Cest lhonneur de ceux qui ont su saimer quils nous demandent de - TopicsExpress



          

Cest lhonneur de ceux qui ont su saimer quils nous demandent de partager -ils ont su saimer quand des salauds ne les aimaient pas. Jasmine Commentaire de Poneytte Edel : ......Aujourd’hui plus que jamais, honorons la mémoire de ces résistants étrangers morts pour la France A l’heure où, en France comme en Europe, les discours xénophobes se banalisent, où l’on ne cesse que d’opposer les peuples entre eux, où la défiance envers les autres se renforce et le repli sur soi s’intensifie, garder vivante la mémoire de ses résistants étrangers morts pour la France est un devoir. Rendons hommage à ces hommes et ces femmes, qui par leur engagement, ont fait preuve d’un courage sans faille, afin de défendre leurs idéaux et de défendre la France. Du courage, Missak Manouchian en aura jusqu’à son dernier souffle. Face au tribunal militaire allemand qui le condamna à mort le 19 février 1944, il déclara : « Vous, je n’ai rien à vous dire. J’ai fait mon devoir qui était de vous combattre. Je ne regrette rien de ce que j’ai fait ». Malgré la violence des tortures qu’ils lui infligèrent, les nazis ne parvinrent jamais à faire de Missak Manouchian, l’homme haineux et agressif que la propagande présentait sur ses tracts. Preuve en est, cet extrait de la lettre qu’il écrivit à sa femme Mélinée, quelques heures avant d’être exécuté: « Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu’il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps ». Au-delà de leur courage, de leur sens de la fraternité et de leur humanisme, les membres du Groupe Manouchian doivent être honorés partout en France, tant leur dévouement pour défendre ce pays fut grand. Alors qu’à l’époque des Français privilégiaient la collaboration à la lutte contre l’occupant, ces résistants, pour la plupart étrangers, ont fait preuve, par le sacrifice de leur vie, d’un patriotisme et d’un sens de la nation sans faille. Face aux journalistes de la presse collaborationniste, qui lui faisaient face lors de son procès, Missak Manouchian délivrera ce qui restera comme la grande leçon de cette histoire: « Quant à vous, vous êtes français. Nous, nous avons combattu pour la France, pour la libération de ce pays. Vous, vous avez vendu votre conscience et votre âme à l’ennemi. Vous aviez hérité de la nationalité française. Nous, nous l’avons méritée »...... Publié par Matthieu Lépine le 24 février 2013 • il y a 29 minutes · Je n’aime plus · (1) 1
Posted on: Mon, 21 Oct 2013 09:21:59 +0000

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