Cette collectivité négro-mauritanienne, musulmane et pratiquante - TopicsExpress



          

Cette collectivité négro-mauritanienne, musulmane et pratiquante à 100%, forte de nombreux érudits, oulémas, imams de mosquée, juristes et professeurs de mahadra dans tout le pays, depuis que l’islam s’y est implanté, est traînée, par une certaine élite, vers le français avec lequel elle n’entretient, pourtant, aucune attache historique ni économique. Faut-il, donc, rompre le puissant lien religieux avec plus d’un milliard et demi de musulmans, pour s’agripper à une population de l’ordre d’une soixantaine de millions, étrangère, qui plus est, à leur tradition et dont le champ d’application de la langue est extrêmement réduit dans la sphère mondiale ? La France est un petit pays, certes actif sur le plan international, mais qui a perdu ses valeurs gaulliennes, au profit de lobbys exogènes. Elle a atteint ses limites de développement, ses ressources économiques sont très limitées, par rapport aux besoins accrus de sa population, revendicatrice à l’extrême, et sa langue n’occupe que le 16ème rang mondial. Consciente des limites de ses moyens économiques et de son recul constant, l’ancienne puissance coloniale s’est attelée à l’Allemagne, depuis de Gaulle, pour continuer à exister. L’illustre général, prévoyant et, même, prédicateur de taille historique, prédisait que l’avenir de la France dépendrait de la qualité de ses liens avec l’Allemagne et les pays arabes. Le moins qu’on puisse dire est que son conseil n’a guère été suivi et la France s’est retrouvée en récession. Situation qui l’a obligée à revenir en Afrique, après l’avoir jetée à la corbeille : il s’agissait de pallier au besoin, urgent, en matières premières qu’elle troquera, à moins de 60 % des cours mondiaux, avec des « responsables » africains en perte de vitesse et de popularité, contre « garantie sécuritaire ». C’est dans ces eaux troubles qu’elle évolue actuellement. Manque d’arguments J’aurai pu aisément comprendre que l’incitation de ces intellectuels négro-mauritaniens concernât l’anglais ou l’espagnol, respectivement première et seconde langues mondiales, l’arabe en étant la troisième. Mais le français… Franchement, c’est folie douce ou manque d’arguments. C’est peut-être une aubaine, pour les non-musulmans, de trouver une langue (français, anglais ou espagnol) de communication, quand ils n’ont pas de langue écrite mais pour des musulmans – et, donc, pour tout mauritanien – cela ne semble un guère intéressant placement, tant intellectuellement qu’économiquement. Tout comme, d’ailleurs, le ridicule acharnement à perpétuer les langues vernaculaires. On l’a vu, ailleurs, notamment avec le breton, le berbère, le copte ou le swahili : l’enseignement, à l’école, de ces patois, transcrits en caractères latins, retardent considérablement les enfants, pour une utilité nulle, en fin de compte. Aucune population au monde n’a pu tirer fortune des langues vernaculaires. Les égarés, que certains appellent extrémistes, prônent le racisme en Mauritanie. Cultivant la haine, ils incitent à la fitna, sous l’anonymat. Et si certains, parmi nous, peuvent les identifier, la grande majorité croit, par ignorance des réalités, qu’ils sont une émanation de la collectivité négro-mauritanienne, portant ainsi rancœur injuste à cette paisible et honorable communauté nationale. Grave danger, pour notre unité nationale, qu’on doit, pourtant, facilement juguler. Car il ne s’agit, uniquement, que d’un groupe de poltrons, malades de complexe d’infériorité. S’ils luttent contre le racisme en Mauritanie, il faudrait bien qu’ils soient égaux à eux-mêmes, à l’instar de Nelson Mandela qui aura, loin de tout anonymat, lui, payé, pour cette cause, vingt-cinq ans de prison. Mais voilà : à la différence du grand homme d’Afrique du Sud, ces couards n’ont, eux, aucun argument, justifié ou justifiable, ils ne se nourrissent et ne se complaisent que la diffusion de mensonges, au détriment de leur collectivité. Y a-t-il exclusion du Noir, de l’école, du savoir, de l’emploi aux services de l’Etat, de la police, de la Garde, de la gendarmerie, de l’armée, de l’accession à la richesse ? Y a-t-il refus de l’union sociale (mariage « mixte ») ? Non, ces pauvres gens n’obéissent qu’à des forces exogènes, pour détruire ou altérer l’union nationale mauritanienne. Soyons sérieux, de grâce ! Cependant et sous le prétexte le plus futile, ils ne feront du mal qu’à leurs propres parents et ne leur seront d’aucun recours, comme ce fut le cas dans le passé douloureux. Par ailleurs, il semble ignorer la loi du plus grand nombre, reconnue universellement, qui influe, même, sur le fonctionnement des grandes démocraties avancées. L’islam n’a-t-il condamné le racisme, en précisant que le plus proche d’Allah est celui qui pratique avec probité l’islam, quelle que soit sa couleur ? Sommes-nous musulmans ou non ? Quant à ceux qui aiment à se déclarer français d’infortune, ils retiendront mieux, peut-être, le proverbe suivant : « on est réellement supérieur aux autres que par sa vertu et son mérite ». Proverbe, soit dit en passant, qui est une quasi-traduction d’une parole du prophète Mohamed (PBL) dans sa célèbre khoutba au Mont Arafat, en 632, au cours de son « Hejettou El Widaa ». Cette communauté nationale a connu, malheureusement, des atrocités, inhumaines et imméritées, en 1989-1991, qui ont, certes, laissé de profondes traces, et je m’associe aux douleurs des familles des victimes – certaines étaient de mes intimes amis – qu’Allah les accueille en son saint Paradis ! Mais le mal est fait et l’on ne peut faire revivre les morts. Prions, ensemble, pour que de tels faits ne se reproduisent plus sur notre terre, si généreuse pour la paix de nos cœurs et pour l’union. C‘est cela que nous méritons. Eloignons-nous donc, tous ensemble, des égarés frileux qui ne se déploient, somme toute, et probablement inconsciemment, que pour le retour de l’horreur. Je crois, en avoir fini, avec le sommaire tour de nos problèmes et de nos maux internes. On pourra donc aborder, avec moins de risques et une plus claire perception de son urgence, la question de la réorganisation des services de notre Etat. Il y a, sans doute, à inventer. Mais avant de se poser cette question, il convient de voir un peu ailleurs ce qui fonctionne. Parmi les innombrables modèles et théories en ce domaine, j’ai été, pour ma part, très séduit par trois systèmes : le modèle anglo-saxon, rationalisant l’organisation des services publics ; la théorie de Frederick Winslow, de Philadelphie, sur l’organisation scientifique du travail et son application, au secteur public, par Melvil Dewey ; et « the Management », découlant de la théorie scientifique, appliqué, parMorris L. Cooke, au secteur public. Ces sujets étant longs à développer ici, je ne m’y étendrai pas et en évoquerai juste quelques traits significatifs, nos responsables répugnant à lire des textes trop volumineux et préférant le style télégraphique, n’ayant, semble-t-il, que les moyens de retenir le sommaire. Mais je reste à la disposition de toute personne désireuse d’en savoir plus. (A suivre) Par Brahim Ould Boïdaha Le Calame (Mauritanie) Commentaires (1) • hathlele21/09/2013 15:43 Et que,qui se sent morveux se mouche! Professeur Sidi ould Bobba D.E Collège (3) Zouerate *
Posted on: Sat, 21 Sep 2013 16:03:39 +0000

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