Déclaration Universelle des Droits de lHomme et énoncés en détail dans : le Pacte International relatif aux Droits civils et Politiques ; le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels. Paul Kisolokele connait des discriminations graves qui portent atteinte à ses droits. 4. « Droit d’appartenir à une famille (filiation) » : tout individu a ce droit d’appartenir à une famille. Personne n’a le droit d’enlever ou de soustraire une personne de sa famille. Et aussi la reconnaissance de sa personnalité juridique doit être garantie (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Article 6). Le Code de la famille de la RD. Congo insiste en son article 591 que tout enfant congolais (Zaïrois) doit avoir un père. Nul n’a le droit d’ignorer son enfant, qu’il soit né dans le mariage ou hors mariage. Un droit que Simon KIMBANGU KIANGANI viole en toute liberté. L’article 593, interdit toute discrimination entre congolais, basée sur les circonstances dans lesquelles leur filiation a été établie (enfant né hors mariage et enfant né dans le mariage). Le même code martèle sur la contestation de la filiation paternelle d’une personne. Il insiste en son article 602 que « … l’enfant né pendant le mariage ou dans les trois cents jours après la dissolution du mariage a pour père le mari de sa mère. ». Paul Kisolokele est né le 31 juillet 1959, la séparation entre son père et sa mère eut lieu en 1960. Donc, il a pour père Charles Kisolokele Lukelo. Une violation de sa liberté est constatée par les signataires du texte qui lui a désaffilié. Par contre, l’article 603 précise clairement que même si l’acte de naissance de l’enfant n’indique pas le mari comme étant le père de l’enfant ou lorsqu’il indique qu’un autre homme est le père de l’enfant. L’acte de naissance doit simplement, en pareil cas, être rectifié. Sa filiation paternelle selon l’article 605 du même Code, ne peut être contestée qu’au moyen d’une action judiciaire en contestation de la paternité. Nous voyons que cela a été fait par une communauté religieuse (EJCSK) et sans procès. Par contre, l’action en contestation de paternité selon l’article 610 du même code ne pourra être intentée que par : a. celui auquel la loi attribue la paternité d’un enfant (Charles Kisolokele), Monsieur Ngimbi ne pourrait le faire, que si la mère de Paul Kisolokele avait donné la paternité de son fils à Ngimbi ou si ce dernier en réclamait; b. l’enfant majeur (lui-même Paul Kisolokele) ; c. la mère de l’enfant (Hélène Tsasa) ; d. les cohéritiers de l’enfant (les enfants de Charles Kisolokele ou de Ngimbi). Or, Ngimbi a écrit avant sa mort, une lettre de contestation de paternité que les clergés incompétents de l’EJCSK lui ont attribuée. Le Code de la Famille congolais ne donne aucun droit à une communauté religieuse (EJCSK), aux clergés, aux oncles paternels ou maternels (Lutunu Edouard), aux cousins (famille Kiangani) de contester la filiation de Paul Kisolokele à la famille Kisolokele ni de quiconque d’ailleurs. Notons que l’article 619 du même code alinéa 2 stipule que la convention d’affiliation n’est valable que si la mère de l’enfant l’accepte. Hélène Tsasa a plusieurs fois déclaré que Paul Kisolokele est réellement le fils de Charles Kisolokele et, a même pour l’occasion porté plainte. Ainsi dit, comme du vivant de Charles Kisolokele et de Ngimbi, Paul Kisolokele était affilié à la famille Kisolokele, son affiliation selon les articles 625 et 626 du code de la famille congolais ne peut être révoquée ni faire l’objet à contestation. Ce débat est inutile et sans objet, donc clos. La Voix des Opprimés dénonce par ce communiqué de presse, les abus des droits fondamentaux dont est victime Paul KISOLKELE par la contestation de sa filiation à la famille Kisolokele par des tiers. 5. Les droits de non citoyens : Les Articles 5-10 de la Déclaration sur les Droits de l’Homme des Personnes qui ne possèdent pas la Nationalité du Pays dans lequel elles vivent visent les droits de non citoyens (désignés comme « étrangers » dans la Déclaration). Les étrangers doivent recevoir le même traitement que des nationaux du pays dans lequel ils vivent avec respect des droits suivant (Art. 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme). Cette disposition est ignorée par les clergés de l’EJCSK. Ces clergés croient que les autorités politico-administratives de la République du Congo ignorent les normes internationales des droits de l’homme. Et veulent par méchanceté leur induire en erreur. Les autorités ont compris le stratagème. 6. La torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants : Les accusations et les insultes dont il est victime est directement en rapport avec le traitement cruel, inhumain et dégradant (la torture). Voir la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948), article 5. Nous relevons que le comportement des clergés de l’EJCSK est en parfaite contradiction avec les normes des droits internationaux et nationaux de l’homme. La Voix des Opprimés condamne et dénonce les abus des droits de l’homme dont monsieur Paul KISOLOKELE est victime. Nous précisons que les tortures que Monsieur Paul Kisolokele est entrain de subir ont des conséquences graves sur sa santé. « La Convention contre la torture et autres peines et traitements cruels, inhumains ou dégradants » définit la torture dans son article 1, comme « tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment dobtenir delle ou dune tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir dun acte quelle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée davoir commis, de lintimider ou de faire pression sur elle ou dintimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle quelle soit, lorsquune telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite.» Elle exige de tout État partie qu’il prenne « des mesures législatives, administratives, judiciaires et autres mesures efficaces pour empêcher que des actes de torture soient commis dans tout territoire sous sa juridiction », indiquant « qu’aucune circonstance exceptionnelle, quelle qu’elle soit ne justifie la torture », écartant toute invocation d’ordres supérieurs (art.2). La torture constitue un véritable dérapage dans nos sociétés. Car elle est la violation d’un interdit fondamental. Face à ce qui précède, elle recommande : Au Gouvernement de la République Démocratique du Congo - De contraindre l’EJCSK conformément à la Constitution de la RDC en son article 60 au respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales consacrés dans la constitution du pays. - D’obliger l’EJCSK, de ne plus jamais interdire Monsieur Paul Kisolokele – ses frères – et quiconque (dits du réseau 26=1) de se rendre à une partie de la République, notamment à Ntimansi. De ne plus faire obstacle à quiconque de la famille qui voudrait aller à Ntimansi pour se recueillir sur les tombes de leurs parents… - De ne plus jamais contester la filiation de Paul Kisolokele à la famille Kisolokele. Ce droit ne lui est pas prévalu (ni à Simon Kiangani, ni à Lutunu, ni aux autres). Aux Gouvernements de la République Démocratique du Congo – de l’Angola – et de la République du Congo : - D’assurer la protection de monsieur Paul KISOLOKELE ; - D’inviter tous les petits-fils de Simon KIMBANGU à un dialogue en vue de pacifier l’Eglise kimbanguiste. Pour éviter le pire et que ne se commettent d’autres abus (violations) des droits de l’homme ; - De tenir pour responsable l’EJCSK et ses clergés, si un malheur (décès, disparition, autres atteintes) arrivait à Paul KISOLOKELE ; Puisque nous venons de dénoncer ces différents abus des droits de l’homme dont il est victime. Aussi les conséquences que cela pourraient entrainer sur sa santé et sur son comportement ; - De ne plus accepter les correspondances mensongères et calomnieuses venant de l’EJCSK ; - De faire cesser tout acte de torture et traitements cruels, inhumains et dégradant à l’endroit de Paul KISOLOKELE ; - D’ouvrir des enquêtes contre l’EJCSK pour brutalités, calomnies et diffamations, enlèvement et actes de torture et traitements cruels, inhumains et dégradant à l’égard de monsieur Paul KISOLOKELE et autres personnes. - De n’autoriser aux clergés de l’EJCSK que des correspondances (avec des institutions des Etats) à caractère : évangélique – de développement ou de l’éducation. Les correspondances ayant trait aux accusations doivent nécessitées une confrontation au préalable avec l’accusé. Aux Organisations internationales et nationales des droits de l’Homme et aux ambassades accréditées en RDC: - De protéger monsieur Paul Kisolokele partout où il se trouve, sachant qu’il y a des clergés fondamentalistes d’une Eglise (EJCSK) qui souhaitent sa disparition ; - Savoir et ne pas ignorer qu’un fondamentalisme proche du terrorisme vient de voir le jour au sein de l’EJCSK, inauguré par Simon Kimbangu Kiangani le Chef spirituel de la dite organisation religieuse ; - De tenir pour responsable l’EJCSK si un malheur (décès, disparition) arrivait à Paul KISOLOKELE. Puisque nous venons de dénoncer ces différents abus des droits de l’homme dont il est victime et toutes les conséquences que cela pourraient entrainer; - De savoir qu’il y a des abus des droits de l’homme qui se commettent au jour le jour au sein de cette organisation, et cela avec l’appui des éléments incontrôlés des services de sécurités et des renseignements des Etats (Angola – RD. Congo – Congo Brazza). Monsieur Paul KISOLOKELE est en danger de mort. La Voix des Opprimés a dénoncé. Fait à Kinshasa, le 16 octobre 2013 Pour La Voix des Opprimés Rhobonet KAMBONAKO DIMBOTE Pour toute information, contactez : Monsieur Rhobonet KAMBONAKO DIMBOTE ; Coordonnateur Exécutif. Expert et défenseur des droits de l’Homme. Téléphone : (+243) 89 86 23 024 Monsieur Junior SIASIA MBUILU ; Secrétaire Général Téléphone : (+243) 81 20 34 872 – (+243) 99 76 51 095 Me Samuel NSILU MATONDO ; Avocat conseil et suivi des questions judiciaires. (+243) 9999 13 369 – (+243) 81 81 305 87 ------------------------------------------------------------ Courriel: [email protected]; [email protected] KINSHASA/RDC. Rhobonet KAMBONAKO DIMBOTE EXPERT ET DEFENSEUR DES DROITS DE LHOMME COORDONNATEUR EXECUTIF DE LA VOIX DES OPPRIMES
Posted on: Sat, 19 Oct 2013 02:04:45 +0000

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