CONCOMITANCE ENTRE EAU ET ENVIRONNEMENT POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE 1. L’environnement : *L’environnement, est un ensemble organisé, dynamique et évolutif d’éléments physiques, chimiques, biologiques et sociaux avec lesquels l’être humain entretien des relations structurantes et continues. Pour maintenir de façon durable l’environnement, nous devons prévoir une gestion qui implique son utilisation et son aménagement de manière concertée afin d’assurer sa protection sa mise en valeur et sa pérennité .Car sans elle aucune vie n’est possible. L’éducation des jeunes apparaît également comme le substrat des conditions générales de développement et c’est le développement lui-même qui permet la prise de conscience des enjeux de l’environnement. Ce beau paysage est l’œuvre de Dieu donc n’acceptons pas le détruire a travers les activités que nous exerçons contre lui. Le reboisement doit faire l’objet d’une préoccupation majeur de chaque guinéen pour le maintien du couvert végétal. 1GUINEEN ………………….→ 1 ARBRE /AN Car : L’impact Nbre d’habitants d’une =………………………………X Niveau de développement technologique Population Surface occupée UN BON COUVERT VÉGÉTAL EST FONCTION DE LA QUANTITÉ D’EAU QUI TOMBE SUR LUI POUR SON DÉVELOPPEMENT, SANS COUVERT VÉGÉTAL IL N’Y A PAS D’EAU CAR C’EST LA VÉGÉTATION QUI PAR EVAPOTRANSPIRATION PERMET LA FORMATION DE LA MASSE NUAGEUSE QUI SE TRANSFORME EN PLUIE POUR AFIN TOMBER SUR TERRE ; PRODUISONS CE QUE NOUS CONSOMMONS ET CONSOMMONS CE QUE NOUS PRODUISONS A TRAVERS UNE AGRICULTURE DURABLE QUI PREND SOINS DE LA NATURE Agriculture biologique pour le bien être de l’environnement L’UTILISATION DES ENGRAIS CHIMIQUE ET DES PESTICIDES (INSECTICIDE ET FONGICIDE) SUR NOS CULTURES A UN IMPACT NÉGATIF SUR NOTRE SANTE ET LES RESSOURCES NATURELLES. 2. L’eau L’eau est un liquide incolore, inodore, transparent, insipide, sans saveur Le cycle de l’eau : Élément prépondérant des corps vivants, l’eau est omniprésente à l’exception des déserts absolus. La biomasse à la surface des continents est sensiblement proportionnelle au volume des précipitations, ce qui veut dire que les ressources mobilisables ou non sont strictement limitées et directement liées aux conditions climatiques. L’eau est présente dans l’atmosphère (humidité, nuages, précipitations), dans les sols et roches sous-jacentes (nappes) et bien entendu dans les océans. Les interactions entre ces divers milieux constituent le cycle de l’eau qui résultent de : - La percolation –filtration qui assure la réalimentation des nappes souterraines et le stock d’eau des sols nécessaire à la croissance de la végétation. - L’évaporation-transpiration, phénomène inverse du précédent qui s’exerce de diverses façons : *Évaporation directe de l’eau des océans, des lacs et de toute étendue d’eau, qui réalimente les masses nuageuses porteuses de pluies après condensations dont 20% seulement sur les continents. *Evaporation de la végétation, d’autant plus implorant que la couverture végétales plus dense et qu’elle est bien alimentée en eau. Par exemple 1ha de forêt évapotranspire 20 à 50T d’eau par jour ; il s’ensuit que dans les régions de forets denses, la majeure partie des pluies provient du recyclage de l’eau évapotranspirée par la forêt. *Evaporation directe de l’eau depuis les horizons de surface des sols nus. -L’écoulement est soit superficiel soit souterrain ; dans le 1er cas c’est le ruissellement qui assure l’alimentation des cours d’eau ; dans le 2e cas l’écoulement est la cause des résurgences d’acquières (sources) Pour que l’eau accomplisse son cycle normal il faut que nous prenons soin d’utiliser toutes les ressources sans exception car sans eaux pas d’agriculture, pas d’élevage, d’industries, d’êtres humains et surtout pas d’êtres sur terre donc sa gestion doit nous préoccupé tous. La ressource en eau est caractérisée par: -Les paramètres d’écoulement des eaux: débits moyens, débits de crue à différentes fréquences. -Les paramètres de qualité des eaux: composition chimique et qualité au regard des besoins humains et animaux. -Les risques associés à la surabondance ou au contraire à l’extrême rareté de la ressource. -Les risques associés à la pollution accidentelle ou à la dégradation de la qualité de l’eau. L’eau est diversement utilisée dans le monde en fonction de sa disponibilité et du niveau d’industrialisation. L’utilisation de l’eau peut être classée en quatre catégories: *L’utilisation domestique de l’eau ; *L’utilisation agricole de l’eau; *L’utilisation industrielle de l’eau; *L’utilisation sur place de l’eau : L’utilisation de l’eau sur place ne consomme pas l’eau mais l’utilise dans ses canaux et ses bassins. La principale utilisation sur place de l’eau est pour les barrages hydroélectriques, la recréation (baignade) et la navigation. Quoique cette utilisation ne consomme pas l’eau, elle peut entrainer la modification de la direction du débit ou du régime et ainsi affecter négativement le cours d’eau. L’hydroélectricité est une importante source d’eau. Elle ne consomme pas l’eau et ne produit pas de déchets. Cependant les barrages hydroélectriques ont aussi leurs désavantages dont la destruction résultante de l’habitat naturel au site et sur les environnants. L’eau est devenue un point focal pour les activités récréatives .L’aménagement des sites récréatifs peut se faire au détriment de l’environnement et de la production piscicole. La plupart des fleuves et des grands lacs sont utilisés pour la navigation. Une grande quantité d’eau est nécessaire pour permettre le passage des bateaux et des pirogues. Souvent le dragage est nécessaire pour avoir la profondeur requise pour la navigation. Le dragage peut avoir des impacts environnementaux négatifs qui peuvent affecter la qualité de l’eau pour d’autres usages. Pour mettre fin à tout ce qui peut causer préjudice à nos ressources en eaux qui sont d’une importance vitale, nous devons penser à leur utilisation rationnelle car malgré leur masse, elles peuvent s’épuiser et une fois épuiser leur reconstitution n’est pas facile. IL FAUT QUE NOUS AGISSONS POUR LE MAINTIEN DE NOS RESSOURCES NATURELLES SANS LES QUELLES AUCUN DÉVELOPPEMENT N’EST POSSIBLE ; SYSTEME HYDRAULIQUE ANIME Cette figure représente un système hydraulique qui vous aidera à comprendre les comptes d’électricité. Dans le contenant, plus le niveau de l’eau est haut, plus la pression est grande et plus le courant de l’eau sortant du contenant est fort. La quantité de courant d’eau dépendra aussi de l’ouverture du robinet. Le robinet permet de diminuer le débit de l’eau en cas de débordement et augmenter la quantité en cas de diminution. Le barrage Garafiri devrait être construit à l’image de cette figure pour qu’il soit ravitaillé en eau de façon permanente sans rupture. Le circuit devrait être un circuit fermé sans fuite d’eaux sauf en cas de débordement de débit et mettre un système qui pouvait permettre de diminuer la quantité d’eau en cas de débordement. Hors mis cette question de circuit qui reste un élément clé pour qu’ii n’y ai pas de fuite ou rupture en eau qui permet un ravitaillement permanent en électricité, certaines mesures devraient être prises pour qu’ une bonne partie de la population guinéenne soit doté en courant électrique, car pour la construction dudit barrage, il a fallu que les autorités fassent une main tendue auprès de la population pour qu’elle participe à sa réalisation en procédant à une cotisation. A l’époque malgré que j’étais élève j’avais contribué comme tout autre guinéen pour la réalisation de ce projet qui aux dits des autorités d’alors devrait permettre à la guinée de se doter d’électricité sans laquelle aucun développement n’est possible. Mais puisqu’ ils avaient oublié que: Le développement doit être un compromis entre ce qui est techniquement possible, ce qui est socialement souhaitable et souhaité, ce que l’on juge économiquement intéressant et ce qui est écologiquement acceptable, aujourd’hui nous constatons que par négligence ou par manque de volonté des autorités d’alors aucune disposition n’avait été prise pour le respect de ce qui devrait être techniquement fait dans la mesure du possible pour le bien être de la société guinéenne tant sur le plan économique et écologique. C’est avec regret, je constate que malgré la contribution des pauvres populations la desserte en électricité n’a été qu’un espoir perdu. Il suffisait tout simplement que les autorités d’alors prennent en considération l’épineux problème d’électricité en faisant une projection dans le futur pour la réussite du projet Garafiri, mais ils ont préférés appliquer la techniquement de remplissage des poches avec l’argent du contribuable au détriment d’une technique qui pouvait permettre à la population guinéenne de s’épanouir car sans électricité aucun développement n’est facile voir même possible. Pour la réalisation et la réussite dudit projet quelques mesures devraient êtres prises tant sur les plans : économique, technique, social et environnemental. Sur le plan économique : il fallait faire de sorte que les fonds alloués à la réalisation du projet soient utilisés de façon judicieuses pour l’achat des équipements nécessaires, mettre sur pied un système de contrôle de ses fonds afin qu’ils servent à la construction dudit barrage au lieu qu’ils servent à remplir les fosses noires au détriment du contribuable. Sur le plan social: il fallait prendre en considération les préoccupations de la population tout en pensant qu’en matière de développement, ce qui se situe au premier plan ce sont les conditions sociales, surtout faire de sorte que ce qui doit être fait soit socialement souhaitable et souhaité et non ce qui nous semble bon entant qu’autorité compétente. Sur le plan technique: il fallait confier ce projet à ceux qui avaient les compétences nécessaires pour la réussite du projet et mettre sur pied un système de contrôle technique post-construction. Sur le plan environnemental: l’environnement étant un ensemble organisé, dynamique et évolutif d’éléments physiques, chimiques, biologiques et sociaux avec lesquels l’être humain entretien des relations structurantes et continues/ ou étant le milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, la terre les ressources naturelles, la faune la flore, les êtres humains et leurs interactions, se devrait d’être pris en considération avant la réalisation de n’importe quelle activité. Pour sa prise en considération, tous les paramètres liés à sa protection devraient être étudiés de font en compte en procédant au préalable à une étude d’évaluation d’impact environnemental. La réalisation de cette étude devrait se baser sur les étapes suivantes : • La définition des actions possibles ; • La prévision des effets de chaque action : • Et l’évaluation synthétique de ces effets. Afin de fournir un rapport d’évaluation d’impact environnemental avec pour contenu : - La mise en contexte du projet ; - La description du milieu récepteur : - La description du projet et de ses variantes : - L’analyse des impacts : -Les mesures d’atténuation et de compensations : - Et enfin l’élaboration d’un programme de surveillance et de suivi. Mais hélas, c’est avec regret qu’il a été constaté qu’aucune mesure n’avait été prise pour la réalisation de cette étude étant donné que les ressources naturelles sont des ressources que l’homme utilise et dont il ne peut créer. Leur prise en considération pouvait permettre une desserte durable en électricité dans mon pays, car est inacceptable qu’en pleine saison hivernale les populations de la capitale guinéenne vivent sans électricité. Toutes les ressources devraient être prises en considération vu l’interaction qui existe entre elles (la végétation, les animaux, le sol, l’air) et plus particulièrement les ressources en eau car sans eaux pas de construction de Barrage Hydroélectrique. Malgré que la guinée soit le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest nous peinons à avoir le courant électrique, tout simplement parce que nous ne prenons pas soin de nos ressources naturelles et en tant que nous les prendrons à la légère elles se dégraderont et en ce moment au lieu de parler de développement on parlera plutôt de leur reconstitution. De ce fait, puisqu’elles constituent un patrimoine hérité du passé, nous devons avoir comme préoccupation majeure leur utilisation rationnelle afin de les transmettre aux générations futures. Aujourd’hui, dans mon pays malgré que nous sommes dans une saison de grandes pluies nos barrages ne sont plus ravitaillés en eau comme il le fallait pour permettre une véritable desserte en électricité et cela à pour conséquence la recrudescence du banditisme, le ralentissement des activités économiques, les manifestations des populations pour dénoncer le manque d’électricité. Les nouvelles autorités doivent prendre en considération l’épineux problème d’électricité en guinée et les manifestations des populations il ne faudrait pas qu’ils se disent que ce n’est pas à leur temps que ces barrages ont été construis car l’administration est une continuité. Je profite de l’occasion pour alerter de façon précoce les nouvelles autorités pour qu’elles prennent toutes les dispositions nécessaires pour la réussite du projet KALETA. En matière d’hydroélectricité: «Plus grande grande est la pluviométrie, plus grande est la desserte en courant électrique.» Eu égard à sa, nous devons encore de plus prendre soin de nos ressources naturelles pour la satisfaction de nos besoins en courant électrique. Car quand nous jetons un coup d’œil sur le cycle de l’eau décrit ci-haut, nous constatons que ce sont les eaux de ruissellement qui alimentent les cours d’eau tandis que sans biomasse (faune, flore) pas de pluies et sans pluies il n’y a pas d’eaux de ruissellement permettant l’alimentation des cours d’eau. Nos cours d’eau ont besoins d’une forte pluviométrie pour le maintien de leur cycle normal. LE BARRAGE KALETA EN CONSTRUCTION, PRIONS LE BON DIEU AFIN QUE CE PROJET NE SOIT PAS COMME CELUI DE GARAFIRI RÉGION DE KINDIA LA GUINÉE CHÂTEAU D’EAU DE L’AFRIQUE OCCIDENTALE L’EAU SOURCE DE VIE AVANT LA MISE SUR PIED D’UNE CULTURE IL FAUT SE RASSURER DE LA PRÉSENCE D’EAU SUR LE SITE SANS EAU PAS D’AGRICULTURE ET SANS AGRICULTURE PAS DE VIE, POUR CELA PRENONS SOINS DE NOS RESSOURCES EN EAU NOS PLANTES AUSSI ONT BESOINS D’UNE EAU PURE POUR LEUR CROISSANCE. Même à domicile l’agriculture est possible si la pluviométrie est bonne. J’ai chez moi mon petit jardin qui me permet de me procurer de produits de bonne qualité car ma santé est liée à mon alimentation. « ENSEMBLE ŒUVRONS POUR LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT, CAR IL CONSTITUT UN PATRIMOINE QUE NOUS AVONS HERITE DU PASSE ET DONT NOUS AVONS LE DEVOIR DE TRANSMETETRE AUX GENERATIONS FUTURES.» CONCEPTION ET REALISATION: Olemou Foromo JACQUES
Posted on: Wed, 07 Aug 2013 13:56:43 +0000
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