CPI Côte d’Ivoire – Un enquêteur de l’ONU veut la peau de - TopicsExpress



          

CPI Côte d’Ivoire – Un enquêteur de l’ONU veut la peau de Soro / La réponse du Camp du PAN Source: Voice Of America Traduction Benjamin Silué Le Nouveau Courrier Le tombeur de Charles Taylor veut obtenir le scalp de Guillaume Soro Un ancien investigateur onusien de haut niveau, anciennement en service au sein du Département américain de la Défense, a affirmé que la Cour pénale internationale doit enquêter sur toutes les violations des droits de l’Homme commises durant la guerre civile en Côte d’Ivoire, et engager des poursuites, ou perdre sa crédibilité. Alan White, l’ancien chef des investigations du Tribunal spécial des Nations unies pour la Sierra Leone, a dit que la CPI devait inclure les groupes qui ont combattu l’ancien gouvernement. (…) “J’espère pour la crédibilité de la CPI qu’elle s’assurera qu’il y a des poursuites au caractère équitable”, a dit White. Il a exprimé le voeu que le nouveau procureur adjoint James Stewart passera en revue les atrocités commises en Côte d’Ivoire. «Selon les informations que j’ai, il va certainement travailler de manière très rapprochée avec le procureur Fatou Bensouda. Il réalise sans doute, comme elle-même, qu’il y a un problème de perception au sujet du caractère équitable des poursuites. J’ai dit au bureau du procureur que mon expérience de première main me permet de savoir qu’il n’y aura pas de justice rétributive et de réconciliation en Côte d’Ivoire tant que toutes les parties ne seront pas conduites devant la justice», a-t-il poursuivi. «A présent, il y a eu trois personnes identifiées contre lesquelles des mandats d’arrêt ont été délivrés par la CPI. Et cela a renforcé les tensions dans le pays, parce que la perception est qu’un seul camp est ciblé», a déclaré Alan White. Qui a accusé très clairement Guillaume Soro. «Tout le monde sait que Guillaume Soro est responsable de choses qui se sont passées non seulement en Côte d’Ivoire, mais dans la région du fleuve Mano. Il a aidé et encouragé les atrocités qui ont été commises en 2002, et même plus récemment l’année dernière», a-t-il tonné. Alan White a encouragé la CPI à réclamer un rapport des Nations Unies détaillant les preuves des atrocités commises pendant les violences post-électorales. Il a aussi appelé les militants pro- Gbagbo à exercer une pression politique sur les autorités ivoiriennes afin qu’elles assurent l’équilibre des procédures. Pour lui, les pro-Gbagbo doivent donner de la voix officiellement et publiquement et se faire entendre par des élus, notamment des parlementaires, auxquels ils doivent demander d’engager des actions. Source: Voice Of America Traduction Benjamin Silué Le Nouveau Courrier Les dénigrements confus d’Alan White sur la crise postélectorale ivoirienne Une tribune internationale de Franklin Nyamsi Agrégé de philosophie Paris, France Il y a des gens qui ont la retraite mauvaise, comme d’autres ont l’alcool mauvais. Désoeuvrés à l’heure où la société les convie à pratiquer une vie contemplative et à s’efforcer de transmettre la substantifique moelle de leur expérience aux jeunes générations, ces has been en mal d’occupations n’hésitent pas à se transformer en enfants gâtés, disponibles pour déblatérer sur tous les micros et tabloïds, à la merci de toutes les manipulations et gesticulations des ennemis du vrai, du beau, du juste et du Bien en tous pays. Tel est manifestement le cas de M. Alan White, « ancien inspecteur de l’ONU et ancien fonctionnaire du ministère américain de la défense », dont les dernières déclarations sur la Côte d’Ivoire dénotent manifestement des dégâts de l’inaction et de l’absence d’implication de terrain sur les facultés intellectuelles, mais aussi des conséquences de la disponibilité aux discours faciles sur la crédibilité morale des experts d’un temps. Deux questions retiennent sérieusement notre attention ici : 1) Que dit donc M. Alan White, au point de faire les choux gras de toute la presse à sensation des Refondateurs ivoiriens du FPI ? 2) Pourquoi ce que dit M. Alan White est-il si faux qu’on pourrait faire l’hypothèse qu’il est passé maître, lui, « White », dans l’art de noircir massivement les faits ? Ironie du sort à éclairer. I Quand Alan White parle à l’emporte-pièce La presse des frontistes de Côte d’Ivoire, membres du FPI anciennement au pouvoir, a enfin trouvé sa communauté internationale préférée. Alors qu’on les croyait éburnéens jusqu’aux dents, voici que les fanatiques de Gbagbo se prennent à croire que leur salut viendra de l’étranger. Incroyable retournement de veste ! Après avoir lamentablement graissé les pattes de l’extrême-droite française, avec des hommes à gourdin comme Bernard Houdin, où des langues qui capotent tout le temps comme celle d’Alain Cappeau, voici que les nébuleuses braillardes de la Refondation jettent leur dévolu sur un double has been de l’ONU et du Ministère Américain de la Défense. Les gens de Gbagbo ont-ils soudain oublié que c’est le Président Barack Obama, qui, au plus fort de la crise postélectorale ivoirienne, prit sur lui d’essayer de joindre le roublard de Mama au téléphone en 2010-2011, afin de lui déconseiller de précipiter la Côte d’Ivoire dans l’horreur ? Qui ne se souvient pas que tel un fou à lier, Gbagbo, sans doute étourdi par les prières ferventes de sa Simone, ne répondit pas au coup de fil salvateur du Chef de la 1èrepuissance militaire du monde ? Voici donc que le FPI ne peut même plus espérer une réponse favorable d’une autorité de seconde zone en exercice dans la moindre puissance du monde. Alors, le FPI, faisant de nécessité vertu, se rabat sur le menu fretin des anciens ceci et cela. Parmi ces anciens ceci et cela, surgit un bonhomme : Alan White. Qui est notre homme ? Il a dû faire ses premières armes comme fonctionnaire au ministère américain de la défense. C’est tout à son honneur. Dans l’espace politique africain, il fait notoirement son apparition dans une Mission des Nations Unies en Sierra Léone, au début des années 2000, où il sera Le chef du Service d’enquêtes du Tribunal créé sous l’égide de l’ONU pour juger des crimes de guerre commis pendant le conflit en Sierra Leone. Dans ce processus, Alan White sera notoirement la bête noire de l’ancien Président de ce pays, Charles Taylor, qu’il traquera avec hargne et pugnacité jusqu’à le contraindre, avec d’autres forces concourantes, à l’exil au Nigeria, d’où il finira par être extradé vers la Cour Pénale Internationale à La Haye. N’est-ce pas ce passé glorieux dans la traque aux dictateurs ouest-africains qui aurait dû rester l’auréole légitime du fonctionnaire international Alan White ? Hélas, bien qu’il soit devenu quasiment « ancien en tout », l’homme a manifestement gardé la nostalgie de ses heures de gloire. Et comme la nostalgie rend aveugle, voici notre Alan White poussé par les complaintes hypocrites du FPI à s’attaquer en toute inconscience au processus démocratique ivoirien, dans lequel il n’a aucune autre expérience que le flair laissé par ses heures glorieuses en Sierra-Léone et au Libéria. Quand un has been se trompe de cheval de bataille pour revenir sur scène, cela donne des choses pitoyables. Ecoutons donc Alan White, traduit avec bonheur de son anglais américain par sa cour d’admirateurs inespérés : « J’espère pour la crédibilité de la CPI qu’elle s’assurera qu’il y a des poursuites au caractère équitable”, a dit White. Il a exprimé le voeu que le nouveau procureur adjoint James Stewart passera en revue les atrocités commises en Côte d’Ivoire. «Selon les informations que j’ai, il va certainement travailler de manière très rapprochée avec le procureur Fatou Bensouda. Il réalise sans doute, comme elle-même, qu’il y a un problème de perception au sujet du caractère équitable des poursuites. J’ai dit au bureau du procureur que mon expérience de première main me permet de savoir qu’il n’y aura pas de justice rétributive et de réconciliation en Côte d’Ivoire tant que toutes les parties ne seront pas conduites devant la justice», a-t-il poursuivi. «A présent, il y a eu trois personnes identifiées contre lesquelles des mandats d’arrêt ont été délivrés par la CPI. Et cela a renforcé les tensions dans le pays, parce que la perception est qu’un seul camp est ciblé», a déclaré Alan White. Qui a accusé très clairement Guillaume Soro. «Tout le monde sait que Guillaume Soro est responsable de choses qui se sont passées non seulement en Côte d’Ivoire, mais dans la région du fleuve Mano. Il a aidé et encouragé les atrocités qui ont été commises en 2002, et même plus récemment l’année dernière», a-t-il tonné.[1] Une analyse précise du texte qui précède montre qu’Alan White suggère à la CPI d’inventer, contre les principes généraux du droit, la présomption de culpabilité contre les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire. Première monstruosité. L’équité, selon M. White qui devrait revoir ses notions de philosophie aristotélicienne, consisterait a priorià condamner tout le monde, « toutes les parties » ! Alan White ne confondrait-il pas justice et melting-pot ? En réalité, l’équité, dans une crise politique, ne peut consister qu’à sanctionner positivement les coupables et à saluer la bravoure de ceux qui les ont interrompus. Les médailles de la résistance française contre les troupes nazies furent-elles usurpées ? Celles des Fédérés de la Guerre américaine de Sécession au 19ème siècle contre les esclavagistes Confédérés du Sud furent-elles indues ? Mieux encore, quand Alan White, croyant ne pas devoir s’arrêter en si bon chemin, s’en prend à Guillaume Soro, fait-il mine d’ignorer que la bataille menée contre la criminalité régnante du pouvoir illégitime de Laurent Gbagbo en 2002 par le MPCI, vient du fait que la situation en Côte d’Ivoire n’était pas plus tolérable que le diktat des esclavagistes confédérés du Sud de l’Amérique contre les humanistes fédérés du Nord lors de la Guerre de Sécession ? Pourquoi s’obstine-t-on à croire que les Africains ne font pas et ne peuvent pas faire leur histoire ? Devant la prose saillie et confuse de M. White, il importe d’aller précisément aux choses elles-mêmes, pour instruire davantage l’opinion de son imposture platement obscène. II Dix raisons de ne plus prendre Alan White au sérieux 1ère raison : Le champ d’investigation de la Cour Pénale Internationale ne comprend aucunement les événements de 2002. A chacun d’aller le vérifier dans les dossiers officiels. On ne prouve pas un fait inexistant. Alan White enfonce donc des portes ouvertes, ou fuit plutôt la pluie pour aller se cacher dans la rivière. Il a décidément la retraite mauvaise. Les réflexes intellectuels minimaux de l’investigateur lui font défaut. Délimiter le champ d’investigation, n’est-ce pas le B-A-BA du droit ? Sauf à vouloir juger les nuages… 2ème raison : Les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire ont été créées le 17 Mars 2011. L’offensive militaire de l’armée ivoirienne FRCI en synergie avec les forces onusiennes a démarré le 27 Mars. Il faudrait poursuivre alors l’ONU aussi, si l’on s’en tenait à la logique flottante de M. White. White veut-il poursuivre son ancien employeur ? Il n’a pas besoin de mêler la Côte d’Ivoire à ses bisbilles. 3ème raison : – Guillaume Soro, de 2010 à 2011, pendant la crise postélectorale, était Premier Ministre et ministre de la défense de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il a donc agi légalement et légitimement pour la restauration de l’Etat de droit, sous l’autorité directe du Chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara. Et tout le monde sait que l’accalmie de la Côte d’Ivoire est survenue avec l’arrestation en bonne et due forme du principal fauteur de trouble qu’était Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011. C’est ce jour-là que les Ivoiriens ont pu, grâce à la détermination du Président de la République Alassane Ouattara, Chef Suprême des Armées, et de son premier Ministre, Ministre de la Défense Guillaume Soro, excellent connaisseur du terrain militaire, sécher leurs larmes. 4ème raison : Alan White semble avoir décidément la mémoire courte. Combien de personnes de tous les camps ont été inculpées par la CPI lors des crises militaires précédentes ou comparables à celle de la Côte d’Ivoire à travers l’Afrique ? A chaque fois, les juges sont allés se saisir des auteurs exclusifs de la tragédie de leur pays. Pour la Sierra Leone qu’on me dise qui d’autre que Taylor a été inculpé ? En Centrafrique, qui d’autre que Bemba a été inculpé? 5ème raison : Vouloir faire une justice d’équilibrisme n’est pas justice. Equilibrisme et équité ne sont pas le même. Il faut que White reliseL’éthique à Nicomaque d’Aristote ! Dans l’équilibrisme, l’examen des responsabilités est sacrifié à l’usage opportuniste de la balance. L’équilibrisme est un semblant de justice, alors que l’équité requiert que ceux qui ont fauté soient clairement identifiés, avant que ne soient éventuellement prises en cause les circonstances atténuantes de leurs actes. La Côte d’Ivoire n’a pas besoin d’équilibrisme, mais d’équité. Dans ce cas de figure, la responsabilité illimitée de Laurent Gbagbo dans la tragédie ivoirienne est indéniable. Le Président Barack Obama, au plus fort de la crise 2010-2011, l’a publiquement rappelé à Gbagbo qui a fait la sourde oreille. Désormais, il écoute mieux à La Haye. 6ème raison : On ne peut mettre sur la même balance la force régulière et les milices et mercenaires donc la force illégitime. Alan White botte en touche, au passage, une question essentielle : qui a gagné les élections présidentielles 2010 en Côte d’Ivoire ? La réponse de l’ONU et des Etats-Unis, le pays dont White est originaire et fonctionnaire, est la même : c’est Alassane Ouattara qui a été élu par les Ivoiriens à leur tête le 28 novembre 2010. Dès lors, Laurent Gbagbo, en s’opposant au verdict des urnes, basculait dans la rébellion, qui plus est une rébellion illégitime, contrairement à la rébellion légitime du MPCI qu’il dut subir en 2002 en raison de l’illégitimité originelle et chronique du pouvoir FPI issu des élections calamiteuses d’octobre 2000. Comment M. Alan White peut-il prendre parti pour ceux qui ont voulu remplacer leurs urnes vides contre les obus tirés sur des civils ? 7ème raison : M. White pèche doublement par ignorance et partialité dans le dossier ivoirien. On ne peut pas, sans avoir jamais mis les pieds en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale 2010-2011, se faire écho de la propagande du FPI, dont on est devenu nuitamment le conseiller. Mieux encore, à quel titre M. White peut-il inciter le FPI à l’insurrection ? En demandant clairement aux frontistes de donner de la voix contre le pouvoir légitime et légal de Côte d’Ivoire, Alan White ne bascule-t-il pas d’ailleurs dans un mercenariat qui rappelle curieusement ce qu’il prétendait avoir combattu au Libéria et en Sierra Léone ? On peut légitimement se le demander. 8ème raison : M. Alan White, ancien investigateur, a décidément une incompatibilité d’humeur avec les faits. On peut s’inquiéter du sérieux de cet ancien fonctionnaire international. Ou de son état de santé actuel. Car tout observateur sincère et lucide de la dernière crise postélectorale ivoirienne sait que si Gbagbo avait cédé pacifiquement le pouvoir ou même avait obtempéré quand la CPI lançait des appels à la cessation des tueries, il n’y aurait pas de poursuites aujourd’hui contre lui. 9ème raison- M. Alan White s’époumone à fabriquer un champ de bataille touffu et confus dans la crise postélectorale 2010-2011. Or il est de notoriété dans cette affaire que les morts de civils et les crimes de sang ne sont pas à confondre avec les morts de combattants sur le champ de bataille. Il est absolument nécessaire et légitime que les crimes de sang et les assassinats de civils pendant la crise postélectorale 2010-2011 soient investigués et jugés avec la fermeté que requiert l’ambition nouvelle de la démocratie ivoirienne. Il serait cependant naïf de croire que les défenseurs armés du pouvoir Gbagbo, habillés en treillis des FDS ou accoutrés en civils miliciens, seraient gratuitement tombés sur le champ de bataille en affrontant l’autorité légale que représentaient les FRCI. Ceux qui sont morts dans l’affrontement militaire contre les FRCI n’ont pas été assassinés. Ils se sont sacrifiés pour une cause inutile et perdue. 10ème raison : Il faut que M. White et ses suiveurs se ravisent. Il faut que ses commanditaires relisent et révisent bien leur copie en s’inspirant des données suivantes : La Côte d’Ivoire, sans Gbagbo, est sur le chemin de la réconciliation comme au Libéria sans Taylor, la vie démocratique a repris son cours. Telle est la réalité politique et historique incontournable. Tous les calculs politiciens qui la contournent crèveront comme bulles de savon dans le vent. L’horizon immédiat, c’est le renouvellement de la présidence de la république dans deux ans. Les frontistes et leur nouveau conseiller doublement « ancien » ne gagneraient-ils pas à revenir sur terre pour ces échéances réellement démocratiques, comme celles de 2010 ? Franchement, souhaitons à M. White d’occuper autrement sa retraite. On a récemment lu un conseiller de Laurent Gbagbo, Alain Cappeau, qui se préparait, amer, à rejoindre ses moutons et sa cabane dans une montagne. Il est temps, si possible, que M. White se retire avec ses skis en Alaska, ou prenne un appartement à La Haye, pour poursuivre ses élucubrations avec sa nouvelle trouvaille. Car dans l’art de dénigrer des hommes de mérite, de courage et de mission comme Guillaume Soro, on a rarement lu plus confuses accusations que celles de M. White…
Posted on: Sat, 19 Oct 2013 22:44:46 +0000

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