COMMUNIQUE Le coordinateur national du Mouvement Démocratique et - TopicsExpress



          

COMMUNIQUE Le coordinateur national du Mouvement Démocratique et Social, le coordinateur et le porte-parole de l’organisation des gardes-communaux et plusieurs de ses membres ont été interpellés à leur sortie du siège du MDS encerclé par un dispositif policier exceptionnel. Qu’avaient-ils donc fait pour être ainsi pris, sans ménagements, et maintenus isolés les uns des autres dans différents commissariats de police ? Ils se rendaient à El Alia pour commémorer l’assassinat de Mohamed Boudiaf. Le cimetière était lui-même l’objet d’un encerclement spectaculaire pour empêcher le rassemblement des citoyens et des militants des différentes organisations de la société civile qui avaient appelé à se recueillir à la mémoire du défunt Président du HCE. Le MDS s’élève vivement contre ces pratiques arbitraires d’une police politique qui s’abat sur toute activité démocratique, venant démentir toutes les proclamations sur la volonté de réforme de l’Etat. Cette nouvelle hogra souligne la détermination du pouvoir à réprimer toute voix autonome et contestatrice, quelle que soit la forme d’expression, aussi pacifique ou solennelle qu’elle soit. Le caractère despotique et confiscatoire du pouvoir confine à l’indignité nationale puisque des grilles rendaient même la tombe de Boudiaf inaccessible. Une nouvelle fois Tayeb El Watani était ravi aux citoyennes et citoyens de son pays. Qui plus est au moment où l’Algérie célèbre le 50ème anniversaire de l’indépendance. Pendant ce temps des terroristes islamistes sanguinaires se pavanent et se répandent à travers différentes chaînes de télévision, confirmant le sens profond de la politique de réconciliation nationale prônée par le pouvoir. La trahison des sacrifices des martyrs de la guerre de libération et ceux consentis pour sauver la République se banalisent dangereusement laissant présager de nouveaux reculs à l’occasion des échéances qui se préparent. En l’absence de Bouteflika et en donnant l’ordre de réprimer cette commémoration, le chef du gouvernement et le Ministre de l’intérieur se conduisent en féroces gardiens du système. Si Boudiaf a été assassiné parce qu’il représentait un potentiel de rupture avec l’intégrisme et le système rentier, il s’agit pour le pouvoir de contrarier, aujourd’hui, tous ceux qui contestent son compromis avec l’islamisme assassin et sa politique d’impunité. Mais pas plus que la politique la confiscation de la victoire sur l’islamisme n’a démobilisé la société, la répression n’arrêtera la marche des algériennes et des algériens sur la voie de la démocratie et du progrès. Alger, le 29 juin 2013 P / Le secrétariat exécutif Le secrétaire général Yacine Teguia
Posted on: Sat, 29 Jun 2013 18:01:10 +0000

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